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Bilan de la semaine : DeMar DeRozan en mode T-Rex !

Cela devient peu à peu une tradition, basket-infos revient sur la semaine NBA écoulée, en mettant en valeur divers joueurs, équipes ou performances qui ont marqué les esprits au cours des sept derniers jours. Voyez ça comme la version 2.0 des tops et flops hebdomadaires. C’est ainsi que chaque lundi, une performance sur une rencontre sera soulignée, pendant qu’un MVP de la semaine sera élu. Mais ce n’est pas tout ! Le bilan de la semaine décidera également de quel coup de cœur, quel tricolore, quel rookie, quel sophomore, quel sixième homme, quel flop ou quelles équipes méritent d’avoir quelques lignes dans cette rubrique. Toutes ces récompenses seront ainsi décernées de manière totalement subjective (mais justifiée), et les débats ou les avis contraires seront clairement les bienvenus. Voici les choix pour la semaine écoulée. Bonne lecture !

 

La performance de la semaine

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Russell Westbrook (OKC) – le 9/03, victoire 120-108 contre les Clippers – 25 points à 9 sur 15 au tir, 11 rebonds, 20 passes décisives.

Si Stephen Curry et Damian Lillard ont tous deux brillé au scoring, il nous semblait néanmoins important de mettre en valeur l’énorme triple-double de Russell Westbrook mercredi face aux Clippers. Il devient du coup le quatrième joueur de l’Histoire seulement a avoir réalisé un triple-double avec au moins 25 points et 20 passes décisives. Oscar Robertson l’a fait trois fois, Magic Johnson deux fois et Isiah Thomas une fois. Comme points de comparaison, il y a pire ! Ce 30e triple-double en carrière le place aujourd’hui au rang des spécialistes du domaine. Maladroit ces derniers temps dans le money-time, Westbrook a peut-être réussi à transformer son rôle en distribuant la gonfle plutôt qu’en la croquant. C’est un Marsupalimi de ce niveau-là qu’il faudra au Thunder pour espérer faire quelque chose en playoffs tant l’implication des role players en difficulté est primordiale pour cette équipe d’OKC.

Mentions spéciales :

Stephen Curry (GSW) – le 7/03, victoire 119-113 contre le Magic – 41 points à 14 sur 24 au tir dont 7 sur 13 à 3-points, 13 rebonds, 3 passes décisives, 4 interceptions.

Damian Lillard (POR) – le 8/03, défaite 116-108 contre les Wizards – 41 points à 12 sur 25 au tir dont 6 sur 13 à 3-points, 5 rebonds, 11 passes décisives.

DeMar DeRozan (TOR) – le 12/03, victoire 112-104 contre le Heat – 38 points à 13 sur 26 au tir, 10 rebonds, 7 passes décisives, 2 interceptions.

Giannis Antetokounmpo (MIL) – le 13/03, défaite 109-100 à Brooklyn – 28 points à 12 sur 16 au tir, 11 rebonds, 14 passes décisives, 4 interceptions, 2 contres.

 

Le MVP de la semaine

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DeMar DeRozan (TOR) – 3 victoires et 0 défaite – 31.0 pts à 50.0%, 6.0 reb, 3.0 ast, 2.0 stl, 0.3 blk et 4.0 to de moyenne sur la semaine.

Il est vrai que Stephen Curry aurait vraiment pu encore une fois décrocher le trophée de MVP de la semaine. Cela dit, il a pu bénéficier à ses côtés d’un Klay Thompson très fort pour mener les Warriors à un sans faute. DeMar DeRozan a fait la même avec les Raptors de son côté, sauf que lui n’a pas vraiment été aidé par un Kyle Lowry à seulement 37.0% au tir. C’est ainsi l’ancien d’USC qui décroche ce trophée honorifique pour la première fois cette saison. Il faut dire que sa performance face à Miami (38 points à 13 sur 26 au tir, 10 rebonds et 7 passes décisives) a de quoi faire saliver. Il permet ainsi à Toronto d’être actuellement solidement installé à la 2e place de la conférence Est malgré de très bons rushs des poursuivants que sont les Celtics, les Hornets ou les Hawks. L’arrière semble donc bien chaud en vue des playoffs !

