Vlade Divac : « DeMarcus Cousins n’était pas content mais je ne l’étais pas non plus »

Alors que DeMarcus Cousins estimait lors de la rencontre de mercredi face à Cleveland que son coach George Karl ne le défendait pas suffisamment par rapport aux arbitres, le pivot des Kings a pété un plomb contre son entraîneur, lui parlant sans filtre sur le banc, mais aussi dans les vestiaires. Voici pourquoi Vlade Divac, aujourd’hui dirigeant à Sacramento a informé à Cousins avant le début de l’entraînement d’hier qu’il pouvait rentrer chez lui, écopant une suspensions pour une rencontre. Le general manager de Sacramento s’est expliqué à SB Nation.

Nous avons fait de notre mieux pour envoyer un message expliquant que certaines choses ne pouvaient pas être tolérées. Il est allé trop loin et nous devions faire quelque chose afin de nous remettre sur la même longueur d’ondes. Je ne connais pas les détails, c’est entre le joueur et le coach et George n’est pas là aujourd’hui, mais vous pourrez lui en parler demain.

DeMarcus joue très bien et très dur cette saison et du coup ses émotions prennent parfois le dessus. Nous voulons lui faire comprendre qu’il doit se contrôler et nous lui avons envoyé un message. C’est un bon gamin. Je déteste faire ça mais je suis le general manager. Il y a des choses que je dois faire. J’aimerais ne pas avoir à le blâmer pour son trop plein d’émotions mais ce serait une mauvaise chose. Nous avons évoqué les faits mercredi, mais je n’ai pas vu ce qu’il s’était passé et je lui ai dit que l’on rentrerait dans les détails le lendemain. Il est venu, on en a parlé, il n’était pas content, mais je ne l’étais pas non plus.

La saison n’est pas terminée. C’est un gars très talentueux qui a énormément progressé cette année et nous allons continuer à travailler avec lui. Je crois en cette équipe. Nous avons du talent. Nous ne sommes pas satisfaits de nos résultats, mais avec quelques éléments de progression nous pouvons définitivement être une équipe capable d’accrocher les playoffs. » Vlade Divac

Un transfert cet été ne semble pas à l’ordre du jour donc, mais difficile de reporter la faute sur George Karl qui n’est clairement pas le premier entraîneur à se prendre le chou avec un Cousins qui semble de plus en plus ingérable.