A voir : Les articles NBA à ne pas raterInfos NBATop/FlopUne

Bilan de la semaine : la NBA écœurée par la sauce Curry !

Cela devient peu à peu une tradition, chaque lundi soir, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Bonne lecture !

 

La performance de la semaine

player photo

Stephen Curry (GSW) – le 28/02, victoire 121-118 à OKC – 46 points à 14 sur 24 au tir dont 12 sur 16 à 3-points, 3 rebonds, 6 passes décisives, 2 interceptions.

Voici la performance de la semaine bien évidemment, mais peut-être aussi la performance de l’année, tant ce match entre les Warriors et le Thunder a offert tout ce qu’un fan de balle orange peut aimer vivre : de l’héroïsme, des revirements de situation, du beau jeu, du suspense, des records… Que demander de plus ? Stephen Curry n’a pas fait qu’inscrire ce shoot hallucinant dont nous parlons en fin d’article, qui a permis aux siens de s’imposer en prolongation 121-118. Non, il a tout fait aux joueurs d’OKC, égalant même le record de paniers à 3-points inscrits dans un match NBA (12), co-détenu jusque-là par Kobe Bryant et Donyell Marshall. Ah oui, sur ce match le meneur de jeu a également dépassé le record du nombre de paniers à 3-points inscrits par un joueur sur une saison (que lui-même détenait) avec 288 tirs primés alors qu’il reste encore 24 matchs à disputer… Et dire qu’il s’était blessé (sans gravité) en début de deuxième mi-temps. Rien à dire de plus : une performance héroïque à laquelle toute l’équipe d’OKC quasi irréprochable pendant tout le match, a grandement participé en forçant le MVP 2015 à jouer à son tout meilleur niveau pour permettre aux Warriors de gagner. Du bonheur pour les yeux de se délecter encore une fois de ces images tout droit venues d’un autre monde.

Mentions spéciales :

Stephen Curry (GSW) – le 24/02, victoire 130-114 à Orlando – 51 points à 20 sur 27 au tir dont 10 sur 15 à 3-points, 7 rebonds, 8 passes décisives.

Chris Paul (LAC) – le 26/02, victoire 117-107 à Sacramento – 40 points à 13 sur 20 au tir, 8 rebonds, 13 passes décisives, 2 interceptions.

Kyle Lowry (TOR) – le 26/02, victoire 99-97 contre les Cavs – 43 points à 15 sur 20 au tir, 5 rebonds, 9 passes décisives, 4 interceptions.

James Harden (HOU) – le 25/02, victoire 119-105 à Portland – 46 points à 16 sur 26 au tir, 5 rebonds, 8 passes décisives, 2 interceptions.

 

Le MVP de la semaine

player photo

Stephen Curry (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 43.8 pts à 60.8%, 5.8 reb, 7.3 ast, 1.5 stl, 0.5 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.

Décidément, Stephen Curry n’est pas l’homme d’un seul soir. Alors que certains joueurs connaissent des coups de chaud et survolent la NBA par leur talent pendant deux, voire trois semaines consécutives, lui marche sur l’eau depuis près de deux saisons maintenant. Si sa performance face à OKC samedi a déjà été évoquée en long et en large, les 51 points qu’il a inscrits jeudi face au Magic accompagnés de 8 passes décisives et 7 rebonds, le sont tout autant. Son excellent match à 42 points, 7 rebonds et 7 passes décisives mercredi à Miami semblerait presque moyen, c’est dire ! Et s’il a battu plusieurs records contre OKC, il est également devenu cette semaine contre Orlando, le joueur ayant enchaîné le plus de matchs consécutifs avec au moins un panier à 3-point marqué, laissant ainsi Kyle Korver à distance. Aucune hésitation possible et envisageable donc pour décerner ce trophée de MVP hebdomadaire. En ce moment le meneur de jeu est tout simplement trop fort offensivement pour tous ses adversaires. Certains parlent même de reculer la ligne à 3-points au vu de comment le joueur les enchaîne avec autant de facilité que des lancers-francs. Mais jusqu’où ira-t-il…?

