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Jeff Van Gundy : « Yao était clairement meilleur que Dwight Howard »

Coach de Yao Ming et des Rockets de 2003 à 2007, Jeff Van Gundy est revenu, à l’occasion de l’intronisation au Hall of Fame du géant chinois (2,29m), sur ce qui faisait de ce dernier un joueur si spécial au sein de la ligue entre 2002 et 2011, année de sa retraite.

La différence entre Shaq et Yao était bien plus petite que le fossé que Yao a créé entre lui et le meilleur pivot après lui. Dwight Howard. Regardez ces matchs, étudiez les stats, c’était une domination complète et totale. Ce n’est pas pour taper sur Howard, qui a eu une immense carrière. Mais Yao était clairement meilleur. Sa taille, son jeu au poste, son pourcentage aux lancers-francs le rendaient quasiment indéfendable. Et Dwight Howard était triple défenseur de l’année.

Yao a gagné le vestiaire avec sa personnalité, son talent et son éthique de travail. Dans son approche implacable du travail et de la préparation. Yao était différent de tous les joueurs que j’avais coachés. Qu’il ait bien joué ou pas, que nous ayons perdu ou non, ça n’avait pas d’importance. Sa préparation ne changeait jamais. Pas une seule fois. Parmi les plus gros travailleurs avec qui j’ai été associé, Yao se tient tout en haut de la liste.

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 Anecdote amusante, Yao était selon Van Gundy tellement poli sur le terrain qu’il devait parfois lui-même faire du trashtalk à sa place.

Une fois, on avait perdu T-Mac dans le 5 et on avait un difficile back-to-back contre les Lakers et les Warriors. Yao se baladait face à Kwame Brown mais la fatigue s’installait. Ce n’était jamais facile de bouger sa grande carcasse d’un côté à l’autre du terrain. Yao en était à 35 points en fin de 3e quart-temps et il était cuit, avait du mal à respirer, il était aux lancers-francs. Brown s’est retourné vers notre banc et a crié à notre assistant coach (Patrick Ewing) : « Ton gars est crevé ! ». Yao l’a entendu et n’a rien dit. Aucune réaction. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je lui ai crié : « Bien sûr qu’il est fatigué, il est fatigué car il t’a botté le cul tout le match ».

via SBNation

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