Kobe Bryant explique l’origine du « Black Mamba », donne la réussite dont il est le plus fier et son plus grand regret
S’il y a bien une chose pour laquelle Kobe Bryant a marqué les esprits durant ses 20 années de carrière, c’est son éthique de travail. On ne devrait d’ailleurs pas tarder à assister à la sortie d’un bouquin regroupant les dizaines et les dizaines d’anecdotes de coachs, joueurs ou journalistes faisant foi de sa boulimie de travail. Une marque de fabrique qu’il considère comme sa plus grande réussite.
« Ce qui me rend le plus fier, c’est tout le travail derrière » Kobe Bryant au « Awards Chatter Podcast » (Hollywood Reporter)
Des heures et des heures passées à peaufiner son jeu en tête avec lui-même qui lui laisse aussi parfois un goût amer.
« Mon plus grand regret ? Probablement le temps passé à travailler et passé loin de ma famille » Kobe Bryant
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Au cours du podcast cité plus haut, Bryant est aussi revenu sur son envie de prouver qu’il pouvait gagner sans Shaq au départ de ce dernier pour Miami en 2005…
« Ça me démangeait. Ils n’arrêtaient pas de me mettre dans la case du ‘supporting cast player’ : ‘Tu joues les secondes, tu joues les secondes rôles’. Et moi j’étais ‘Non mec’. Vous voyez ? Ensuite c’est devenu une obsession de le prouver » Kobe Bryant
Un peu plus tôt, en 2004 et alors qu’il est accusé de viol, le n°8 (devenu n°24 à partir de la saison 2006-07) décide de devenir le « Black Mamba ».
« J’ai ressenti le besoin de me séparer moi-même en deux en quelque sorte. C’était une période très chargée sur le plan personnel avec la situation dans le Colorado entre les vols allers-retours pour les matchs et le fait que j’essayais de faire en sorte que ma famille reste unie. Le jeu en lui-même, qui m’était toujours apparu comme une sorte de refuge, une zone sûre, était lui aussi mis en danger. J’avais besoin de créer une sorte d’alter ego, juste pour moi, pour que lorsque je rentre sur le terrain je sois quelqu’un de différent, pas celui que j’étais assis au tribunal. Je suis quelqu’un de différent. Ça m’a aidé à ne pas perdre la tête. Ensuite ça a pris une ampleur plus importante » Kobe Bryant
Pour aller un peu plus loin dans le sujet, on vous conseille de regarder le documentaire « Kobe Bryant’s Muse », que l’on avait sous-titré en français à sa sortie.