Mentions spéciales :

Kyle Lowry (TOR) – 3 victoires et 0 défaite – 28.7 pts à 59.6%, 6.3 reb, 8.7 ast, 1.7 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Damian Lillard (POR) – 3 victoires et 1 défaite – 30.3 pts à 43.7%, 4.3 reb, 4.3 ast, 0.8 stl, 0.3 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.

Kawhi Leonard (SAS) – 3 victoires et 0 défaite – 24.7 pts à 52.3%, 7.0 reb, 1.7 ast, 2.7 stl, 0.7 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

James Harden (HOU) – 1 victoire et 2 défaites – 38.3 pts à 51.9%, 4.7 reb, 4.7 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 5.0 to de moyenne sur la semaine.

 

Le coup de cœur de la semaine

player photo

Giannis Antetokounmpo (MIL) – 1 victoire et 2 défaites – 16.3 pts à 52.5%, 10.3 reb, 8.3 ast, 1.3 stl, 2.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

La vitesse à laquelle progresse Giannis Antetokounmpo parait assez irréelle. Alors qu’il y a encore deux ans, certains s’offusquaient quand on l’imaginait atteindre le niveau de Nicolas Batum, le Grec paraît aujourd’hui, à seulement 21 ans, déjà un cran au-dessus du niveau du Français. Chouchouté à Milwaukee par son coach Jason Kidd, amoureux de sa polyvalence le jeune ailier semble gagner en maturité, en vision de jeu et en QI basket, à chaque fois qu’il met un pied sur le terrain. Alors que son mentor spécialiste dans le domaine, aimerait qu’Antetokounmpo puisse améliorer sa capacité à créer pour les autres, celui-ci a réagi de la meilleure des façons sur le terrain : sa perf face aux Lakers lundi (17 points, 12 rebonds et 10 passes décisives) en est la preuve formelle. En gardant l’éthique de travail qu’il a actuellement et en progressant encore dans la régularité au tir, le Greek Freak pourrait vite devenir un très grand de ce sport. En attendant, il remporte le trophée honorifique de coup de cœur de la semaine pour la première fois dans ce bilan.

Mentions spéciales :

Pau Gasol (CHI) – 1 victoire et 2 défaites – 16.0 pts à 41.9%, 16.0 reb, 8.7 ast, 0.7 stl, 1.0 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Hassan Whiteside (MIA) – 2 victoires et 2 défaites – 17.3 pts à 56.0%, 14.3 reb, 0.3 ast, 1.3 stl, 4.5 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Marvin Williams (CHA) – 1 victoire et 2 défaites – 17.0 pts à 43.6%, 10.7 reb, 1.3 ast, 0.7 stl, 1.7 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Dirk Nowitzki (DAL) – 2 victoires et 1 défaite – 21.0 pts à 53.3%, 7.7 reb, 1.7 ast, 0.7 stl, 1.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

 

Le tricolore de la semaine

player photo

Tony Parker (SAS) – 3 victoires et 0 défaite – 18.0 pts à 53.8%, 2.3 reb, 5.3 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

La période post-All-Star Break est souvent la préférée de notre Tony Parker national et encore une fois cette année, le meneur de jeu montre que c’est en février qu’il atteint son pic de forme avant d’aborder les playoffs en pleine bourre. Lui qui jusque là, réalisait une saison où en raison de la progression de Kawhi Leonard et de l’arrivée de LaMarcus Aldridge, son rôle avait évolué, TP sait quand même toujours comment scorer des points : ses 23 unités à 11 sur 17 contre les Kings lundi en seulement 31 minutes sont bien là pour le confirmer. Comme il le dit lui-même, il réalise l’une des meilleures saisons de sa vie, car même si cela ne se voit pas dans les chiffres, son rôle est primordial au sein de cette équipe des Spurs qui dans l’ombre des Warriors, réalise également une saison historique. Du scoring, des caviars et surtout des victoires, il n’en fallait pas plu à Tony Parker pour décrocher la récompense de tricolore de la semaine.

Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 2 défaites – 16.3 pts à 48.6%, 2.0 reb, 3.0 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Ian Mahinmi (IND) – 1 victoire et 3 défaites – 8.0 pts à 63.2%, 6.3 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 0.8 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Rudy Gobert (UTA) – 1 victoire et 2 défaites – 7.3 pts à 42.1%, 9.3 reb, 0.3 ast, 0.7 stl, 2.3 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Joffrey Lauvergne (DEN) – 1 victoire et 2 défaite – 7.3 pts à 52.9%, 4.3 reb, 0.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

 

Le rookie de la semaine

player photo

Karl-Anthony Towns (MIN) – 2 victoires et 2 défaites – 21.5 pts à 57.8%, 11.3 reb, 2.8 ast, 0.8 stl, 0.8 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Ici, ça ne bouge pas beaucoup : Karl-Anthony Towns en quatorze bilans a déjà été nommé à huit reprises rookie de la semaine, et passe logiquement à neuf sur quinze aujourd’hui en remportant ce trophée honorifique pour la cinquième fois consécutive. Seuls Kristaps Porzingis (quatre fois) et Jahlil Okafor (deux fois), ont pour le moment réussi à lui chiper cette recompense ponctuellement depuis le début de la saison. Cette semaine, le pivot s’est encore une fois affiché en double-double de moyenne. S’il n’est pas encore très régulier (seulement 12 points hier à Dallas et seulement 6 rebonds mercredi à Toronto), l’ancien de Kentucky est tout de même capable de sortir des grosses perfs comme il l’a fait jeudi à à la Nouvelle-Orléans en profitant de l’absence d’Anthony Davis pour cumuler 30 points et 15 rebonds. Y a-t-il vraiment besoin de le préciser ? Au vu de ce que l’on voit il n’y a désormais plus aucun doute (à moins d’un gros cataclysme) sur le fait que Karl-Anthony Towns est un futur All-Star en puissance. Tout simplement le meilleur intérieur rookie depuis Blake Griffin.

Mentions spéciales :

Jahlil Okafor (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 19.3 pts à 64.8%, 3.3 reb, 1.5 ast, 0.0 stl, 0.8 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 17.7 pts à 51.5%, 4.0 reb, 5.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Kristaps Porzingis (NYK) – 1 victoire et 3 défaites – 16.4 pts à 44.6%, 4.5 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 1.8 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

Myles Turner (IND) – 1 victoire et 3 défaites – 15.8 pts à 50.0%, 5.8 reb, 0.3 ast, 0.5 stl, 0.8 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

Le sophomore de la semaine

player photo

Aaron Gordon (ORL) – 2 victoires et 2 défaites – 17.3 pts à 56.5%, 8.5 reb, 2.5 ast, 1.3 stl, 1.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Chez les sophomores, c’est plus varié que chez les rookies. Alors qu’Andrew Wiggins avait tendance lui aussi à tout écraser dans cette rubrique il y a encore quelques poignées de semaines, sa domination n’est aujourd’hui plus aussi flagrante, notamment en raison d’une adresse au tir encore trop aléatoire. C’est donc logique qu’Aaron Gordon arrive au sommet du classement de ce trophée cette semaine, après avoir avoir passé un cap suite à son énorme concours de dunks à Toronto. Ainsi, l’ailier-fort a pu fêter sa forme du moment en cumulant 22 points (record en carrière) et 7 rebonds hier soir face aux 76ers tout en compilant de très bonnes statistiques sur la période étudiée. Depuis le départ de Tobias Harris pour Detroit, Aaron Gordon a réellement trouvé une place dans l’effectif du Magic mais aussi dans le cœur des fans d’Orlando. Sûrement le meilleur moment d’exploser et de surfer sur la vague donc pour le meilleur sophomore de cette semaine.

Mentions spéciales :

Andrew Wiggins (MIN) – 2 victoires et 2 défaites – 19.5 pts à 40.7%, 3.3 reb, 3.0 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 3.8 to de moyenne sur la semaine.

