Passé par une « sombre période », Paul George va mieux et son équipe aussi
Voir les Pacers à la 6ème place de la Conférence Est début février tient presque du miracle quand on sait que l’équipe et son leader Paul George ont connu 2 premiers mois très difficiles (10ème fin décembre). Et puis il y a eu ces 7 victoires en 8 matchs entre fin décembre et début janvier. Indiana a ensuite connu une petite rechute avec 3 défaites consécutives entre le 20 et le 23 janvier mais reste depuis invaincu sur ses 6 derniers matchs.
« C’était une période sombre, difficile pour moi. J’ai eu plusieurs blessures à la cheville. L’équipe ne prenait pas bien. L’alchimie entre moi et Jeff (Teague) n’était pas là où elle aurait dû être. Je suis le gars qui doit être là des deux côtés du terrain, et je ne m’en sentais pas capable physiquement. Donc c’était usant pour moi. J’ai commencé la saison en n’étant pas à 100%, avec quelques blessures ici et là, ça m’a pris du temps de dépasser ça » Paul George
En janvier, George a tourné à 24.5 points à 47.8% aux tirs et 42.3% à 3-points. Avec 4 matchs consécutifs à au moins 30 points à la fin du mois. Peu avant le départ de l’équipe pour Londres le 12 janvier (match contre Denver), le All-Star a eu une révélation.
« J’ai eu une nuit de prière et une matinée pour me ressourcer. Je fais ce que j’aime faire, je suis béni de pouvoir faire ce que je fais. Honnêtement c’est ça qui a fait la différence. Simplement être heureux dans l’instant et apprécier. Maintenant je suis bien physiquement et mentalement.
En début de saison, il avait fallu faire avec un nouveau coach (Nate McMillan) et de nouveaux joueurs (Teague, Al Jeffferson, Aaron Brooks, Thaddeus Young)
On a un peu oublié que c’était une équipe nouvelle. Il fallait être réaliste, les gars ont connu différentes équipes et différents systèmes de jeu avant d’arriver ici. Aujourd’hui on commence à apprendre, à se connaître, à acquérir une identité et une alchimie. C’est la différence. Mes coéquipiers me font entièrement confiance, j’essaie de faciliter le jeu pour eux autant qu’ils essaient de le faciliter pour moi. Ils savent qu’à chaque possession j’essaie d’obtenir la meilleure position pour eux. Si j’ai le shoot, ils me font confiance. Si ce n’est pas le cas, je suis prêt à leur faire la passe et je veux simplement exploiter à fond chaque possession. Ils ont cette confiance en moi » Paul George
via USAToday