Bilan de la semaine : Kawhi Leonard génie à toute heure !
Cela devient peu à peu une tradition, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi qu’une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Voici les choix pour la semaine du 1er au 6 mars. Bonne lecture !
La performance de la semaine
James Harden (HOU) – le 6/03, victoire 113-107 à Toronto – 40 points à 14 sur 20 au tir, 5 rebonds, 14 passes décisives.
Dans ce difficile déplacement à Toronto, James Harden a pris les choses en main pour les Rockets. Auteur de 40 points en shootant à une adresse impressionnante grâce à des drives très nombreux, le barbu était déchaîné dans le Canada. Mais ce dernier n’a pas que scoré ! Effectivement, si Houston s’est imposé, c’est aussi qu’il a distribué le jeu de main de maître impliquant ses coéquipiers Dwight Howard (21 points) et Corey Brewer (23 points) de la meilleure des façons. Garant du rythme de la rencontre, James Harden a pu permettre aux siens de remonter un déficit de 15 points avant de conclure sur un dernier quart-temps somptueux (18 points dont plusieurs actions décisives dans cette période pour l’ancien d’Arizona State). Quand Harden arrive à trouver Howard comme il l’a fait dans cette rencontre face aux Raptors, la force offensive des Rockets est difficile à contrôler. A eux de continuer à développer cette entente pour espérer passer un tour en playoffs.
Mentions spéciales :
James Harden (HOU) – le 1/03, victoire 100-95 contre les Pelicans – 39 points à 11 sur 24 au tir, 12 rebonds, 7 passes décisives, 4 interceptions.
Damian Lillard (POR) – le 4/03, défaite 115-117 à Toronto – 50 points à 16 sur 28 au tir dont 6 sur 13 à 3-points, 5 passes décisives.
Kemba Walker (CHA) – le 4/03, victoire 108-101 contre les Pacers – 33 points à 9 sur 17 au tir, 10 passes décisives.
Paul George (IND) – le 4/03, défaite 101-108 à Charlotte – 35 points à 11 sur 23 au tir, 7 rebonds, 7 passes décisives, 5 interceptions.
Le MVP de la semaine
Kawhi Leonard (SAS) – 3 victoires et 0 défaite – 27.3 pts à 50.0%, 10.0 reb, 4.7 ast, 1.7 stl, 1.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Enfin ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, Kawhi Leonard, franchise player de l’actuelle deuxième meilleure équipe de la ligue, n’avait jusque là jamais élu MVP de la semaine dans les précédents bilans. Il faut dire qu’à San Antonio le collectif prend souvent le pas sur les individualités. Il n’est ainsi pas évident de sortir du lot. Pourtant, au cours de la période étudiée, l’ailier Texan a brillé. Tournant à un double-double de moyenne par match, il a aussi explosé les compteurs au niveau des points tout en shootant à 50% et en défendant aussi dur qu’à son habitude. Sa performance à 30 points, 11 rebonds, 2 interceptions et 2 contres contre les Pelicans a d’ailleurs sauvé les Spurs dans ce match piège à la Nouvelle-Orléans. Ainsi une nouvelle fois, les Texans ont réalisé une semaine sans défaite et peuvent largement remercier leur génie Leonard !
Mentions spéciales :
Kemba Walker (CHA) – 3 victoires et 0 défaite – 29.7 pts à 51.9%, 5.0 reb, 7.0 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
LeBron James (CLE) – 3 victoires et 0 défaite – 26.7 pts à 53.3%, 9.7 reb, 6.3 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.
James Harden (HOU) – 2 victoires et 2 défaites – 35.3 pts à 46.5%, 7.0 reb, 9.5 ast, 2.0 stl, 0.3 blk et 5.5 to de moyenne sur la semaine.
Kevin Durant (OKC) – 2 victoires et 2 défaites – 30.3 pts à 49.3%, 10.8 reb, 7.0 ast, 1.3 stl, 2.3 blk et 5.5 to de moyenne sur la semaine.
Le coup de cœur de la semaine
Giannis Antetokounmpo (MIL) – 2 victoires et 2 défaites – 23.3 pts à 49.0%, 10.8 reb, 9.0 ast, 2.8 stl, 2.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.