Jabari Parker (MIL) – 1 victoire et 2 défaites – 16.7 pts à 48.8%, 6.7 reb, 3.0 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Jordan Clarkson (LAL) – 0 victoire et 3 défaites – 17.0 pts à 43.2%, 3.7 reb, 2.7 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.7 to de moyenne sur la semaine.

Doug McDermott (CHI) – 1 victoire et 2 défaites – 17.3 pts à 47.4%, 3.7 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

 

Le sixième homme de la semaine

player photo

Hassan Whiteside (MIA) – 2 victoires et 2 défaites – 17.3 pts à 56.0%, 14.3 reb, 0.3 ast, 1.3 stl, 4.5 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Depuis qu’il n’est plus titulaire, Hassan Whiteside éblouit à Miami. Il est d’ailleurs d’ores et déjà le premier joueur de l’Histoire a réaliser plusieurs triples-doubles points/rebonds/contres en sortie de banc la même saison. Il faut dire que ses chiffres dans ce domaine sont impressionnants en terme de domination. Sur quatre rencontres, le pivot a réalisé deux fois plus de 5 contres, a pris deux fois plus de 15 rebonds et a marqué trois fois plus de 15 points, tout en shootant à une adresse remarquable, même si la plupart de ses tentatives sont prises proches du cercle. Voir un tel phénomène qui sort du banc pour apporter cette incroyable présence dans la peinture est quelque chose d’inédit en NBA. Sa performance à 19 points, 18 rebonds et 6 contres lundi dernier face aux Pacers aura ainsi sûrement marqué la plus belle sortie récente d’un Whiteside, élu logiquement meilleur sixième homme de la semaine.

Mentions spéciales :

Jrue Holiday (NOP) – 1 victoire et 2 défaites – 20.7 pts à 50.0%, 2.8 reb, 8.0 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.

Mirza Teletovic (PHX) – 1 victoire et 2 défaites – 20.3 pts à 52.4%, 8.0 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Ryan Anderson (NOP) – 1 victoire et 1 défaite – 21.0 pts à 54.5%, 5.0 reb, 1.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Doug McDermott (CHI) – 1 victoire et 2 défaites – 17.3 pts à 47.4%, 3.7 reb, 1.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

 

Le joueur flop de la semaine

player photo

Gerald Green (MIA) – 1 victoire et 2 défaites – 0.0 pts à 0.0%, 0.7 reb, 0.7 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Dans la mesure où généralement, pour choisir le joueur flop de la semaine, nous sélectionnons celui qui a le plus pénalisé son équipe par rapport à ce que l’on se doit logiquement d’attendre de lui, élire Gerald Green numéro un hebdomadaire pour cette récompense peu glorieuse, peut paraître sévère. Effectivement, même s’il n’a rien rentré au cours de la période étudiée, l’arrière ne s’est pas gavé de shoots et n’a pas perdu non plus trop de ballons, il n’a ainsi pas réellement pénalisé le Heat. Pourtant être aussi invisible que ce qu’il l’a été pendant trois rencontres est inadmissible pour un joueur qui passe plus de vingt minutes sur le parquet et qui en plus, ne défend pas. Ses stats additionnées sur trois rencontres sont plus que parlantes : 0 point à 0 sur 11 au tir, 2 rebonds, 2 passes décisives, 1 interception et 1 contre. Un homme invisible donc, dont les performances ne sont néanmoins pas passées inaperçues aux yeux d’Erik Spoelstra qui hier, a décidé de ne pas le faire jouer une seule seconde contre les Knicks. Quand l’on connait le talent du bonhomme, on ne peut que le considérer comme un gros flop cette semaine encore. Dommage.

