Thaddeus Young : « De loin la meilleure équipe dans laquelle j’ai été »
Marié et père de deux enfants, Thaddeus Young a décidé de ne pas acheter de maison à Indianapolis cet été. Transféré par les Nets contre le rookie Caris LeVert (20e choix, Michigan 2012-16) début juillet, le vétéran de 28 ans commence à un peu trop connaître le business.
Il avait acheté une maison à Philadelphie, où il a joué ses 7 premières saisons NBA, puis un appartement à Brooklyn, où les Wolves -qui l’avaient récupéré dans un trade à 3 équipes à l’été 2014- l’avaient transféré en février 2015. Alors forcément, 4 équipes en 2 ans, ça calme l’envie d’investir.
Les Nets veulent reconstruire doucement et je ne rajeunis pas.
Pourtant, le 12e choix de la draft 2007 formé 1 an à Georgia Tech garde espoir de pouvoir s’installer durablement chez les Pacers.
Je peux amener des choses qui ne sont pas palpables dans le jeu. Je fais beaucoup de choses très bien, rien d’exceptionnellement bien. J’ai plusieurs facettes, je peux aller au rebond, scorer, passer, intercepter, défendre. Je peux amener de l’énergie quand l’équipe en a besoin.
J’ai été dans quelques équipes avec de bons joueurs, mais c’est de loin la meilleure équipe dans laquelle j’ai été en termes de « noms » présents dans l’effectif.
Pour le remplacement de Frank Vogel, Nate McMillan, Young, diplômé en Business Administration et qui s’imagine travailler dans un front office dans quelques années, peut en effet adopter un rôle similaire à celui de David West avant qu’il ne rejoigne les Spurs l’année dernière.
On a ce vrai poste 4 qu’on recherchait. Dans le jeu d’aujourd’hui, c’est un vrai 4. Il est à l’aise avec le ballon, il shoote bien, ce qui est quelque chose que nous n’avons pas vu à Brooklyn ou Minnesota. Il accepte le défi en défense. Il aime ça. Il devrait nous apporter beaucoup de polyvalence. Il connaît le jeu. Il a l’air d’un garçon discret. Je ne l’ai jamais vraiment vu être très vocal sur le terrain quand on jouait contre lui. Mais il est là depuis début août, et pendant les exercices ils arrêtent les jeunes pour leur expliquer les choses. Ce n’est pas quelque chose que les coachs lui ont demandé de faire. C’est bon de voir des vétérans aider leurs coéquipiers sur comment faire des écrans, que faire une fois que c’est fait, ce genre de choses. Nate McMillan
Capable de rentrer 35% de ses tentatives à 3-points sur une saison (2009-10), il peut aussi descendre à 12% sur seulement 8 tentatives (2012-13). La saison dernière avec les Nets, il a pris 30 trois-points pour un petit 23% de réussite. Après les entraînements, il continue souvent à travailler sur son shoot extérieur, en espérant qu’un coach lui permette de davantage se servir de cette option.
Cela dépend du coach. Certains coachs vous donnent la liberté de faire certaines choses et d’autres non.
On va le laisser en prendre quelques-uns.
via Pacers