En voilà un qui monte clairement en pression sur cette fin de saison. Giannis Antetokounmpo devient ainsi le premier joueur à être élu deux fois consécutives coup de cœur de la semaine au sein de nos bilans. Mais comment voulez-vous faire autrement quand vous voyez le joueur de seulement 21 ans tourner à quasiment un triple-double par rencontre ? Si face au Thunder, il a explosé les compteurs avec 26 points, 12 rebonds, 10 passes décisives, 3 interceptions et 4 contres, laissant Kevin Durant bouché bée, il n’a pas permis aux Bucks de s’imposer à domicile en raison d’une adresse au shoot encore à travailler. Par contre, deux jours avant, face à Minnesota, dans une confrontation qui sentait bon la March Madness au vu de l’âge moyen des protagonistes de cette rencontre, le Greek Freak a encore une fois montré toute l’étendue de son talent, menant les siens vers la victoire avec 27 points, 9 rebonds, 12 passes décisives, 3 interceptions et 2 contres. Avec Antetokounmpo, Jason Kidd a une vraie pépite entre les mains et nul doute qu’avec les conseils du roi du triple-double, l’ailier pourrait vite devenir un franchise player en puissance.
Mentions spéciales :
Hassan Whiteside (MIA) – 4 victoires et 0 défaite – 17.0 pts à 53.7%, 14.3 reb, 1.3 ast, 0.3 stl, 4.5 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Alex Len (PHX) – 2 victoires et 2 défaites – 20.0 pts à 38.1%, 14.0 reb, 2.0 ast, 0.5 stl, 1.3 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.
Jabari Parker (MIL) – 2 victoires et 2 défaites – 24.0 pts à 53.1%, 4.8 reb, 3.3 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.
Dwyane Wade (MIA) – 4 victoires et 0 défaite – 22.3 pts à 45.9%, 4.3 reb, 5.3 ast, 1.5 stl, 0.5 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Le tricolore de la semaine
Nicolas Batum (CHA) – 3 victoires et 0 défaite – 19.3 pts à 50.0%, 5.3 reb, 6.7 ast, 2.7 stl, 1.0 blk et 5.0 to de moyenne sur la semaine.
A l’image des Hornets, Nicolas Batum a connu des hauts et des bas cette saison. Mais à l’approche des playoffs, les joueurs de Charlotte brillent. Si Kemba Walker est officiellement devenu le leader offensif de l’équipe, Nicolas Batum lui, exerce son rôle de lieutenant à merveille. Véritable couteau suisse, il compense tous les manques de ses coéquipiers et joue souvent un grand rôle que ce soit en attaque ou en défense. Sa grosse performance à 31 ponts à 12 sur 22 au tir, 7 rebonds, 4 passes décisives et 2 contres face aux Pacers vendredi a ainsi permis aux siens de remporter une victoire ultra-importante dans la course à la meilleure place possible dans la conférence Est. Il mérite donc sans contestation possible, au vu des stats affichées par ses compatriotes au cours de la période étudiée, le trophée de tricolore de la semaine.
Mentions spéciales :
Rudy Gobert (UTA) – 1 victoire et 3 défaites – 10.0 pts à 48.0%, 14.0 reb, 1.3 ast, 0.8 stl, 1.8 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.
Ian Mahinmi (IND) – 2 victoires et 2 défaites – 7.5 pts à 41.9%, 8.3 reb, 2.0 ast, 1.0 stl, 2.5 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Joffrey Lauvergne (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 8.5 pts à 51.7%, 5.5 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Tony Parker (SAS) – 3 victoires et 0 défaite – 4.7 pts à 37.4%, 2.7 reb, 5.3 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Le rookie de la semaine
D’Angelo Russell (LAL) – 2 victoires et 2 défaites – 22.8 pts à 44.4%, 3.0 reb, 4.8 ast, 1.5 stl, 0.3 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Si l’on regarde seulement les statistiques, Karl-Anthony Towns aurait sans doute mérité de gagner le trophée de rookie de la semaine pour la sixième fois consécutive. Pourtant, si l’on a vu les Lakers jouer au cours de la période étudiée, l’éclosion de D’Angelo Russell n’a pas pu passer inaperçue et c’est pour la mettre en valeur que nous lui décernons pour la première fois ce prix hebdomadaire. S’il a joué un très grand rôle dans ce match qui fut l’un des plus gros upsets de l’Histoire opposant les Warriors et les Lakers dimanche (21 points et 5 passes décisives), il a surtout battu son record en carrière face aux Nets mardi dernier, enquillant 39 points à 8 sur 12 à 3-points tout en captant 6 rebonds et en étant ultra-décisif. L’arrière semble enfin avoir gagné la confiance de Byron Scott. Il était temps ! Et D’Angelo Russell le lui rend bien. Quand il évolue au niveau qu’il a montré face à Brooklyn, il y a clairement du James Harden chez ce rookie issu d’Ohio State. Kobe Bryant peut sourire, il peut être fier de son poulain !