Mentions spéciales :

Emmanuel Mudiay (DEN) – 1 victoire et 2 défaites – 6.3 pts à 23.3%, 2.3 reb, 5.3 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Josh Smith (HOU) – 1 victoire et 2 défaites – 4.7 pts à 25.0%, 4.0 reb, 2.3 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Kobe Bryant (LAL) – 0 victoire et 2 défaites – 14.0 pts à 30.8%, 3.0 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Kyle Korver (ATL) – 2 victoires et 1 défaite – 3.7 pts à 31.3%, 2.3 reb, 1.7 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

L’équipe top de la semaine

Golden State Warriors – 4 victoires et 0 défaite – 4 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 27/02, 121-118 à OKC – 117.8 points marqués et 109.0 points encaissés sur la semaine.

Même si les Spurs et les Pistons ont réussi, comme les Warriors, à rester invaincus pendant la période étudiée, il était impossible de ne pas donner le trophée d’équipe top de la semaine aux Californiens, tant portés par un Stephen Curry de gala, ils ont dominé la ligue durant ces sept derniers jours. Sur ce laps de temps Golden State est l’équipe qui a marqué le plus de points, qui a rentré le plus de paniers à 3-points (sans pourtant être celle qui en a tenté le plus), qui a délivré le plus de passes décisives et qui a intercepté le plus de ballons. Rien que ça ! Et si Stephen Curry semble venir d’un autre monde, les stats de joueurs comme Klay Thompson (25.3 points de moyenne par rencotre cette semaine), ne sont pas à jeter non plus. Quand autour de ce duo, des pros du travail de l’ombre comme Draymond Green, Andre Iguodala, Harrison Barnes, Andrew Bogut, Shaun Linvingston, Leandro Barbosa et même le dernier venu en provenance de Cleveland Anderson Varejao assurent, l’équipe devient imbattable. Les arguments pour défendre ce point de vue sont nombreux et ce n’est absolument pas un hasard si aujourd’hui ces Warriors sont en course pour devenir la meilleure équipe de l’Histoire… En attendant, ils sont la meilleure équipe de la semaine !

Mentions spéciales :

San Antonio Spurs – 3 victoires et 0 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 27/02, 104-94 à Houston – 102.7 points marqués et 88.0 points encaissés sur la semaine.

Detroit Pistons – 4 victoires et 0 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 22/02, 96-88 à Cleveland – 105.8 points marqués et 92.8 points encaissés sur la semaine.

Toronto Raptors – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 26/02, 99-97 contre les Cavs – 109.0 points marqués et 102.7 points encaissés sur la semaine.

Washington Wizards – 3 victoires et 1 défaite – 2 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 28/02, 113-99 contre les Cavs – 107.3 points marqués et 97.8 points encaissés sur la semaine.

 

L’équipe flop de la semaine

Cleveland Cavaliers – 1 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 22/02, 88-96 contre les Pistons – 99.5 points marqués et 102.8 points encaissés sur la semaine.

Destins croisés cette semaine entre les deux derniers finalistes en NBA. Alors que les Warriors sont tout en haut, les Cavaliers pédalent un peu dans la semoule ces derniers temps. Même si contrairement aux 76ers ou aux Lakers, eux ont gagné un match cette semaine, le visage que l’équipe de l’Ohio affiche depuis quelques jours est indigne de celui que devrait arborer un véritable prétendant au titre. La victoire de dimanche à OKC a laissé des traces, les Cavs offrant chez eux une victoire aux Pistons, de façon bien trop incompréhensible le lendemain. Tyrone Lue ne semble pas mieux s’en sortir que David Blatt et lorsque LeBron James suait sang et eau pour permettre à Cleveland de revenir sur Toronto vendredi soir, le coach a été incapable de lui demander de sortir du parquet même s’il paraissait évident que c’était ce qu’il fallait faire. Pas évident de s’affirmer face au King… Résultat, ce dernier fut mis au repos total hier soir face aux Wizards et les Cavaliers se sont inclinés pour la troisième fois en quatre rencontres disputées au cours de la période étudiée. Créer une alchimie et se construire un vécu collectif ne se fait pas en seulement quelques semaines et même s’il pense bien faire, LeBron ne facilite sûrement pas les choses quand à lui tout seul, il prend toute son équipe sur ses épaules. Des solutions devront donc vite être trouvées dans l’Ohio pour espérer un tant soit peu empêcher les Warriors de réaliser le back-to-back. Tant que les role players de Cleveland ne se responsabiliseront pas, rêver d’une bague sera compliqué.

