14 titres NBA réunis pour l’inauguration d’un playground parisien
A l’initiative de Jane Hartley, ambassadrice américaine en France et de la NBA, le terrain situé dans le complexe Charles Moureu (Tolbiac, Paris XIIIème) a été totalement rénové. C’est le deuxième terrain inauguré par cette collaboration après celui rénové dans le XXème arrondissement l’an passé.
Après des discours du maire du XIIIème arrondissement, Jérôme Coumet, et de l’adjoint aux sports de Paris, Jean-François Martins, l’ambassadrice américaine a insisté sur les valeurs éducatives du sport
« Le sport apporte discipline, persévérance et confiance en soi. Il nous donne le goût de la victoire et nous apprend à perdre avec élégance »
« Aujourd’hui, il est essentiel d’apprendre à travailler avec les autres dans un monde qui change si rapidement et je sais que vous garderez en vous toutes les leçons du basket, tout au long de votre vie »
Robert Horry, lui a souhaité adresser un message aux nombreux enfants présents
« Croyez en vous, travaillez pour devenir une meilleure personne, n’oubliez jamais une chose « si cela peut se passer, je dois le provoquer », n’attendez pas que les autres le fassent à votre place ». Horry
Kareem Abdul-Jabbar a insisté sur l’importance des fondamentaux
« Prenez le temps d’apprendre les fondamentaux, cela demande de la patience mais cela vous permettra d’améliorer votre équipe. Souvenez-vous que vous devez partager vos talents avec vos coéquipiers offensivement et défensivement ». Abdul-Jabbar
Ronny Turiaf est revenu sur ses années à Gonzaga et l’importance des études
« Aux Etats-Unis, la première chose qu’ils m’ont dit, c’est que je devais avoir 12 de moyenne pour pouvoir jouer au basket. J’avais envie de jouer au basket, donc j’ai travaillé dur. C’est nécessaire dans la vie car il faut toujours une sortie de secours » Turiaf
Les jeunes joueurs présents ont ensuite poser des questions aux trois légendes qui se sont prêtées au jeu avec le sourire.
Ainsi Rob Horry est revenu sur son surnom Big Shot Rob
« A la fin des matches, si on perdait d’un ou deux points, l’équation était simple : donnez-moi la balle et je gagnerai le match pour vous » Horry
Kareem Abdul-Jabbar a lui été interrogé sur son souvenir le plus délicat en tant que joueur et sur l’importance de Magic Johnson dans sa carrière
« En 1984, nous jouions les Celtics en Finales, nous avons perdu un match à Boston que nous maîtrisions puis nous avons perdu la série en 7 matches. Nous n’avions encore jamais battu les Celtics en Finales malgré huit tentatives, heureusement que nous avons gagné l’année d’après. Magic ne m’a pas aidé à devenir un meilleur joueur, par contre il a rendu notre équipe meilleure et nous a aidés à remporter 5 titres supplémentaires. J’étais déjà un excellent joueur avant son arrivée mais nous ne gagnions pas à Los Angeles, son arrivée nous a permis d’aller chercher ces titres » Abdul-Jabbar
Les trois légendes se sont ensuite jointes à différents entraîneurs du PUC et de la Domrémy Basket et de la NBA comme Neal Meyer, ancien assistant chez les Clippers, Blazers et Cavaliers pour quelques ateliers avec les jeunes des deux clubs sus-cités.
Vous retrouvez de plus longues interviews d’Abdul-Jabbar, Turiaf et Horry sur Basket Infos dans les jours qui viennent.
Propos recueillis par Hugo Givernaud