Mentions spéciales :
Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 21.0 pts à 65.9%, 9.3 reb, 4.7 ast, 1.0 stl, 2.0 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.
Devin Booker (PHX) – 2 victoires et 2 défaites – 22.0 pts à 41.5%, 2.8 reb, 5.0 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Emmanuel Mudiay (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 17.8 pts à 42.4%, 4.8 reb, 7.3 ast, 1.0 stl, 1.5 blk et 2.8 to de moyenne sur la semaine.
Nikola Jokic (DEN) – 2 victoires et 2 défaites – 13.0 pts à 43.2%, 9.0 reb, 3.3 ast, 1.0 stl, 1.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Le sophomore de la semaine
Jabari Parker (MIL) – 2 victoires et 2 défaites – 24.0 pts à 53.1%, 4.8 reb, 3.3 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.
Avec la montée en puissance d’Andrew Wiggins depuis un an et la grosse blessure qu’a subie Jabari Parker la saison dernière, on en aurait presque oublié qu’au moment de leur draft en 2014, beaucoup d’analystes affirmaient que l’ancien de Duke pourrait avoir une plus belle que l’ancien de Kansas. Et si cela pouvait encore se vérifier ? Après quelques mois d’adaptation nécessaires pour refaire confiance en son genou et s’adapter au jeu NBA, Jabari Parker devient peu à peu un monstre. Si le jeune duo Wiggins/Towns fait des étincelles à Minnesota, le duo Antetokounmpo/Parker fait aujourd’hui le bonheur des Bucks. Lundi dernier, Milwaukee est même venu à bout de Houston à domicile. Si avec 36 points, Parker n’avait pas battu son record en carrière grâce à une entente parfaite avec son coéquipier grec, obtenir la victoire face aux Texans n’aurait sûrement pas été aussi évident. L’ailier des Bucks remporte ainsi tout à fait logiquement ce trophée de sophomore de la semaine.
Mentions spéciales :
Zach LaVine (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 20.7 pts à 51.1%, 1.7 reb, 3.3 ast, 2.0 stl, 0.0 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.
Julius Randle (LAL) – 2 victoires et 2 défaites – 14.8 pts à 48.0%, 11.0 reb, 1.5 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.
Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 17.7 pts à 59.4%, 2.7 reb, 0.7 ast, 0.0 stl, 2.0 blk et 3.8 to de moyenne sur la semaine.
Jordan Clarkson (LAL) – 2 victoires et 1 défaite – 18.0 pts à 40.8%, 4.7 reb, 2.3 ast, 1.0 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Le sixième homme de la semaine
Hassan Whiteside (MIA) – 4 victoires et 0 défaite – 17.0 pts à 53.7%, 14.3 reb, 1.3 ast, 0.3 stl, 4.5 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.
Titulaire en début de saison, on n’imaginait pas qu’Erik Spoelstra pourrait décider en cours de campagne, de reléguer Hassan Whiteside dans un rôle de remplaçant. Pourtant, depuis que ce changement de line-up a eu lieu, le pivot se régale et semble totalement épanoui au sein de cette équipe du Heat qui reste sur 4 victoires au cours de la période étudiée. Impressionnant au rebond, l’intérieur de 26 ans est actuellement en mode Dennis Rodman (14 prises mardi puis 19 prises vendredi). Cependant le joueur peut aussi scorer (26 points contre les Bulls) tout en étant l’un des meilleurs intimidateurs de la ligue. Ses 4.5 contres de moyenne sur la semaine (7 seulement sur le match de dimanche) laissent rêveur. Whiteside aura commencé trop de rencontres pour être élu sixième homme de l’année, mais au vu des performances qu’il produit dans ce rôle actuellement, il l’est sûrement sur cette fin de saison. C’est ainsi qu’il remporte ce trophée hebdomadaire pour la deuxième fois consécutive.
