Marvin Williams, l’invisible indispensable des Hornets
La draft 2005, ça vous dit quelque chose ? On vous rafraîchit la mémoire dans l’ordre de sélection : Andrew Bogut, Marvin Williams, Deron Williams, Chris Paul, Raymond Felton… Quoi, Marvin Williams, 2e choix ? Et oui, sachez même que Bernie Bickerstaff, à l’époque coach et GM des feus Charlotte Bobcats, qui ont drafté son coéquipier de North Carolina en 5e position, n’aurait pas hésité à prendre Williams en toute première position s’il avait eu ce pick.
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« Quand je suis sorti de la fac, je voulais aller à Charlotte pour rester proche de Chapel Hill (il a joué un an avec les Tar Heels avant de passer pro). Douze ans après je suis vraiment content de jouer et de vivre ici » Williams
Signé en 2014, Williams a ensuite prolongé pour 4 saisons et 54 millions de dollars en juillet dernier. Les strass et les paillettes ne l’entourent pas autant que certains de ses collègues de draft, mais sa valeur sur le marché reste une valeur sûre, tant par son talent que par son attitude. En le signant, Steve Clifford a eu ce qu’il voulait : un ailier-fort capable de shooter à 3-points (40.2% en 2015-16) et polyvalent en défense.
« Il ne dit jamais ‘je peux faire ça’ ou ‘je dois faire ça’. Sa vision du jeu est très orientée sur l’équipe » Steve Clifford
Car on ne reste pas 12 ans dans la ligue par hasard. Huit des 14 lottery picks de cette draft 2005 ne sont actuellement plus dans la ligue. Cet été, Marvin Gaye Williams Jr (30 ans, 2,06m, 107kg, 11.7 points, 6.4 rebonds et 1.4 passe de moyenne en 2015-16) était la deuxième priorité de Charlotte après Nicolas Batum.
« Je n’ai jamais demandé à être LE gars. Je préfère faire partie de quelque chose de plus important. Quand vous gagnez, c’est toujours fun » Williams