Thon Maker a confiance en ses qualités

Thon Maker est une des grosses interrogations de la draft, lui qui a décidé d’aller jouer au Canada et qui a eu peu l’occasion de se montrer, et multiplie donc les workouts. Et quand on lui demande ce qu’il a appris de ses 8 premiers workouts, il affiche une bonne confiance

« Que je suis plutôt bon. (sourire) Oui, je suis pas mauvais. Je suis béni d’être dans cette situation. Donc je dois juste continuer de bosser. »

Annoncé comme un phénomène il y a quelques années et futur premier choix de la draft, il a payé sa décision de rentrer au Canada pour jouer à Orangeville Prep où il y a affronté des adversaires bien moins forts et pour beaucoup de scouts il a même stagné. Ces workouts sont donc décisifs pour lui, qui assure ne pas s’être préoccupé d’avoir été à l’époque le joueur numéro 1 du pays, mais qui désormais doit se vendre après avoir été un peu oublié

« Je ne me préoccupais pas trop d’être classé numéro 1. Ce qui me préoccupait c’était de progresser constamment. Quand je suis allé au Canada c’était pareil, personne ne parlait de moi, donc je vois ça de la même façon. Personne ne parle de vous et vous devez trouver un moyen de continuer de progresser. Je l’ai fait et c’est comme ça que j’en suis arrivé là. Le Canada a assurément était positif pour moi parce que cela m’a aidé à réaliser que j’avais besoin de continuer de progresser. Et pour que les gens continuent de penser à moi, j’avais besoin de simplement continuer de m’améliorer. Le Canada m’a permis de le faire. Je suis devenu plus costaud, j’ai joué à plusieurs postes et je suis capable de mettre ça en pratique désormais. »

Le but pendant ses workouts c’est notamment de montrer ce qu’il est capable de faire face à des intérieurs d’un meilleur niveau qu’en High School et plus costauds que lui. Il y a des interrogations sur son manque de puissance pour jouer au poste de pivot en NBA.

Via ESPN