Mentions spéciales :

Stephen Curry (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 30.5 pts à 51.8%, 5.5 reb, 5.8 ast, 2.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Kemba Walker (CHA) – 4 victoires et 0 défaite – 27.8 pts à 53.8%, 5.0 reb, 6.8 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Klay Thompson (GSW) – 4 victoires et 0 défaite – 26.8 pts à 51.3%, 4.8 reb, 1.0 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 0.8 to de moyenne sur la semaine.

LeBron James (CLE) – 3 victoires et 1 défaite – 26.0 pts à 52.1%, 7.8 reb, 5.8 ast, 0.5 stl, 0.5 blk et 3.5 to de moyenne sur la semaine.

 

Le coup de cœur de la semaine

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Dwight Howard (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 16.3 pts à 74.2%, 14.3 reb, 2.3 ast, 0.7 stl, 1.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

Au vu de l’énorme triple-double qu’il a réalisé hier, Giannis Antetokounmpo n’était pas loin de mériter ce trophée honorifique pour la troisième fois consécutive. Cela dit, Houston a réussi à garder la tête hors de l’eau cette semaine en l’emportant deux fois sur trois à l’extérieur, malgré un James Harden pas franchement inspiré en terme de scoring (32.2% au tir). Heureusement, le barbu a pu trouver du soutien en la personne de Dwight Howard, hyper dominant sous les panneaux lors des septs derniers jours. Son omniprésence au rebond offensif, ses impressionnantes qualités pour monter au cercle tout en puissance et sa capacité à récupérer des alley-oops en ultra-haute altitude ont fait de lui une vraie force pour les Rockets. S’il a bien aidé les siens à s’imposer à Boston vendredi, ses 21 points, 18 rebonds et 2 contres mercredi à Philly s’imposent comme son moment fort de la semaine. Voici pourquoi, le pivot si souvent décrié, remporte pour la première fois cette récompense du coup de cœur.

Mentions spéciales :

Giannis Antetokounmpo (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 20.5 pts à 54.2%, 7.0 reb, 8.5 ast, 2.3 stl, 1.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Devin Booker (PHX) – 0 victoire et 3 défaites – 28.3 pts à 46.5%, 2.0 reb, 5.7 ast, 0.3 stl, 0.7 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Brook Lopez (BKN) – 0 victoire et 3 défaites – 26.3 pts à 67.4%, 5.0 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 4.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

DeAndre Jordan (LAC) – 2 victoires et 2 défaites – 15.3 pts à 84.0%, 14.3 reb, 1.0 ast, 0.8 stl, 2.5 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

Le tricolore de la semaine

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Nicolas Batum (CHA) – 4 victoires et 0 défaite – 14.3 pts à 41.5%, 6.0 reb, 7.0 ast, 1.3 stl, 1.0 blk et 1.5 to de moyenne sur la semaine.

Même s’il connait toujours des petits problèmes d’adresse, Nicolas Batum assume complètement le costume de lieutenant de Kemba Walker dans cette équipe des Hornets qui n’en finit plus d’impressionner en cette fin de saison. Auteurs d’un magnifique rush actuellement, les joueurs de l’équipe de Caroline du Nord peuvent compter sur un Batman au four et au moulin qui à tous les matchs ou presque, fournit des stats minimum de 15 points, 5 rebonds et 5 passes décisives. Un véritable danger d’une polyvalence très importante donc, vu que c’est aussi le Français qui a régulièrement la tâche de stopper défensivement le meilleur extérieur adverse. Nous pouvons désormais l’affirmer, sauf cataclysme, Charlotte ira en playoffs et les performances de Nicolas Batum élu pour la deuxième fois consécutive tricolore de la semaine, n’y sont pas étrangères.