Mentions spéciales :

Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 24/02, 91-111 à Detroit – 104.0 points marqués et 117.0 points encaissés sur la semaine.

Los Angeles Lakers – 0 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 26/02, 95-112 contre les Grizzlies – 105.0 points marqués et 116.0 points encaissés sur la semaine.

Indiana Pacers – 1 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 28/02, 102-111 contre les Blazers – 99.5 points marqués et 103.3 points encaissés sur la semaine.

New York Knicks – 1 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 22/02, 85-122 contre les Raptors – 97.3 points marqués et 105.8 points encaissés sur la semaine.

 

top10 Le top 10 de la semaine

player photo

Stephen Curry (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 43.8 pts à 60.8%, 5.8 reb, 7.3 ast, 1.5 stl, 0.5 blk et 4.3 to de moyenne sur la semaine.

Ces images, on les a vues et revues tellement de fois tant elles ont impressionné aussi bien les passionnés que les simples curieux. Stephen Curry est-il humain ? On peut légitimement se le demander. Lors de la rencontre entre les Warriors et le Thunder à OKC, durant laquelle le meneur de jeu a réalisé une performance incroyable mise à l’honneur au début de ce bilan, le MVP 2015 a offert, en prolongation, la victoire aux siens sur un plateau. Shoot manqué par Russell Westbrook, rebond d’Andre Iguodala qui lâche directement la balle à Stephen Curry alors qu’il ne reste que 5.5 secondes sur le chronomètre. Steve Kerr décide de ne pas prendre de temps-mort bien qu’il lui en reste un. Il dira après la rencontre, qu’il avait tout à fait confiance en Stephen Curry et à ses shoots en sortie de dribble. Il a eu raison. En trois dribbles, le meneur de jeu passe le milieu du terrain puis, alors qu’il lui restait encore 2.8 secondes sur le chrono, s’arrête subitement à douze mètres, disposant de quelques centimètres de liberté laissés par Andre Roberson. Ce dernier essaie bien de contrer le tir du phénomène mais c’est trop tard. Swish ! 121-118 pour Golden State. Fin du Game ! Curry a encore une fois marqué un panier hallucinant… Et vu la fréquence à laquelle cela se produit, impossible de penser que pour ce joueur à part, pétri de talent, c’était seulement de la chance. Un moment qui restera gravé à coup sûr dans les plus belles images de la saison.

 

betisier Le Shaqtin’ a Fool de la semaine

player photo

Joffrey Lauvergne (DEN) – 1 victoire et 2 défaite – 7.3 pts à 52.9%, 4.3 reb, 0.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Après un écran en tête de raquette, Joffrey Lauvergne reçoit la balle face à DeMarcus Cousins. Après une feinte de tir peu efficace, le Français part sur sa main gauche, mais le pivot des Kings ferme bien la couloir. L’intérieur des Nuggets se retourne alors pour tenter une nouvelle fois sa chance de la main droite. Mais, pris par son élan, il trébuche dès son deuxième dribble et tombe au sol avec la gonfle. Pour éviter un marcher ou une reprise, Lauvergne tente vite de la donner à son coéquipier D.J. Augustin, qu’il savait démarqué derrière lui. Sauf que Rudy Gay était pile poil sur la trajectoire. Vous devinez la suite… Le numéro 8 des Kings se prend la balle en pleine tronche, Cousins la récupère pour jouer la contre-attaque et Mike Malone est dépité. Comme le dit si bien le Shaq : « Si vous ne pouvez pas les battre, envoyer leur le ballon dans la face ! ». Joffrey Lauvergne a écouté ce conseil à la virgule près.

 

ranking Le classement à ce jour

Classement Est

Classement Ouest

 

ATTENTION : Exceptionnellement, le bilan de la semaine prochaine sera publié mardi au lieu de lundi.

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire