Basketball Manager: Ma partie, Episode 18
StillBallin s’est collé au jeu de simulation de gestion sportive « Basketball Manager » qui offre la possibilité à son possesseur d’enfiler le costume de General Manager d’une franchise NBA. Alors qu’il teste cette réplique version balle orange de Football Manager pour la première fois, le chroniqueur a décidé de relever l’un des défis les plus relevés de l’histoire de la célèbre ligue américaine: faire gagner un titre aux Timberwolves de Minnesota.
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La période des matchs amicaux touche enfin à sa fin. Sota s’échappe de cet échauffement avec un bilan de 2 victoires pour 3 défaites. Un score relativement prometteur qui n’est cependant pas révélateur de quoi que ce soit en cette période de pré-saison.
Mon assistant GM, Tommy Gillepsie, me signale que seul un nombre de quinze joueurs est autorisé dans l’effectif à l’entame de la saison régulière et que nous dépassons cette limite d’une tête. On en a 16. Je passe quelques minutes à essayer de refourguer Adreian Payne sans me faire entuber mais j’échoue encore une fois. Il va falloir que je licencie quelqu’un.
Payne et Lorenzo Brown, mon troisième meneur, sont les deux dernières roues du carrosse. Payne est celui qui encombre le plus mon effectif en raison de son poste et du risque de le voir se plaindre de son manque de temps de jeu. Mais il est aussi bien plus cher à renvoyer que Brown. Payne a encore deux années fermes sur son contrat pour 2 millions par saison, tandis que le bail du discret point guard plafonne à un peu moins d’un million jusqu’à l’été prochain et n’est que très partiellement garanti (à hauteur de 10%).
Ce dernier me satisfait plutôt bien dans ce rôle de meneur de secours. Lorenzo Brown n’est pas assez bon (et conscient de cela) pour réclamer des minutes mais juste suffisamment pour pouvoir être mis sur le terrain quelques instants sans faire rire l’assistance. C’est aussi d’avantage un passeur qu’un scoreur, ce qui est toujours moins risqué pour le bon fonctionnement d’une équipe quand on parle d’un point guard.
Brown constitue un filet de sécurité minimum peu onéreux et peu gênant pour ce poste en cas de blessures ou d’indisponibilités. Avec le réputé fragile Ricky Rubio, l’antique Andre Miller et le nouveau-né Tyus Jones que je ne veux pas cramer et qui risque d’être envoyé régulièrement en D-League, ce genre de choses me pend aux nez. Et je veux éviter autant que possible d’avoir à mettre Zach LaVine à la mène par crainte de le voir tomber amoureux de ce rôle (avoir souvent le ballon et être le responsable de l’attaque sont autant de liqueurs sucrés susceptibles d’enivrer celui qui y goûte).
Mais lâcher 4 millions pour me défaire d’un joueur, Adreian Payne, que j’espère encore pouvoir transférer ou insérer dans un échange (celui que je pourrais être amené à monter pour Kevin Martin par exemple) plutôt que 10% d’un seul million est certainement trop douloureux. J’imagine aussi que je perdrai quelques points auprès du proprio, d’autant plus qu’il m’avait prévenu de la nécessité de gérer finement les finances. Je clique sur le profil du meneur, déroule le menu « Action » pour enclencher le licenciement. Ne te retourne pas, Lorenzo. Va, vis, deviens.
Quelques journalistes me demandent où je vois les Wolves à la fin de saison pour vérifier si la pré-saison m’a fait changer d’avis, si Andrew Wiggins doit déjà être considéré comme le franchise player de l’équipe ou encore si je comptais transférer Ricky Rubio. Je m’applique à répondre à ces questions avec la docilité d’un jeune écolier même si je pense qu’elles n’ont pas beaucoup d’intérêt pour le moment. Elles sont inévitables quand le coup d’envoi de la saison n’est qu’à deux clics.
Le premier véritable match de la saison a donc lieu contre les Pacers d’Indiana qui jouent avec Paul George en ailier fort. Assez rapidement dans la partie, la balle est donnée au poste bas à Wiggins qui prend régulièrement le dessus sur Monta Ellis, grâce à son avantage de taille et ses longues enjambées. Quelques balles perdues idiotes me hérissent le poil mais la balle circule bien. Le spacing est là, toujours à défaut d’être véritablement bien exploité.
Par contre, Shabazz Muhammad n’arrive pas à suivre les déplacements de CJ Miles et deux paniers à trois points bien douloureux me sont tombés sur la tête. Le dernier était sur un passe de Paul George qui s’était un peu trop facilement joué de Nemanja Bjelica, comme il l’avait déjà fait un petit peu avant, cette fois pour marquer lui-même le panier. Saunders réagit sans tarder en faisant rentrer Gorgui Dieng à la place du serbe.
La mi-temps arrive bien vite. Les Pacers ont la main sur la rencontre mais les Loups sont loin d’être décrochés. Paul George a poursuivi son festival face à Dieng mais de l’autre côté du terrain, le sénégalais a une fois ou deux pu lui rendre la pareille, dans la raquette ou sur rebond offensif. Cependant plus le match avance, moins la balle circule de notre côté.
Je m’énerve un peu en voyant mes joueurs être bien trop statiques autour du porteur du ballon, me dit que ce n’est encore que le début de la saison. L’entente entre Ricky Rubio et les intérieurs est déjà assez agréable à contempler même si les shoots ne rentrent pas toujours. En vrai, la saison NBA est a déjà consumé pratiquement toute sa vie et Karl-Anthony Towns y est meilleur et plus adroit qu’il ne l’est présentement dans le jeu. Difficile d’en vouloir à Basketball Manager, le Towns du réel a dépassé les attentes qu’on lui avait mises dans les jambes. Et pourtant elles étaient hautes. Virtual Tony Tone n’est pas aussi adroit mais il demeure très bon.
Zach LaVine est assez crispant avec sa sélection de tirs parfois dénuée de sens. Mais il en rentre plus qu’on aurait pu le deviner au regard de leurs difficultés, ce qui m’agace peut-être autant que de le voir les prendre. Comment le pousser à mieux choisir ses shoots s’il les mets malgré tout? Je secoue la main comme un abruti quand Wiggins claque un dunk dans le trafic, tire une grimace idiote quand Rubio s’écrase contre un écran et que le placement approximatif de Dieng se conclue par un layup de George Hill.
Je vois dans les petites bulles qui apparaissent ponctuellement sur le côté de l’écran que Flip Saunders n’arrête pas de reprendre ses joueurs sur la mollesse de leur repli défensif. Une de ces bulles m’indique aussi que Wiggins me paraît fatigué. C’est bien compréhensible, il s’est beaucoup démené des deux côtés du terrain. Bjelica met un corner three. Un peu plus tard, il reçoit à nouveau la balle dans le coin, fait sauter le défenseur arrivé en catastrophe d’une feinte de tir, se lance vers le cercle et glisse une passe à Garnett caché sous le panneau. Je suis content comme le méchant d’une bande dessinée qui voit son plan machiavélique arriver à bon port.
On est derrière avec quatre points de retard à la moitié du dernier quart-temps, possession Pacers. On n’a jamais été relégué à plus de sept points mais également jamais à moins de deux depuis le premier quart. Ce match semble bien être de ceux frustrants au possible où on a l’impression d’avoir l’adversaire au bout des doigts mais qu’agripper les quelques centimètres manquants demeure impossible quoi qu’on fasse. Ce sentiment rageant qu’un seul puissant coup de rein suffirait mais que celui-ci est au-dessus de nos forces. Il n’en serait peut-être pas ainsi si notre défense ne fuyait pas comme un panier percé.
Les secondes restantes meurent peu à peu et finissent par disparaître au moment où résonne le buzzer de fin de match. Défaite 112-106. Wiggins a mis 21 points, Kevin Martin 15 et Muhammad 14. Rubio a lâché 9 passes, cinq rebonds, deux steals et une bonne défense. Paul George et CJ Miles ont été cinglants, avec 31 points pour le premier et 22 pour le second. Rodney Stuckey a joué les diablotins avec 14 points en sortie de banc à 5/7 aux tirs.
Ce fut un bon match. On voit la structure 4 extérieurs-1 intérieur perdurer et l’attaque trouvait un pas mauvais nombre de positions ouvertes ou bien exploitables. Mais tout ça reste largement perfectible. Certains joueurs bien placés n’ont jamais vu la couleur du ballon, des pertes de balles insensées ont éclot ici et là, et l’attaque s’est trouvée bloquée au moins six ou sept fois. La défense, elle, pue la jeunesse ou le manque de savoir-faire à plein nez. Saunders l’a senti et a fait jouer Garnett et Towns ensemble un peu plus longtemps que ce qui est normalement prévu.
Conscient du travail qu’il y a encore à accomplir pour cette équipe avant de pouvoir poser sur Twitter un screen montrant Minnesota vainqueur de l’O’Brien Trophy, je décide de mettre les doigts dans la section « Entraînements » et en caler quelques uns spécifiques à certains joueurs.
La distribution des devoirs a commencé avec Shabazz Muhammad à qui j’ordonne de passer du temps à bosser sa défense collective extérieure (placement, rotations, aides, etc…). Et comme il n’y a pas de raison, je fais de même avec Kevin Martin. Nikola Pekovic et Damjan Rudez auront la joie d’être chargé de réserver des séances de travail supplémentaires à la défense collective intérieure. Pour Andrew Wiggins et Gorgui Dieng, ce sera le catch and shoot à trois points et pour Zach LaVine, les fondamentaux du basket (ceci n’est pas une vanne).
Je laisse les vieux et les rookies tranquilles, les premiers pour préserver leurs vieilles carcasses osseuses et les seconds parce que réaliser la transition entre leur ancien championnat et la NBA est déjà un suffisamment gros morceau à digérer. Et si Kevin Garnett se plaint de sa trop faible charge de travail, il n’aura qu’à utiliser ce temps libre pour donner des leçons aux autres intérieurs du roster.
Concernant Ricky Rubio, je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Évidemment, l’entrainement spécifique concernera le scoring. Mais quelle façon de scorer exactement? Le maestro catalan est mauvais partout quand il doit lui-même mettre un panier. La question est de savoir, quelle arme entre l’attaque du cercle, le pull-up jump-shot à mi-distance et le catch and shoot à trois points (le pull-up longue distance étant l’une des actions les plus difficiles, il paraît être un objectif un peu trop irréaliste pour lui), apportera le plus à son jeu et au jeu de l’équipe, une fois améliorée?
La première réponse qui vient à l’esprit est le « trois en réception de passe », notamment pour générer le maximum de spacing possible. Une solide partie du jeu Wolves est consacrée au jeu poste bas de Wiggins, Towns et Muhammad, donc une sérieuse progression de l’espagnol à longue distance optimiserait grandement notre potentiel collectif. L’ennui, c’est que Rubio bosse ce shoot depuis longtemps et que les résultats ont du mal à se faire sentir. Je suis pratiquement persuadé que Basketball Manager a prévu dans ses codes que l’espagnol avait déjà atteint son plafond de ce côté-là et qu’il ne ferait jamais mieux que ses 30% habituels.
Néanmoins, certains analystes statistiques ont fait apparaître que le meilleur indicateur pour savoir si un joueur avait le potentiel pour devenir un artilleur longue distance fiable était le pourcentage de lancer-francs (Kawhi Leonard ou encore Serge Ibaka, par exemple, affichaient en effet de bons pourcentages sur la ligne de réparation avant de passer de mauvais à bon shooteur). Rubio tourne à 80% en carrière.
Mais il a déjà 25 ans et aucun signe d’amélioration à son actif. Que faut-il en penser? Doit-on persévérer ou éviter de gaspiller d’avantage de temps sur cette question ? La corrélation entre la réussite aux lancers-francs et le potentiel de shooteur à trois points n’est après tout pas automatique. Par curiosité, je regarde l’historique des pourcentages à 3pts de Jason Kidd, fameux meneur devenu bon shooteur sur le tard. Ce n’est que la trentaine largement passée qu’il s’est montré efficace dans l’exercice. L’espoir existe donc mais ce long temps de gestation en vaut-il le coup? Peut-être que ça arrivera plus tôt pour Rubio mais aussi peut-être que ça ne viendra que plus tard encore, voire pas du tout.
L’autre inconvénient de dépenser son crédit temps sur ce geste est que celui-ci intervient quand Rubio ne tient pas le ballon, ce qui dans mon plan de jeu ne doit être le cas que 30 à 45% du temps. Il serait donc peut-être plus pertinent de le faire bosser quelque chose qui peut lui servir pendant la majorité du match plutôt que l’inverse. Et ça pourrait être bigrement intéressant.
Balle en main, Rubio illumine le jeu. Il illumine le jeu malgré le handicap que constituent ses défaillances au scoring. Un meneur de jeu doit visualiser les opportunités de marquer (les siennes et celles de ses coéquipiers), cibler les meilleures et si aucune n’est suffisamment intéressante, les créer. Rubio a cela d’incroyable qu’il parvient à trouver beaucoup de bonnes opportunités alors même que sa faiblesse au drive et au shoot lui en ampute automatiquement un sérieux petit paquet et l’empêche d’attirer les défenses sur lui pour démarquer et servir un partenaire. Imaginez donc quel impact pourrait être le sien si on lui descellait ces opportunités?
Le Corbeau n’aurait pas besoin de devenir un implacable enfileur de paniers, seulement d’être suffisamment bon pour sanctionner les défenses qui se permettraient de lui laisser de l’espace pour se concentrer sur les autres Wolves. Suffisamment bon pour constituer une menace à surveiller et placer les adversaires face à des dilemmes défensifs qui créeraient inévitablement des failles dans leur structure. Face à toutes ces possibilités, Rubio se retrouverait comme un jongleur qui peut enfin utiliser ses deux mains.
Il n’y a rien de mieux qu’un arrière au drive dévastateur capable de scorer au cercle à volonté. Les pourcentages de réussite sont souvent assez élevés et de plus, encore rehaussés par la palanquée de fautes et donc de lancer-francs que provoque irrémédiablement le fait de s’aventurer si près du panier avec une lueur déterminée dans le regard. Le drive a également cette force d’attirer les défenses dans cette zone de scoring à haute efficience qui est aussi la zone la plus éloignée de l’autre zone la plus efficiente du jeu, celle des 3pts, de sorte que défendre l’une ouvre presque mécaniquement l’autre.
Malheureusement, Rubio est un finisseur lamentable au cercle (31,7% l’an dernier -47,9% la saison précédente moins touchée par les problèmes physiques- dans un secteur où on regarde de travers un joueur qui affiche du 50%). Il est grand (1,93m) et long (2,00m d’envergure de bras) pourtant, mais vraisemblablement pas suffisamment explosif et vertical pour ça. Et puis il a les bouts des doigts de guingois quand il s’agit de marquer (alors que pour faire des passes, pas de problème. Allez comprendre).
Comme pour le catch-and-shoot longue distance, j’ai du mal à imaginer qu’il n’a pas répété des milliers de fois ces gestes tant ils pourraient être importants pour son jeu. Et que cela a servi quasiment à rien. Est-il donc judicieux de persister dans cette voie qui ressemble méchamment à une impasse?