Mentions spéciales :

Evan Fournier (ORL) – 1 victoire et 3 défaites – 18.5 pts à 51.0%, 4.0 reb, 3.5 ast, 0.8 stl, 0.0 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Tony Parker (SAS) – 2 victoires et 1 défaite – 10.0 pts à 42.9%, 2.3 reb, 7.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 2.0 to de moyenne sur la semaine.

Rudy Gobert (UTA) – 2 victoires et 2 défaites – 5.3 pts à 50.0%, 12.3 reb, 2.0 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Axel Toupane (DEN) – 3 victoires et 0 défaite – 7.7 pts à 41.2%, 0.7 reb, 1.3 ast, 1.3 stl, 0.7 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.

 

Le rookie de la semaine

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Devin Booker (PHX) – 0 victoire et 3 défaites – 28.3 pts à 46.5%, 2.0 reb, 5.7 ast, 0.3 stl, 0.7 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

Quoi ? Karl-Anthony Towns n’est pas élu rookie de la semaine pour la deuxième fois consécutive ? Tout à fait. Et après D’Angelo Russell, c’est au tour de Devin Booker de lui griller la politesse. Il était vraiment difficile de procéder autrement de toutes façons tant l’arrière apparaît comme la seule satisfaction d’une équipe de Phoenix souvent très triste à voir jouer. Son duel face à l’autre rookie Emmanuel Mudiay a ainsi tenu toutes ses promesses jeudi (35 unités marquées pour le Sun, 30 pour le Nugget). Ses 32 points face aux Knicks la veille ne sont pas à jeter non plus et en cette fin de saison Devin Booker s’est imposé malgré ses 19 ans, comme le vrai leader offensif de la franchise de l’Arizona. Au centre de l’attention désormais, l’arrière à un avenir très prometteur. Dwyane Wade himself a même été impressionné. Au jeune jouer de confirmer maintenant !

Mentions spéciales :

Karl-Anthony Towns (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 21.3 pts à 56.0%, 11.7 reb, 1.0 ast, 0.7 stl, 1.7 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

Emmanuel Mudiay (DEN) – 3 victoires et 0 défaite – 18.3 pts à 47.9%, 3.0 reb, 4.0 ast, 0.3 stl, 0.3 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

D’Angelo Russell (LAL) – 1 victoire et 2 défaites – 18.3 pts à 44.4%, 2.7 reb, 3.3 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Myles Turner (IND) – 1 victoire et 2 défaites – 14.3 pts à 45.9%, 7.3 reb, 0.3 ast, 0.7 stl, 1.3 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

 

Le sophomore de la semaine

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Andrew Wiggins (MIN) – 1 victoire et 2 défaites – 22.7 pts à 49.1%, 4.3 reb, 2.0 ast, 2.3 stl, 0.3 blk et 3.3 to de moyenne sur la semaine.

Après avoir temporairement laissé la place à Zach LaVine puis à Jabari Parker, Andrew Wiggins revient aux affaires dans la catégorie des meilleurs sophomores de ce bilan. Etant perçu à seulement 21 ans comme l’un des principaux visages du futur de la ligue, les statistiques pourtant impressionnantes de l’ailier semblent aujourd’hui banales tant ce dernier nous a habitués à d’excellentes prestations. Si vendredi, à la surprise de tous, les Wolves se sont imposés à OKC, les 25 points à 11 sur 17 au tir dans la défaite face aux Hornets lundi dernier, resteront comme sa meilleure performance réalisée au cours de la période étudiée. Espérons maintenant que la jeune escouade de Minneapolis tiendra ses promesses dans les années à venir car dans le cas contraire, il sera très difficile pour Wiggins de construire sa légende au sein d’une franchise qui ne s’impose pas.

