Avec un Justise Winslow de retour à 100%, sky is the limit pour le Miami Heat
Pendant près d’une heure (au lieu des 30 minutes officiellement prévues et avant de prendre des photos pendant une heure de plus) récemment à Charlotte, le natif de Houston Justise Winslow a patiemment répondu aux questions de jeunes espoirs du basket américain.
Première bonne nouvelle, son épaule droite opérée en janvier (déchirure du labrum) est totalement guérie. Les mois de convalescence ont été longs pour celui qui n’avait manqué que 3 matchs lors de sa saison rookie mais dont le compteur de rencontres disputées en tant que sophomore est resté bloqué à 18 rencontres.
« Quand j’ai su que j’allais devoir me faire opérer c’était surréaliste. Je n’avais jamais été blessé aussi longtemps. C’était nouveau pour moi et j’étais un peu nerveux, pas tellement pour l’opération en elle-même mais par rapport à tout le processus derrière. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Finalement j’ai traité cette période comme n’importe quel autre workout. Mes coéquipiers étaient super, ils m’ont aidé à garder le moral. C’était à la fois une bénédiction et une malédiction, mais surtout une bénédiction »
Suite à sa blessure, son équipe va perdre 6 de ses 7 matchs suivants sans lui. Avant d’enchaîner 30 victoires sur les 41 derniers matchs de la saison, ratant les playoffs d’un rien.
« J’étais content pour les gars car ils ont beaucoup travaillé quand personne ne les voyait et qu’au début ça s’est soldé par beaucoup de défaites. Leur jeu et leur éthique de travail m’ont motivé. J’étais derrière à faire des sprints, du vélo. Je savais que je n’allais probablement pas revenir de la saison, mais ils ont continué à me motiver » Justise Winslow
Winslow a aussi découvert le principe de « pleine conscience », qui consiste à « ramener son attention sur l’instant présent et à examiner les sensations qui se présentent à l’esprit, comment elles apparaissent, comment elles durent quelque temps, et comment elles disparaissent ». La pleine conscience est utilisée comme une thérapie ayant pour but de réduire le stress.
« Les experts disent que les vidéos qu’on regarde de nous rentrant tous nos shoots sont parfois plus bénéfiques que d’aller shooter. Se regarder soi-même rentrer 500 shoots est presque plus puissant que d’aller le faire car cela vous apporte de la confiance » Justise Winslow
Autre point important pour gagner en confiance, avoir celle de ses dirigeants. Et c’est le cas pour Winslow avec Pat Riley. Depuis qu’il peut rejouer, l’ailier 10ème choix de la draft 2015 se concentre sur ses progrès en tant que playmaker et sur son jump shot.
Comparé à Kawhi Leonard et Paul George pour sa défense par le nouvel ailier du Thunder lui-même, Winslow considère la nouvelle recrue des Celtics Gordon Hayward comme le joueur qu’il a eu le plus de mal à défendre depuis son arrivée en NBA.
« Il ne fait pas un mouvement de trop. Ce n’est pas un gars qui va rester là à dribbler sans bouger ou à faire des crossovers dans tous les sens. Il va tout de suite à l’essentiel, à ce qu’il essaie de faire. Pas de dribble ni de mouvement superflus. Il est très talentueux et son jeu est simple, de la bonne façon. Il n’y a pas de déchets, vous devez toujours être prêt » Justise Winslow
Cet été, Miami a réussi à re-signer Dion Waiters, James Johnson et Udonis Haslem. De quoi poursuivre le travail entamé à partir de la deuxième partie de saison l’année dernière et aller chercher une place en playoffs autour de Goran Dragic et Hassan Whiteside ? Il y a la place.
via UpRoxx