Mentions spéciales :
Dennis Schroder (ATL) – 2 victoires et 1 défaite – 16.3 pts à 46.7%, 4.3 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.
Manu Ginobili (SAS) – 1 victoire et 0 défaite – 22.0 pts à 72.7%, 1.0 reb, 1.0 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
Jrue Holiday (NOP) – 0 victoire et 3 défaites – 16.0 pts à 36.5%, 2.7 reb, 7.3 ast, 1.7 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.
Bradley Beal (WAS) – 2 victoires et 1 défaite – 17.7 pts à 44.7%, 2.3 reb, 1.3 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.
Le joueur flop de la semaine
Ryan Anderson (NOP) – 0 victoire et 3 défaites – 10.3 pts à 30.0%, 5.3 reb, 0.7 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Encore en course il y a quelques mois pour décrocher le titre de meilleur sixième homme de l’année, Ryan Anderson et les Pelicans ont récemment subi une baisse de régime conséquente qui semble écarter l’intérieur shooteur de la Nouvelle-Orléans de tout débat possible concernant cette récompense. En conflit avec son tir depuis la deadline, Anderson n’a plus l’impact qu’il avait auparavant en sortie de banc. Ayant shooté à 12 sur 40 dont 4 sur 15 à 3-points au cours de la période étudiée, l’ailier-fort reste un joueur très unidimensionnel. Ainsi, lorsque les ballons ne rentrent pas, il n’est quasiment d’aucune utilité à son équipe au vu de son faible investissement en défense. Voici pourquoi il remporte la distinction peu glorieuse de joueur flop de la semaine pour la première fois cette saison.
Mentions spéciales :
Andre Roberson (OKC) – 2 victoires et 2 défaites – 2.8 pts à 17.6%, 3.8 reb, 5.8 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.
Rodney Hood (UTA) – 1 victoire et 3 défaites – 8.3 pts à 30.6%, 3.3 reb, 4.5 ast, 0.5 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Raymond Felton (DAL) – 1 victoire et 2 défaites – 4.7 pts à 26.3%, 2.7 reb, 3.3 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.
Kevin Love (CLE) – 2 victoires et 0 défaite – 11.5 pts à 25.0%, 6.0 reb, 4.5 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.
L’équipe top de la semaine
Charlotte Hornets – 3 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 4/03, 108-101 contre les Pacers – 117.7 points marqués et 97.4 points encaissés sur la semaine.
Tous les feux semblent aujourd’hui au vert pour que l’on aperçoive Michael Jordan proche du banc des Hornets dans quelques semaines pour les playoffs. Avec trois victoires pour aucune défaite lors de la période étudiée, mais aussi huit victoires lors de leurs dix dernières rencontres, l’équipe de Caroline du Nord termine la saison en trombe. Alors que Kemba Walker est en mode scoreur fou (29.3 points de moyenne cette semaine), Nicolas Batum et Al Jefferson jouent les hommes de main, pour former avec le meneur de jeu, un trio très complémentaire. Meilleure équipe au scoring lors de la période étudiée tout en perdant très peu de ballons (12.0 de moyenne), Charlotte est en ce moment intraitable à domicile comme à l’extérieur. La belle quantité de matchs qui attendent les joueurs de Steve Clifford à la maison pourrait même permettre aux Hornets de décrocher in extremis l’avantage du terrain pour le premier tour des playoffs. Michael Jordan n’en demandait pas plus !
Mentions spéciales :
Miami Heat – 4 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 1/03, 129-111 contre les Bulls – 113.0 points marqués et 100.7 points encaissés sur la semaine.
Cleveland Cavaliers – 3 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 5/03, 120-103 contre les Celtics – 109.3 points marqués et 94.0 points encaissés sur la semaine.
San Antonio Spurs – 3 victoires et 0 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 2/03, 97-81 contre les Pistons – 98.3 points marqués et 87.0 points encaissés sur la semaine.
Boston Celtics – 3 victoires et 1 défaite – 1 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 2/03, 116-93 contre les Blazers – 106.0 points marqués et 103.0 points encaissés sur la semaine.
L’équipe flop de la semaine
Philadelphia 76ers – 0 victoire et 4 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 2/03, 99-119 contre les Hornets – 101.8 points marqués et 112.6 points encaissés sur la semaine.