Mentions spéciales :

Jabari Parker (MIL) – 3 victoires et 1 défaite – 19.8 pts à 50.9%, 6.0 reb, 0.8 ast, 1.8 stl, 0.3 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Aaron Gordon (ORL) – 1 victoire et 3 défaites – 15.5 pts à 59.1%, 8.8 reb, 1.8 ast, 1.3 stl, 0.8 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Julius Randle (LAL) – 1 victoire et 2 défaites – 15.0 pts à 51.5%, 9.3 reb, 1.0 ast, 1.3 stl, 0.0 blk et 3.0 to de moyenne sur la semaine.

JaMychal Green (MEM) – 2 victoires et 2 défaites – 14.5 pts à 43.4%, 10.3 reb, 1.3 ast, 1.0 stl, 1.3 blk et 2.3 to de moyenne sur la semaine.

 

Le sixième homme de la semaine

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Hassan Whiteside (MIA) – 1 victoire et 2 défaites – 16.3 pts à 52.6%, 13.3 reb, 0.7 ast, 0.7 stl, 3.0 blk et 1.0 to de moyenne sur la semaine.

Pour la première fois depuis la création du bilan de la semaine, un joueur arrive à s’imposer trois fois de suite dans la catégorie du meilleur sixième homme. Effectivement, comment choisir quelqu’un d’autre que Whiteside au vu de la façon dont il a su appréhender son nouveau rôle en sortie de banc dans la franchise floridienne ? Véritable intimidateur sous les panneaux grâce à ses longs segments, le pivot peut également scorer, comme il l’a fait avec 23 points dans le défaite du Heat face aux Bucks mercredi. Cela dit, nous retiendrons principalement la prestation qu’il a livrée dans le seule victoire de Miami cette semaine, durant laquelle Hassan Whiteside avec 14 points, 13 rebonds et 7 contres a tout éclaboussé face aux Sixers. Malheureusement pour lui, l’intérieur de 26 ans, semble hors course pour le trophée de meilleur sixième homme de l’année au vu du trop grand nombre de matchs qu’il a débutés pendant la première partie de la saison. Nul de doute cependant qu’un bon parcours en playoffs le consolerait totalement !

Mentions spéciales :

Enes Kanter (UTA) – 1 victoire et 2 défaites – 14.0 pts à 72.0%, 12.7 reb, 0.0 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Lance Stephenson (MEM) – 2 victoires et 2 défaites – 17.5 pts à 50.9%, 6.4 reb, 4.0 ast, 0.8 stl, 0.5 blk et 1.8 to de moyenne sur la semaine.

Derrick Williams (NYK) – 1 victoire et 2 défaites – 15.3 pts à 58.6%, 3.7 reb, 2.0 ast, 0.3 stl, 0.0 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Michael Beasley (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 13.7 pts à 54.8%, 3.7 reb, 0.0 ast, 1.0 stl, 0.7 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

 

Le joueur flop de la semaine

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Deron Williams (DAL) – 0 victoire et 3 défaites – 10.0 pts à 26.7%, 4.0 reb, 7.0 ast, 1.0 stl, 0.3 blk et 2.7 to de moyenne sur la semaine.

En terme purement statistiques, Deron Williams n’est pas le plus mauvais joueur de la semaine au vu du nombre de caviars qu’il arrive tout de même à distribuer malgré sa méforme. Néanmoins, les résultats des Mavericks sont en ce moment catastrophiques et il est évident que l’on attend davantage du meneur de jeu que de la plupart des joueurs cités plus bas (mis à part peut-être Danny Green mais les résultats des Spurs sont en sa faveur). Hyper maladroit, l’ancien Net aujourd’hui âgé de 31 ans, semble porter le poids des vieilles blessures sur son dos et ses choix offensifs sont plus que jamais critiquables. Les playoffs sont aujourd’hui loins d’être assurés pour les Mavs et si D-Will ne retrouve pas rapidement son tir, il pourrait bien plonger son équipe dans une sale situation. Sans aucun doute la déception de la semaine donc, même si les prestations affichées par Kyle Singler et Randy Foye en disent long sur le niveau actuel des role players du Thunder.

