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La vingtaine tricolore : Nicolas Batum, Rudy Gobert, Boris Diaw et Ian Mahinmi chauds pour les playoffs !

Toutes les deux ou trois semaines basket-infos vous parlera des douze Français qui évoluent à ce jour dans la grande ligue : Tony Parker, Boris Diaw, Rudy Gobert, Ian Mahinmi, Evan Fournier, Alexis Ajinça, Kevin Séraphin, Nicolas Batum, Joakim Noah, Joffrey Lauvergne, Axel Toupane et Damien Inglis. Ainsi, dans cette rubrique, vous pourrez régulièrement lire ce que deviennent nos tricolores de l’autre côté de l’Atlantique. L’idée est de revenir sur la période étudiée et d’en dégager un MVP, tout en évaluant les autres dans une certaine tendance. Bonne lecture !

 

Le MVP

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Nicolas Batum (CHA) – 7 victoires et 3 défaite – 18.5 pts à 46.9%, 5.7 reb, 6.9 ast, 0.6 stl, 0.2 blk, 2.1 to en 34.3 min de moyenne sur la quinzaine.

Plus encore qu’à Portland, Nicolas Batum a une importance capitale dans le dispositif de Charlotte. Impressionnant de régularité depuis Noël, l’ancien Manceau marque les esprits en cette fin de saison. Véritable créateur du jeu des Hornets devant Kemba Walker, plutôt spécialiste de la création de son propre shoot, l’ailier peut aussi scorer quand il le faut. Il le prouve avec les quatre fois où il a dépassé la barre des 20 points au cours de la vingtaine. Le triple-double qu’il a réalisé face aux 76ers est également là pour souligner sa polyvalence. Alors qu’il décrochera sans doute un contrat max cet été, Nicolas Batum aura très bientôt l’occasion de briller sur la grande scène des playoffs. Au rythme où tournent les Hornets en ce moment, notamment grâce à son talent, il pourrait y faire sensation !

 

 

En forme

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Evan Fournier (ORL) – 4 victoires et 7 défaites – 16.6 pts à 46.4%, 2.1 reb, 1.7 ast, 1.0 stl, 0.0 blk, 1.6 to en 32.4 min de moyenne sur la quinzaine.

Lui ne fera pas les playoffs dans dix jours, mais pourtant sa belle fin de saison laisse présager le meilleur. Si le Magic n’a plus rien à espérer, Evan Fournier tout comme le reste de des coéquipiers, joue l’intégralité des rencontres à fond. Cette équipe d’Orlando a d’ailleurs montré de belles choses sur la vingtaine et a même remporté 4 de ses 5 derniers matchs. Repositionné ailier, le tricolore a pu à nouveau montrer quel talent il avait et ses 25 points face aux Pacers ont encore une fois confirmé ses qualités offensives. Apprécié par Scott Skiles également pour sa défense, Fournier semble avoir réussi à atteindre ses deux objectifs tatoués sur ses poignets : jouer avec intensité et régularité. A ce rythme de progression, il pourrait bien encore passer un cap l’an prochain !

 

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Rudy Gobert (UTA)7 victoires et 4 défaites – 7.2 pts à 49.2%, 11.5 reb, 1.1 ast, 0.6 stl, 2.1 blk, 2.1 to en 29.3 min de moyenne sur la quinzaine.

C’est certain que quand l’on voit le nombre de points que score Rudy Gobert par match, on pourrait être tenté de faire la fine bouche. Cela dit, le système de jeu offensif du Jazz ne semble pas fait pour lui et bien souvent le pivot ne peut pas faire mieux que récupérer les miettes après les shoots manqués des extérieurs. D’ailleurs, en parlant de présence dans la peinture, l’ancien choletais se pose là ! Moins de 30 minutes de jeu par rencontre, plus de 11 rebonds et plus de 2 contres ! Vous l’avez compris, Gobert est la tour de contrôle de Salt Lake City et même s’il ne reçoit que peu de ballons en attaque, son énergie lui permet constamment de percer aux yeux des observateurs : 37 rebonds en deux rencontres pour lui, fin mars ! Le Français devrait avoir pas mal de boulot d’ici la fin de sa saison car même si le Jazz est pour le moment en position favorable en vue des playoffs, rien n’est encore acquis, loin de là, et les Rockets sont à l’affût. Un premier tour face à San Antonio, Golden State ou OKC ne sera pas non plus chose aisée. Gobzilla n’est donc pas prêt de se reposer !

 

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Ian Mahinmi (IND) – 5 victoires et 4 défaites – 11.8 pts à 62.0%, 7.6 reb, 1.8 ast, 0.9 stl, 0.9 blk, 2.1 to en 30.3 min de moyenne sur la quinzaine.