Il pourrait compenser sa maladresse en provoquant des grappes de fautes mais non, ce n’est pas le cas. Pas assez explosif et athlétique peut-être. Pas assez agressif sûrement. Peut-être est-ce cet aspect du jeu que je devrai l’amener à travailler en priorité? Mais est-ce une bonne idée de pousser ce joueur déjà si souvent touché par les blessures à aller chercher le contact, notamment auprès des mastodontes des raquettes? De plus, un défenseur intelligent prend un peu moins de risque dans son effort de perturbation du shoot adverse quand il sait que le joueur qui va au panier n’est de nature pas très adroit.
Depuis un an ou deux, je suis assez intrigué par son pull-up jumper à mi-distance. Je n’ai pas vu des milliers de matchs des Wolves mais parmi ceux qui me sont passés sous les yeux, j’ai eu l’impression que le meneur réussissait ce genre de tir à une bien meilleure fréquence que ce qu’on pouvait attendre d’un piètre scoreur tel que lui.
Je saute dans les stats détaillées du joueur pour vérifier ça. Le Corbeau affiche un magnifique 57,8% de réussite dans l’exercice en 2014/15. Malheureusement ce chiffre s’appuie sur un tout petit échantillon de 19 tirs à cause des 22 ridicules rencontres qu’il a disputé l’an passé. Je me replie sur la saison précédente pour avoir un peu plus de matière et trouve un solide 46% de réussite sur 56 tirs (0,7 tentés par match en moyenne). Le volume de tirs reste un peu faible mais on a bien une tendance assez intéressante qu’on pourrait peut-être exploiter. Par curiosité, je regarde sur internet ce qu’est devenu le pull-up de Ricky dans la réalité. 55,6% en en tentant un peu plus d’un par match. Punaise. L’espagnol nous cache en fait une très belle arme secrète au scoring. Peut-être devrait-il chercher un peu plus souvent ce type d’actions, il se ferait un peu moins vanner sur son incapacité à mettre des paniers.
Tiendrais-je là le soupçon de scoring qui permettrait à Rubio de punir les défenses qui lui laissent un peu trop de mou pour se concentrer sur les quatre autres Wolves, de rendre plus difficile à défendre les pick’n’rolls qu’il met en œuvre et plus simplement de constituer une menace offensive qui ne peut plus être ignorée ?
Je ne suis pas convaincu qu’on retrouve un aussi bon chiffre dans Basketball Manager pour ce qui est censé être la même saison mais je me contenterai assez facilement d’un solide pourcentage entre 45 et 55%. Ça sera toujours plus respectable que dans tous les autres secteurs du scoring pour lui. Le mid-range pull-up jumper n’est pas une arme très prisée parce que c’est un tir assez difficile à l’efficacité incertaine et qui a peu de chances d’engendrer des lancers francs. Mais dans le cas de Rubio, son incurie dans l’attaque du cercle et le shoot à trois-points rééquilibrent le débat au profit de ce geste.
J’aime assez ce move quand il est maîtrisé. Il ne nécessite pas de schéma de jeu très élaboré pour être créé contrairement au catch-and-shoot (un pick’n’roll peut suffire), ni d’un spacing optimal pour être vraiment efficace comme le drive. Qu’importe aussi le talent défensif du pivot d’en face, habituel point d’ancrage de la défense adverse. La seule problématique de ce shoot est qu’il est techniquement difficile à planter régulièrement. Mais quand le joueur est suffisamment adroit à ce jeu, c’est létal. Dans le cas de Rubio, c’est aussi une action qui est compatible à son jeu de manière générale parce qu’elle est réalisée balle en main. Rubio a aussi ce côté virevoltant qui lui ouvre toujours un peu d’espace à mi-distance, juste assez pour décocher ce tir.
Je règle l’entrainement spécifique du meneur sur ce geste pour affermir le talent entrevu et plonge dans les consignes pour lui indiquer d’utiliser un peu plus souvent ce tir (mais pas trop, hein). On verra bien ce que ça donne.
A suivre.
StillBallin (@StillBallinUnba)
Ne te retourne pas, Lorenzo. Va, vis, deviens. Ca m'a tué haha
Sinon c'etait l'un des episode les plus complet depuis le debut ! Enorme