Mentions spéciales :

PJ Tucker (PHX) – 0 victoire et 3 défaites – 3.7 pts à 17.6%, 3.3 reb, 1.0 ast, 0.7 stl, 0.0 blk et 0.7 to de moyenne sur la semaine.

Kyle Singler (OKC) – 1 victoire et 2 défaites – 4.3 pts à 23.5%, 2.7 reb, 0.7 ast, 0.0 stl, 0.0 blk et 0.3 to de moyenne sur la semaine.

Randy Foye (OKC) – 1 victoire et 2 défaites – 4.3 pts à 26.7%, 2.7 reb, 2.0 ast, 0.7 stl, 0.3 blk et 1.3 to de moyenne sur la semaine.

Danny Green (SAS) – 3 victoires et 1 défaite – 5.5 pts à 25.7%, 3.5 reb, 1.3 ast, 1.8 stl, 0.5 blk et 0.5 to de moyenne sur la semaine.

 

L’équipe top de la semaine

Charlotte Hornets – 4 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/03, 125-109 contre les Rockets – 118.3 points marqués et 107.0 points encaissés sur la semaine.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Hornets remportent pour la deuxième fois consécutive le trophée d’équipe top de ce bilan hebdomadaire. Intraitables à domicile, Charlotte semblait bénéficier d’un calendrier un poil plus compliqué que celui de Golden State et la belle série en cours (7v-0d) de l’équipe qui n’a laissé aucune chance aux Rockets à la maison samedi, confirme une fin de saison en trombe. Si Kemba Walker mène ses troupes, Marvin Williams (excellent en ce moment), Nicolas Batum, Al Jefferson, Courtney Lee, Jeremy Lin et Cody Zeller apportent tous leur pierre à un édifice extrêmement bien fondé par Michael Jordan et Steve Clifford. Il ne manque ainsi plus grand chose à ces Hornets pour décrocher l’avantage du terrain en playoffs car si Boston enchaîne bien depuis quelques temps, Miami parait un poil plus en difficulté. Passer un tour en postseason était un objectif qui semblait complètement inaccessible il y a encore quelques semaines à Charlotte. Pourtant, vu ce que le collectif montre depuis quelques temps, les chances de voir cet espoir devenir réel augmentent aujourd’hui de façon significative. Michael Jordan doit se frotter les mains.

Mentions spéciales :

Golden State Warriors – 4 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 11/03, 128-112 contre les Blazers – 121.3 points marqués et 108.8 points encaissés sur la semaine.

Denver Nuggets – 3 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/03, 116-100 contre les Wizards – 114.0 points marqués et 96.3 points encaissés sur la semaine.

Toronto Raptors – 3 victoires et 0 défaite – 0 match joué à l’extérieur – victoire la plus significative le 12/03, 112-104 contre le Heat – 106.7 points marqués et 99.7 points encaissés sur la semaine.

Cleveland Cavaliers – 3 victoires et 1 défaite – 3 matchs joués à l’extérieur – victoire la plus significative le 13/03, 114-90 contre les Clippers – 114.3 points marqués et 113.8 points encaissés sur la semaine.

 

L’équipe flop de la semaine

Dallas Mavericks – 0 victoire et 3 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 7/03, 90-109 contre les Clippers – 97.0 points marqués et 107.7 points encaissés sur la semaine.

Alors que les probabilités de voir Dallas en playoffs dans moins d’un mois étaient très importantes au moment du All-Star Break, ces dernières s’amenuisent de plus en plus maintenant que l’exercice 2015-16 approche de son terme. Si Deron Williams a été élu déception de la semaine, il n’est pas le seul responsable de cette descente aux enfers (8e de la conférence Ouest et seulement deux victoires d’avance sur le Jazz). Peu inspirés offensivement, les Mavs sont également à la peine dans la raquette (pire équipe au contre sur la période étudiée) où Zaza Pachulia, après un bon début de saison, montre de nombreux signes de fatigue. L’arrivée de David Lee qui apporte une présence précieuse malgré un faible temps de jeu pour relayer le pivot Géorgien ne suffit pas, sachant que la défense n’a jamais non plus été sa spécialité. Si l’on ajoute à tous ces paramètres l’adresse très moyenne (39.3% au tir) d’un Wes Matthews bien loin de ses standards actuellement, on comprend aisément que Dirk Nowitzki, du haut de ses 37 ans, ne puisse pas tout faire. Pourtant, l’intérieur allemand n’est pas avare en efforts. Ses 25.7 points à 55.8% au tir et ses 7.0 rebonds de moyenne par match sur la semaine en sont la preuve. Rien que pour honorer la carrière du grand Dirk, Dallas se doit d’aller en playoffs, mais pour s’en assurer, il faudra rapidement montrer autre chose.