Sauf énorme faux-pas des Pacers sur les cinq rencontres qu’il leur reste à jouer, Ian Mahinmi fera les playoffs dans une dizaine de jours. Une grande réussite pour lui, propulsé titulaire de son équipe pour la première fois de sa carrière. Si son bilan de la saison est très bon, celui de sa dernière vingtaine l’est encore plus. Ses qualités défensives ne sont plus à prouver et il s’est également imposé comme une bonne solution de secours offensive dans la peinture enchaînant trois matchs consécutifs à plus de 18 points. Doté de très bonnes mains, il tire à une adresse très respectable et fait souvent les bons choix. A ce jour, il y a de grandes chances qu’Indiana affronte Toronto ou Cleveland pour le premier tour de la postseason. Dans chacune de ces deux oppositions, Mahinmi aura pas mal de taf, mais lui aussi pourrait largement gagner en visibilité.

 

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Boris Diaw (SAS) – 6 victoires et 2 défaites – 8.1 pts à 57.4%, 3.6 reb, 1.1 ast, 0.1 stl, 0.4 blk, 1.4 to en 19.9 min de moyenne sur la quinzaine.

Depuis le All-Star break, Gregg Popovich fait pas mal confiance à David West, ce qui forcément, enlève du temps de jeu au Français Boris Diaw à San Antonio. Ceci dit, lors de cette vingtaine, le Président a fait comprendre qu’il ne fallait pas l’enterrer trop vite et qu’il comptait bien jouer un rôle dans la postseason. Propulsé dans le starting five dans la victoire marquante face aux Warriors, l’ailier-fort en plus de très bien défendre, a inscrit 14 points tout en captant 8 rebonds et en pesant dans tous les secteur du jeu. Le capitaine tricolore peut-il être la clé dans une possible opposition entre Spurs et Warriors en finale de conférence ? Coach Pop connaît bien son escouade et dans cette partie d’échec, il a déjà avancé un pion nommé Boris Diaw.

 

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Alexis Ajinça (NOP) – 4 victoires et 5 défaites – 11.2 pts à 46.7%, 6.0 reb, 0.6 ast, 0.7 stl, 0.8 blk, 2.2 to en 22.0 min de moyenne sur la quinzaine.

Ayant tout fait pour revenir au plus vite de sa blessure au plexus qui l’empêchait de respirer et et qui l’a forcé à manquer dix rencontres, Alexis Ajinça a fourni de beaux efforts. Ceux-ci ont payé puisque profitant de la blessure d’Anthony Davis, l’ancien Strasbourgeois a enfin obtenu le temps de jeu qu’il semble mériter depuis un moment. Face aux Pacers l’intérieur a ainsi battu son record de points en saison (22), mais il a aussi capté 9 rebonds. Son match de dimanche face aux Nets (16 points et 4 contres) fut également très bon. Peut-être a-t-il enfin tapé dans l’œil d’Alvin Gentry ? Quoi qu’il arrive, vu que l’on ne sait pas si ce dernier restera coach des Pelicans l’an prochain et que ceux-ci ne disputeront pas les playoffs, il n’y a pour le moment aucune certitude. Quand Anthony Davis reviendra, Ajinça pourrait bien être obligé une énième fois de tout reprendre à zéro. On ne le lui souhaite pas.

 

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Joffrey Lauvergne (DEN) – 4 victoires et 7 défaites – 8.8 pts à 56.8%, 4.5 reb, 0.8 ast, 0.2 stl, 0.3 blk, 0.7 to en 19.1 min de moyenne sur la quinzaine.

Vu que les Nuggets n’ont plus rien à jouer cette saison, Mike Malone fait davantage de place aux jeunes. Forcément Joffrey Lauvergne et Axel Toupane (nous en parlerons plus bas), font partie des grands bénéficiaires de cette situation. L’intérieur a ainsi pu cumuler deux rencontres à au moins 15 points et deux rencontres à au moins 10 rebonds au cours de la dernière vingtaine. Véritable pile électrique, l’intensité qu’il apporte sur le terrain est plutôt louable dans cette équipe dotée d’un bon nombre de jeunes prometteurs. Même si le secteur intérieur est bouché à Denver, Lauvergne semble mériter une réelle place de role player en NBA, dans le Colorado ou ailleurs… !

 

 

Satisfaisants

Tony Parker (SAS) – 7 victoires et 1 défaite – 10.6 pts à 41.6%, 2.5 reb, 6.6 ast, 0.6 stl, 0.4 blk, 2.5 to en 28.8 min de moyenne sur la quinzaine.

