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Meilleur scoreur en Espagne, Edwin Jackson ne dirait pas non à un contrat NBA

Dans sa récente liste de joueurs FIBA les plus susceptibles de suivre les traces de Mindaugas Kuzminskas (Knicks) ou Malcolm Delaney (Hawks) en NBA, HoopsHype n’a pas pensé à citer le Français Edwin Jackson. L’arrière de l’Estudiantes (Madrid) s’en est étonné sur Twitter, avant de préciser que sa réaction tenait plus de la taquinerie, même si la NBA reste toujours un rêve pour lui.

« Ce n’était pas sérieux, je déconnais. Je n’étais pas énervé ou quoi que ce soit de ce genre. C’était plus une blague. J’ai toujours voulu aller en NBA, quoi qu’il arrive. Si je n’intéresse que l’Euroleague, ce n’est pas grave. Mais si une équipe NBA appelle, je ne vais évidemment pas le négliger » Edwin Jackson

Cette saison, Jackson tourne à 22.7 points, 3.7 rebonds et 3.1 passes de moyenne (contre 6.6 points à 37.8% la saison dernière avec Unicaja (Malaga), ce qui fait de lui le meilleur marqueur d’ACB et le premier depuis Rudy Fernandez en 2007-08 à dépasser les 20 points par match (l’Espagnol avait rejoint Portland la saison suivante).

« Je sais ce que cela demande de faire ça. Peu importe si vous jouez bien ou pas, vous aurez toujours une opportunité après. Et plus vous jouez bien plus vous aurez une grande opportunité. Il ne faut jamais s’arrêter de travailler. Les choses que vous savez déjà faire, vous devez les maîtriser à la perfection, et celles dans lesquelles vous n’excellez pas, il faut les travailler jour après jour » Edwin Jackson

Sa seule expérience pro américaine, Jackson l’a vécue en 2014 sous le maillot des Celtics en Summer League (6.7 points/match en 12.1 minutes).

« Certains disent que je suis trop petit (1,91m) pour la NBA. Mais je ne suis pas d’accord. Maintenant vous avez des gars comme C.J. McCollum qui font quasiment la taille d’un meneur et Isaiah Thomas, qui est un meneur qui joue quasiment comme un arrière » Edwin Jackson

Jackson, c’est aussi le « petit frère » de Tony Parker, pour qui il a joué 4 ans à l’ASVEL entre 2010 et 2014.

« Je le vois comme mon grand frère. Nous sommes très proches car nous avons tous les deux la double nationalité. Française et américaine, on a beaucoup en commun. On en a toujours voulu plus, notre passion pour le basket. Nos pères étaient tous les deux pros. Nous deux ça remonte à loin donc on est des amis très proches.

Aux États-Unis, ça ne pose pas de problème d’être ambitieux, d’avoir des objectifs et de ne pas avoir peur de parler de votre rêve ou de ce que vous voulez faire. En France, c’est un peu différent. Les gens sont plus timides par rapport à ce qu’ils veulent réaliser. Je peux passer pour quelqu’un d’un peu prétentieux, mais c’est l’ambition, c’est quelque chose pour lequel pour vous êtes prêt à travailler. Quand j’étais plus jeune, les gens ont pris mes ambitions pour quelque chose qui n’était pas toujours bon pour moi, maintenant c’est différent car je m’en sors très bien » Edwin Jackson

via HoopsHype

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