Papa clown, oncle Magic, playoffs, pression, leadership et garde du corps… Lonzo Ball reste cool
Tant que les clowneries du père n’auront pas de mauvaise influence sur les performances du fils, Magic Johnson ne se mêlera pas des affaires de la famille Ball.
« Je ne vais pas surveiller LaVar. J’ai 15 gars à surveiller. LaVar est adulte et c’est un super père. J’aimerais que vous puissiez le voir avec sa femme (victime d’un AVC en février). La semaine dernière il est venu avec elle, il l’aide à mieux marcher. Et j’ai vu la même chose chez eux.
Il s’amuse avec les médias. Il faut le saluer car il sait comment faire fonctionner sa marque Big Baller Brand. Mais ce n’est pas mon boulot de le surveiller. Maintenant si quelque chose arrive et que cela affecte son fils sur le terrain oui, peut-être que je le prendrais à part pour lui dire. Les gens me demandent si j’ai vu LaVar à la télé hier, non. Est-ce que je vais regarder ? Non. Mes 15 joueurs, c’est tout ce dont je me soucie, et que son fils prenne un bon départ.
« Je ne m’inquiéterais de ce que fait Lonzo en dehors du terrain que si cela affecte son jeu sur le terrain. Actuellement, je trouve ça super. Sa famille est top. Ils sont venus samedi, on a fait un grand pique-nique avec l’équipe. Je crois que Lonzo est un peu fatigué de toute cette hype. Il est comme moi, il veut juste qu’on joue, le match de samedi (ouverture de la pré-saison) à Anaheim sera jouera à guichets fermés ! » Magic Johnson à ESPN
« Magic est comme un oncle, car il est trop vieux pour être mon frère (rire). Je peux aller le voir dès que j’en ai envie. Il est le meilleur meneur de l’histoire » Lonzo Ball
Semblant imperméable à la pression jusque-là, Lonzo Ball devra prouver qu’il le restera quand la saison NBA aura réellement commencé dans moins d’un mois. Cible dans le dos ou pas.
« J’aurai probablement une cible dans le dos oui. Je dois juste faire mon boulot. Je vous adore, mais j’aimerais juste jouer. On se concentre sur un objectif de playoffs. Évidemment le parcours va être difficile mais on a hâte de démarrer » Lonzo Ball
« On doit attendre de voir si cela l’affecte, pour le moment on ne peut pas le dire. On doit attendre. Est-ce que son père en fait trop ? On ne le sait pas pour l’instant. Est-ce que cela gêne Lonzo ? On ne le sait pas pour l’instant. Attendons de voir » Magic Johnson
Meneur à la personnalité plutôt réservée, Ball a toute la confiance de son président, bien plus démonstratif avec ses coéquipiers en son temps mais qui y voit là tout simplement une évolution du jeu.
« Je dois lui apprendre à gueuler sur les gars (rire). Non, je pense que son style est excellent. En fait je suis assez content qu’il ne soit pas comme moi quand je suis arrivé, j’avais des vétérans autour de moi et j’étais obligé d’être comme ça. Lui a des jeunes autour de lui. Le basket est différent aujourd’hui. Pour moi c’est rafraichissant à voir. Donc oui, sa manière d’être un leader est différente de la mienne mais lui aussi veut faire ressortir le meilleur de ses coéquipiers. Et dans la NBA d’aujourd’hui, peut-être que mon style ne fonctionnerait pas. Je ne pense pas que les jeunes aimeraient qu’on soit tout le temps sur eux comme ça.
C’est un leader naturel. Il a été champion d’État (35-0 lors de sa dernière année de lycée et le titre au bout), relancé UCLA, il rend tous les joueurs autour de lui meilleurs. Nous avions besoin d’un leader dans cette équipe et désormais nous en avons un. Tous les soirs il jouera un grand meneur de type Hall of Fame. Mais c’est pour ça qu’il joue, c’est pour ça qu’il voulait être drafté par les Lakers et c’est pour ça que nous l’avons sélectionné » Magic Johnson
À seulement 19 ans, Ball (qui portera ses chaussures pour le premier match de la saison) attire tellement l’attention en dehors des parquets qu’il a engagé un garde du corps pour être sûr de pouvoir se promener sereinement dans les rues de Los Angeles.
« Je suis comme ça depuis toujours donc je ne ressens rien de spécial pour être honnête. Les gens me reconnaissent où que j’aille, mais je ne vais pas rester enfermé à la maison toute la journée, il faut bien prendre un peu le soleil quand on vit à L.A. »