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La raison du succès des Spurs selon Gregg Popovich

Si le 19 mars dernier Tim Duncan, relégué sur le banc au profit de Boris Diaw face aux Warriors (il ne jouera que 8 minutes durant ce match), n’a pas fait de scandale malgré son statut de futur Hall of Famer, c’est parce qu’il jouait aux Spurs. Aux Spurs de Gregg Popovich.

Je sais que ça a été dur pour Tim. Mais lui et Pop ont investi assez de temps dans cette relation pour être capables d’être vrais et honnêtes et de faire face à ces circonstances difficiles. C’est ce qui permet à Pop d’être dur quand il coache ces gars, de leur dire la vérité comme il l’a voit, et ensuite d’être prêt à entendre la vérité comme eux la voient. R.C. Buford (GM)

On est donc loin de l’image du tyran antipathique que Pop aime parfois entretenir avec les médias.

Les gens décident ce qu’ils pensent voir en vous. C’est comme être dans une course politique. Vous lisez le programme du parti et les gens le répètent encore et encore comme ce truc avec moi à la fin des quarts-temps. Je m’amuse avec ça.

Et si l’équipe n’a plus raté les playoffs depuis 16 années consécutives (!), c’est grâce à la continuité et la confiance mutuelle mise en place depuis 22 ans entre Peter Holt (propriétaire), R.C. Buford (GM) et lui-même selon Pop :

C’est collégial, participatif, donc au fil des années cela nous permet de prendre des décisions qui, si elles n’étaient pas les meilleures, peuvent être absorbées car on ne rejette la faute sur personne. Donc on passe à autre chose. Beaucoup d’organisations, pour une raison ou pour une autre, ne prennent pas le temps d’en arriver là. Donc est assez chanceux.

Avery Johnson, dont Popovich a un jour dit devant tout le vestiaire qu’il était le pire défenseur qu’il avait jamais vu, a une belle métahpore pour résumer le duo Buford/Popovich.

Pop et R.C. sont des fours, pas des micro-ondes. Ils peuvent attendre quand ils savent que ça vaut le coup.

via ESPN

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