Personne ne s’attendait à ce que les 76ers espèrent beaucoup mieux que la dernière place de la ligue cette saison. D’ailleurs c’est exactement là où ils en sont à ce jour. Peut-on du coup considérer cette équipe comme un flop même si elle a perdu tous ses matchs cette semaine ? Oui, tout à fait. Après un début de saison catastrophique, Philadelphie avec l’arrivée d’Ish Smith en janvier, semblait montrer du mieux. Depuis le mois de février, c’est la descente aux enfers. A la tête d’une série en cours de douze défaites consécutives, les hommes de Brett Brown semblent aujourd’hui avoir perdu la totalité du peu de basket qu’ils avaient. Le jeu n’est pas fluide, le collectif est inexistant, les joueurs ne se trouvent pas et les Sixers enchaînent déculottée sur déculottée. Blessé au tibia, Jahlil Okafor ne joue plus et Ish Smith se retrouve bien seul. L’équipe en plus d’être l’une des plus maladroites de la ligue se fait constamment dominer au rebond par ses adversaires. L’arrivée de Dario Saric dans quelques mois et la possible draft d’un prospect tel que Ben Simmons ou Brandon Ingram, devraient ainsi faire beaucoup de bien à cette franchise pour espérer décoller des bas-fonds dans un futur proche. Pour le moment, il n’y a pas grand chose de positif à retenir de cette fin de saison du côté de la Pennsylvanie.
Mentions spéciales :
New Orleans Pelicans – 0 victoire et 3 défaites – 2 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 5/03, 94-106 contre le Jazz – 91.7 points marqués et 100.0 points encaissés sur la semaine.
Sacramento Kings – 1 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 29/02, 116-131 contre le Thunder – 103.0 points marqués et 110.0 points encaissés sur la semaine.
Brooklyn Nets – 1 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 5/03, 118-132 à Minnesota – 108.8points marqués et 116.1 points encaissés sur la semaine.
Portland Trailblazers – 1 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 6/03, 103-123 à Detroit – 103.8 points marqués et 110.3 points encaissés sur la semaine.
Le top 10 de la semaine
Isaiah Thomas (BOS) – 3 victoires et 1 défaite – 26.8 pts à 53.6%, 3.0 reb, 5.8 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.
Gonflé de confiance suite à sa première participation à un All-Star Game, Isaiah Thomas se sent capable de marquer dans toutes les positions. Sur cette action numéro 1 du top ten hebdomadaire, Marcus Smart mène le jeu. Bloqué par la défense du Jazz, l’arrière temporise. Pendant ce temps, Thomas profite d’une erreur d’inattention de Raul Neto pour couper à toute blinde dans son dos, en direction du panier. Un alley-oop est lancé, mais la passe arrive bien bas au vu de la vitesse à laquelle arrive l’ancien de l’université de Washington. Pas grave pour ce dernier qui chope la balle en l’air en fixant le panier droit dans les yeux, subit un léger contact de Gordon Hayward, provoque la faute, redescend en passant sous le cercle et envoie au dernier moment un tir alleluia de la main gauche (sa main forte) qui rentre avec la planche. Un shoot digne des plus grands acrobates !
Le Shaqtin’ a Fool de la semaine
Nerlens Noel (PHI) – 0 victoire et 4 défaites – 14.0 pts à 57.9%, 4.5 reb, 3.0 ast, 2.0 stl, 0.5 blk et 2.5 to de moyenne sur la semaine.
A l’image de la semaine horrible des 76ers, deux joueurs de Philadelphie sont nominés dans ce Shaqtin’ a Fool. La palme revient à Nerlens Noel. Le pivot reçoit la gonfle au poste, menace de shooter, pénètre, attire la défense et voit son coéquipier Isaiah Canaan esseulé dans le corner. Jusque là tout va bien. Sauf que l’ancien de Kentucky balance un OVNI en direction de son coéquipier. L’une des pires passes da la saison sûrement au vu de combien elle passe plusieurs mètres au-dessus de la tête du meneur de jeu. Brett Brown est dépité. Comme le montre le montage réalisé par l’équipe de TNT, il aurait fallu que Canaan soit trois fois plus grand pour récupérer cette balle. En somme, même un DeAndre Jordan au sommet de son jump n’aurait pas pu rattraper cette praline.
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