James Harden pas du tout perturbé par la règle James Harden
James Harden est devenu un maître dans l’art de provoquer des fautes, mais la NBA a décidé cet été de se pencher sur certaines phases de jeu durant lesquelles le barbu, et d’autres (Goran Dragic par exemple) obtiennent des fautes simplement en jetant leurs bras dans le défenseur, notamment en sortie d’écran. Cette technique a permis à Harden d’obtenir beaucoup de lancers francs ces dernières saisons mais la ligue y voit un abus et a donc décidé de changer son appréciation, où tout du moins de mettre l’accent sur ces phases de jeu : Si le joueur n’avait pas encore arrêté son dribble pour shooter avant la faute, il n’y aura pas de lancers francs donnés. Puis si l’attaquant cherche trop la faute en se jetant dans le défenseur, il se verra siffler une faute offensive. Logique.
Interrogé à ce sujet, Harden ne se fait pas de souci, car s’il y a faute, il y a faute
« Il vaut mieux que ce ne soit pas un souci. J’étudie tellement le jeu. Je suis un étudiant du basket. Chaque année j’essaye de revenir meilleur. Une faute est une faute, peu importe où elle est sifflée. C’est une faute. Vous ne pouvez pas choisir quand ne pas siffler des fautes. » Harden
L’an passé Harden a bénéficié de 122 fautes sur des shoots à 3-pts, le second était Lou Williams avec 49. Il y avait eu un grand bond à ce niveau puisqu’en 201-16 il menait la ligue avec un record de 44. Ce sont souvent des situations compliquées à juger et arbitrer mais durant la pré-saison il est arrivé 2-3 occasions sur des drives où Harden pensait obtenir deux lancers, mais où les arbitres ont décidé de donner seulement une remise en jeu, considérant que les fautes n’étaient pas pendant le shoot.
« Si le joueur n’a pas encore pris le ballon à deux mains, ce n’est pas une faute pendant le shoot. Quelques fois ils donnent des lancers, mais désormais ils vont devoir bien siffler ça, s’ils peuvent car cela va tellement vite. » Mike D’Antoni
Pour Mike D’Antoni, ce sont aux défenseurs de s’adapter
« Ce sont des fautes. Si un gars touche Harden alors qu’il est en train de s’élever pour shooter, vous ne pouvez pas lui en vouloir d’être intelligent. Ils ont qu’à garder leurs mains en l’air. A San Antonio les joueurs ont les mains en l’air. Il faut apprendre comment faire. » D’Antoni
Une chose est sûre, ce n’est pas le barbu qui va s’adapter et arrêter de tenter de provoquer des fautes.
« Ils vont devoir trouver des solutions, moi je vais continuer de faire ce que je fais, d’être agressif et d’essayer d’aider mon équipe à gagner des matchs. C’est ce que je fais et je suis très bon pour ça. » Harden
On doute que le barbu se verra siffler beaucoup de fautes offensives sur ces situations, très difficiles à juger, et on sait qu’en NBA on donne l’avantage aux superstars sur les coups de sifflet litigieux.