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Derrick Favors favori à une prolongation devant Rudy Gobert ?

Selon Tony Jones (Salt Lake Tribune), si Utah prolonge un joueur d’ici au mois d’octobre, « ce sera quasi-sûrement Derrick Favors ». L’ailier-fort (16.4 points, 8.1 rebonds et 1.5 contre de moyenne en 2015-16) pour le moment payé 11 millions de dollars par saison, sera free agent au terme de la saison 2017-18 s’il ne prolonge pas. Le Jazz arrive à une période cruciale où les choix de la franchise seront déterminants.

Gordon Hayward (qui sera payé 16 millions de dollars en 2016-17) sera free agent s’il sort de son contrat actuel l’été prochain (ce dont personne ne doute puisque cela lui permettrait de signer un contrat max), Rudy Gobert sera free agent avec restriction en 2017 s’il n’est pas prolongé avant, Rodney Hood et Dante Exum le seront de leur côté l’été suivant dans les mêmes conditions.

Après l’époque Karl Malone et John Stockton, le Jazz a connu quelques années correctes, surtout avec Deron Williams et Paul Millsap. Ils ont fait un excellent boulot dans la construction de cette équipe actuelle, mais c’est aujourd’hui le moment clé. Hayward peut partir, Gobert est éligibile à une extension. Le front office doit prendre des décisions maintenant pour le long-terme. Ils doivent montrer qui ils sont, et les joueurs doivent montrer qu’ils méritent que l’on construise autour d’eux. Eric Pincus, spécialiste du salary cap NBA pour Basketball Insiders

La semaine dernière, Utah a envoyé Tibor Pleiss aux 76ers pour justement créer de l’espace dans le salary cap. En se débarrassant de l’Allemand (3 millions de dollars), le Jazz est passé 12 millions de dollars en-dessous du cap. Plusieurs choix s’offrent désormais à Dennis Lindsey, le GM. Garder l’argent, attendre la deadline de février ou encore prolonger soit George Hill soit Favors. Et entre les deux, le dernier partirait donc favori.

Donner plus d’argent à Favors maintenant servirait à ajouter un ou deux ans à son contrat. En gros, transférer Pleiss a permis de récupérer de l’argent qui pourrait aider à garder Favors. S’ils ne le prolongent pas, je ne suis pas certain que cela ait été un deal qui en valait la peine. Eric Pincus

Le salary cap allant exploser dans les saisons à venir (94 millions en 2016-17 puis 102 millions en 2017-18), Lindsey pourrait ensuite signer de gros chèques. L’infirmerie remplie l’année dernière, l’équipe avait gagné 40 matchs, son potentiel pour la saison à venir est donc très prometteur.

On rappelle en outre que les négociations entre le Jazz et Rudy Gobert (9.1 points, 11 rebonds, 1.5 passe et 2.2 contre de moyenne en 2015-16) avaient été mise entre parenthèses pour les JO. Le Français, qui sera payé 2.1 millions de dollars en 2016-17 s’il ne prolonge pas avant, offre, si la situation n’évolue pas avant l’été prochain, une bonne dose de flexibilité à son équipe. À suivre…

via Salt Lake Tribune

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