Chandler Parsons: « J’ai été ignoré, poussé vers la sortie »
« Durant tout le processus avant d’entamer la free agency, j’ai toujours pensé que Dallas serait l’endroit où j’irai. Je pensais que nous étions d’accord sur le fait que j’allais être là pendant toute ma carrière, et que j’allais prendre ma retraite en tant que Mav. Evidemment la seconde opération lui a donné quelques doutes, et je pense que certaines personnes lui sont rentrées dans la tête à ce sujet. » Parsons
Et ça a été difficile à accepter pour Parsons, puisqu’il était très proche de Mark Cuban
« Nous sommes potes. Nous sommes amis. Oui il était le propriétaire de l’équipe, mais je ne le voyais pas différemment de mes autres amis. Nous avons fait des choses ensemble. Nous apprécions des activités similaires en dehors des terrains. Nous étions des amis qui traînaient ensemble. » Parsons
Il était pourtant prêt à accepter bien moins que le maximum pour rester aux Mavs, mais ces derniers n’étaient pas prêts à y mettre trop de dollars et ils ont tenté de faire le forcing pour qu’il accepte sa player option, inférieure de 6 millions de dollars à ce qu’il pouvait prétendre avec un contrat max. Parsons a trouvé ça presque irrespectueux
« Evidemment ça paraissait bien, mais pourquoi prendre ce risque. Mon inquiétude était la même qu’eux. Vous vous préoccupez de mon genou. Vous ne voulez pas me payer sur le long terme. D’autres équipes vraiment bonnes veulent le faire. Si c’est un trop grand risque pour qu’ils me paient sur 4 ans, c’est un trop gros risque pour moi de refuser une offre de 94 millions de dollars. Cela n’aurait eu aucun sens, et aucun fan, aucun humain, personne de sensé n’aurait fait autrement. » Parsons
Avant ça, ses textos envoyés à Cuban ou encore Dirk Nowitzki, se retrouvaient sans réponse. Cuban a expliqué qu’il ne voulait négocier qu’avec son agent, Dan Fegan, mais l’ailier s’est senti abandonné et poussé vers la sortie.
« C’est la partie la plus étrange pour moi. Ce qu’a fait DeAndre (Jordan) en commençant à se cacher et à ignorer les appels de Mark, c’est en quelque sorte ce qu’a commencé à faire Mark avec moi. Je me suis dit ‘Merde, tu sais quoi ? Je comprends. Nous allons traverser ces négociations. Je sais que la free agency peut-être difficile parfois, mais au bout du compte tu es mon ami. On m’évitait. J’ai été poussé vers la sortie. J’ai été ignoré. C’était tellement bizarre. » Parsons
Pendant plusieurs mois Cuban et Parsons ne se sont pas parlés, à l’exception de quelques textos. Puis avant le début du training camp ils ont décidé de briser la glace et ont dîné ensemble, en amis.
Via ESPN