C’est peut-être sévère de classer Tony Parker au sein de cette tendance, tant il a fait pour les Spurs encore cette saison et tant il a su répondre présent dans la plupart des matchs importants disputés par son équipe. Sa perf face aux Blazers (18 points, 16 passes décisives) est sûrement l’une des plus accomplies de sa campagne, et son nombre de caviars montre bien le nouveau rôle qu’il a dans cet effectif texan 2.0. Vrai chef d’orchestre et régulateur de tempo, il gère les systèmes à merveille pour nourrir comme il se doit Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge & Co. Même si cela ne se voit pas dans les stats, c’est une saison très sérieuse que réalise le Français et son QI basket devrait une nouvelle fois être très utile en vue des playoffs pour Gregg Popovich qui pour le moment, profite des derniers matchs de la saison pour régulièrement mettre son meneur de jeu au repos.

 

 

Discrets

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Axel Toupane (DEN) – 4 victoires et 7 défaites – 3.7 pts à 42.9%, 1.8 reb, 0.7 ast, 0.3 stl, 0.2 blk, 0.5 to en 17.0 min de moyenne sur la quinzaine.

Tout est rose en ce moment pour Axel Toupane. Après avoir très vite convaincu les dirigeants des Nuggets, l’arrière a pu signer un véritable contrat NBA suite à vingt jours de test. Son rêve devient donc réalité et le nouveau joueur de Denver profite de chaque miette de cette fin de saison sans enjeu pour l’équipe du Colorado. Jouer 17 minutes par match dans la plus grande ligue du monde lorsque l’on jouait en D-League il y a un peu plus d’un mois; ça n’a pas de prix ! Du coup, même si ses stats sont discrètes sur la vingtaine (24 points cumulés sur les deux derniers matchs cela dit), Toupane a réussi son pari, d’autant plus que sa défense plait beaucoup à Mike Malone. A lui maintenant d’assurer cet été lors des Summer Leagues et du training camp afin de continuer à grimper les marches.

 

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Damien Inglis (MIL) 1 victoire et 6 défaites – 2.3 pts à 31.6%, 2.3 reb, 0.9 ast, 0.1 stl, 0.4 blk, 0.4 to en 6.3 min de moyenne sur la quinzaine.

Présent dans rubrique « dans le dur » depuis le début de la saison, Damien Inglis en sort enfin. Ses deux passages en D-League lui ont semble-t-il fait du bien et Jason Kidd ne l’oublie désormais plus constamment au bout du banc. Même s’il fut affiché trois fois en DNP au cours de la période étudiée, le progrès est flagrant ! Ayant joué 22 minutes face aux Grizzlies en début de vingtaine, l’ailier en a profité pour battre plusieurs records en carrière avec 10 points, 5 rebonds et 2 contres. Inglis prend donc confiance dans l’effectif de cette équipe du Wisconsin. L’expérience qu’il engrange en ce moment pourrait ainsi être décisive en vue des épreuves qui l’attendent cet été. C’est tant mieux !

 

 

Dans le dur

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Kevin Séraphin (NYK) – 3 victoires et 6 défaites – 5.6 pts à 43.8%, 4.4 reb, 1.0 ast, 0.2 stl, 0.8 blk, 0.8 to en 14.6 min de moyenne sur la quinzaine.

Il y a un peu de mieux dans la situation de Kevin Séraphin qui a cette saison, connu le fond du sceau dans une équipe New Yorkaise en péril. Avec son arrivée l’été dernier, difficile pourtant d’en vouloir à l’intérieur guyanais tant le contexte présent autour des Knicks semble particulier (pour ne pas dire catastrophique). Retenons néanmoins qu’en cette fin de saison, il joue de plus en plus et l’ancien Wizard semble encore avoir beaucoup de choses à montrer dans la grande ligue. Un départ de Big Apple pourrait donc être un futur à envisager sérieusement. En attendant, finissons sur une note plus légère avec ce moment où Séraphin a percuté involontairement un fan un peu trop excité pour son retour à Washington.

 

 

 A l’infirmerie

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Joakim Noah (CHI) – 29 victoires et 15 défaites – 4.3 pts à 38.3%, 8.8 reb, 3.8 ast, 0.6 stl, 1.0 blk, 1.8 to en 0.0 min de moyenne sur la saison.

Touché à l’épaule, Joakim Noah ne jouera plus cette saison. Il a survécu à la trade deadline du côté de Chicago et le pivot dans sa dernière année de contrat, patientera en toute logique à l’infirmerie des Bulls jusqu’à cet été… En attendant la free agency.

 

 

A dans deux semaines !

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