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Al Jefferson: « Souvent les équipes ne savent pas comment défendre sur un gars comme moi »

Hier Al Jefferson a été présenté à la presse par les Pacers, lui qui a rapidement trouvé un accord avec eux pour 30 millions de dollars sur 3 ans. Tout s’est fait très vite puisque lorsque les Pacers ont appelé son agent le premier juillet, il a sauté sur l’offre.

« Je n’ai parlé à personne d’autre. C’était juste les Pacers. A ce stade de ma carrière je me suis mis dans une position où je peux aller où je veux pour autant que ce soit ce qui est le mieux pour moi, et pour gagner. Pour moi aucune équipe ne correspondait mieux. C’était simplement une évidence. » Jefferson

Les Pacers souhaitent profiter à fond de ses qualités de scoreur, notamment au poste bas

« Il était un cauchemar pour nous, vraiment, lors des deux dernières années, même quand Roy (Hibbert) était là. C’est un scoreur qui a fait ses preuves au poste bas. C’est un gars qui force les prises à deux et si vous essayez de défendre sur lui avec un seul joueur, il a déjà montré qu’il pouvait scorer. » Nate McMillan

Ce recrutement a tout de même surpris puisque les Pacers ont clairement annoncé qu’ils voulaient jouer vite, ce qui ne correspond pas du tout au style de jeu du pivot.

« Nous allons tirer profit de ses qualités en post up. Je ne dis pas que nous sommes les Showtime Lakers, mais ils avaient un pivot du nom de Kareem (Abdul-Jabbar) et ils étaient une équipe qui courait. » McMillan

Malgré une saison moyenne par rapport aux précédentes (Il a tourné à 12 points à 48.5%, 6.4 rebonds et 1.5 passe), Jefferson a confiance en ses qualités.

« J’ai l’impression que je suis rare. La plupart du temps les équipes ne savent pas comment défendre sur un gars comme moi. Ce n’est plus comme c’était lorsque je suis arrivé dans la ligue où vous aviez un ailier fort et un pivot qui pouvaient tous les deux jouer au poste bas. Maintenant il vous faut un plan de jeu pour stopper ça. Je ne connais pas beaucoup de pivots remplaçants dans la ligue qui veulent m’affronter lorsque je suis en bonne santé (sourire). Cela ne me dérangeait pas de sortir du banc l’an passé. C’est quelque chose que j’avais l’habitude de faire lorsque je suis arrivé dans la ligue. J’aimais sortir du banc car j’avais l’opportunité de voir comment le jeu se déroulait. » Al Jefferson

Via Indy Star et NBA.com

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