Rudy Gay : « L’année dernière, j’avais l’impression d’être en prison »
Après avoir exprimé son mécontentement et reçu une réponse de Vlade Divac via la presse, Rudy Gay, à Rocklin (Californie) pour son camp de basket, a annoncé dans une interview à ABC10 qu’il avait enfin discuté avec le GM et vice-président des Kings.
J’ai parlé à Vlade. Je ne peux pas dire que depuis lundi les choses aient changées, mais nous avons un peu de temps pour commencer à faire changer les choses.
Arrivé via un transfert en provenance de Toronto le 9 décembre 2013, Rudy Gay ne cesse d’entendre son nom cité dans les rumeurs de transfert (il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas demandé à être tradé) depuis que la saison s’est terminée le 13 avril dernier.
C’est bien de savoir que des gens vous veulent, il faut ressortir le positif de la situation. J’ai toujours été engagé envers cette équipe, ça n’a jamais été un problème avec moi. J’ai été engagé auprès de la ville, de l’équipe et de mes coéquipiers. Je n’ai jamais laissé tombé mes coéquipiers. Ca n’a jamais été un problème. Je suis un professionnel. Des choses dans le passé ne m’ont pas plu et je l’ai dit haut et fort, mais je pense que si rien ne va se passer, ils devraient le dire. À ce moment de ma carrière, je veux juste être heureux. J’ai parlé à Vlade et on essaie de faire en sorte que ça arrive.
En 2015-16, les Kings ont remporté 33 victoires, leur meilleur bilan depuis la saison 2007-08, mais le goût d’inachevé était bien présent pour les joueurs comme pour le management, les deux camps en attendant bien plus vis-à-vis de l’effectif en place. La tension dans le vestiaire, les désaccords avec George Karl et le « drama » constant n’ont pas aidé l’équipe à s’équilibrer au cours de la saison.
L’année dernière, j’avais l’impression qu’on m’avait enlevé le tapis de sous les pieds. J’avais l’impression d’être en prison, d’être coincé. Je ne peux pas laisser ça se produire à nouveau.
Libéré d’une douleur au tendon d’Achille qui l’avait ralenti la saison passée, Gay va connaître son 4ème head coach à Sacramento en 2016-17. Il avait déjà côtoyé Dave Joerger à Memphis (il était alors assistant de Lionel Hollins).
C’est un nerd du basket. Je respecte les choses qu’il a faites cette année à Memphis. Malgré les blessures, ils ont quand même fait les playoffs. Je ne peux pas vous dire qu’il réussira là où ses prédécesseurs ont échoué, surtout avec cette équipe, je ne peux pas prédire ça. Mais j’espère.
via ABC10