Kobe Bryant sur son manque d’ouverture avec ses coéquipiers et coachs : « J’étais occupé »

On sait à la fois tout et rien de Kobe Bryant. Si on sait qu’il a été l’un des travailleurs les plus acharnés et l’un des joueurs les plus talentueux de l’histoire, peu peuvent affirmer réellement connaître le personnage. Lui-même a d’ailleurs déjà déclaré qu’il n’avait aucun ami proche.

Nous resterons toujours le 1/2 punch, le duo little-man/big man le plus énigmatique, controversé et dominant de l’histoire des Lakers et de la NBA. Voilà, je l’ai dit. Je l’ai dit. Vous pouvez le tweeter, le mettre sur Instagram, sur Snapchat. Shaquille O’Neal

Certes, mais pense-t-il vraiment connaître son ancien coéquipier ?

Hum, je ne suis pas sûr.

Son dernier coach (et l’un de ses premiers coéquipiers il y a 20 ans) a lui une réponse assez intéressante :

J’ai l’impression que je le connais autant qu’il veuille que je le connaisse. Byron Scott

Lorsqu’on lui demande pourquoi il ne s’est jamais davantage ouvert à ses coéquipiers et coaches :

J’étais occupé. J’étais occupé à étudier le jeu. Ce n’est pas quelque chose que je faisais sciemment. J’étais juste tellement occupé à étudier et à m’améliorer, c’est ce que je faisais la plupart du temps.

L’affaire dite du « Colorado » en 2003 l’a également poussé à se renfermer.

Il y a eu un avant et un après Colorado. Et après le Colorado, Kobe a tout fermé. J’aimerais que chacun puisse voir le gars qui est venu avec moi à Sacramento pour le Make-A-Wish d’un gamin, ça c’est le vrai Kobe. Le Colorado a obscurci cette partie pendant un moment. Son ami Kevin Frazier, co-présentateur d' »Entertainment Tonight »

Kobe n’a fait confiance à personne pendant un moment. Il est passé en mode Mamba. Il a commencé à réaliser que les gens n’allaient pas le regarder comme ils regardaient Michael Jordan. Il a commencé à accepter son rôle de méchant. Je ne peux pas souligner assez à quel point le Colorado l’a changé. Cela l’a rendu moins indulgent, c’était : « Voilà ce que je suis. C’est moi. C’est à prendre ou à laisser ». Brian Shaw

Mike Wise d’ESPN s’est rappelé de quelques paroles prononcées par un jeune Kobe Bryant le 20 avril 1998, et qui résume finalement parfaitement le n°24. Alors que le joueur s’apprête à prendre l’autoroute 405 en direction de Santa Monica sous le soleil de Los Angeles et au volant de sa BMW, il répond rapidement à une question :

Les gens parlent toujours d’ajustement et de qui je vais laisser entrer dans mon cercle privé. Mais je n’ai pas vraiment besoin de cercle privé.

via ESPN