Mentions spéciales :

Washington Wizards – 0 victoire et 3 défaites – 0 match joué à domicile – défaite la plus significative le 12/03, 100-116 à Denver – 100.7 points marqués et 115.4 points encaissés sur la semaine.

Sacramento Kings – 0 victoire et 4 défaites – 3 matchs joués à domicile – défaite la plus significative le 13/03, 99-108 contre le Jazz – 105.5 points marqués et 112.5 points encaissés sur la semaine.

Phoenix Suns – 0 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 9/03, 97-128 contre les Knicks – 103.7 points marqués et 122.4 points encaissés sur la semaine.

Brooklyn Nets – 0 victoire et 3 défaites – 1 match joué à domicile – défaite la plus significative le 11/03, 89-95 à Philadelphie – 96.0 points marqués et 102.7 points encaissés sur la semaine.

 

top10 Le top 10 de la semaine

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Josh Richardson (MIA) – 1 victoire et 2 défaites – 14.7 pts à 60.4%, 2.3 reb, 2.0 ast, 1.7 stl, 0.3 blk et 0.0 to de moyenne sur la semaine.

S’il n’a pas été cité au rayon des meilleurs sixièmes hommes de la semaine, Josh Richardson n’était pourtant vraiment pas loin des mentions spéciales. Si ses capacités offensives se dévoilent au fur et à mesure que la saison avance, le rookie sait aussi faire le spectacle et l’action numéro 1 de ce top 10 montre bien à quel point l’arrière a de la dynamite dans les jambes. Avec ce départ main gauche face à un Tyler Ennis pris de vitesse en tête de raquette, avant de décoller d’un appel un pied au dessus-d’un Greg Monroe qui n’avait plus qu’à sourire pour la photo, Richardson livre le plus gros poster d’une semaine pourtant riche. Boum !

 

betisier Le Shaqtin’ a Fool de la semaine

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James Harden (HOU) – 2 victoires et 1 défaite – 24.3 pts à 32.2%, 5.0 reb, 7.3 ast, 1.3 stl, 0.7 blk et 3.7 to de moyenne sur la semaine.

Quitte à paraître insistant sur la défense d’un James Harden qui se dit satisfait de ses performances dans ce secteur depuis quelques temps, son manque d’investissement semble pourtant souvent flagrant de ce côté-là du terrain. Ainsi, Shaq n’a pas hésité à mettre en valeur dans son bêtisier deux actions du Rocket au cours desquelles encaisser un panier semblait bien être la dernière de ses préoccupations. Sur la première, il regarde passer un Derrick Rose lancé à toute vitesse, baissant les bras avant même d’avoir essayé quoi que ce soit. Sur la deuxième, Harden semble simplement reprendre son souffle, les mains sur les genoux, laissant à DeMar DeRozan un gigantesque couloir pour aller exploser vers le cercle. Si l’attaque des Rockets fonctionne plutôt bien, le manque d’intensité défensive est réellement leur plus gros point faible. Et s’ils arrivent à se qualifier en playoffs (ce qui n’est encore absolument pas fait), on ne donne pas cher de leur peau au vu du peu de préoccupations que semble avoir la majorité des joueurs de JB Bickerstaff dans le secteur mis en cause.

 

ranking Le classement à ce jour

Classement Est

Classement Ouest

 

A lundi !

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