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Jason Kidd : « Je n’étais pas affecté par ce qu’on pouvait dire sur mon shoot »

« Imagine quand Giannis aura un shoot, le monstre que ce sera ! », Jason Kidd et Giannis Antetokounmpo ont déjà dû entendre cette phrase des milliers de fois. Loin d’être réputé pour son tir extérieur durant ses 19 années de carrière NBA, le coach des Bucks a mis de longues années avant de devenir une réelle menace extérieure, notamment lorsqu’il a été sacré champion en 2011. Une simple histoire de travail selon lui.

« L’important c’est que je n’étais pas affecté par ce qu’on pouvait dire sur moi. Moi je voulais gagner. Si je devais prendre un tir pour gagner le match, j’étais toujours convaincu que j’étais capable de le rentrer. J’ai toujours pensé être capable de faire ce dont mon équipe avait besoin. Mais je n’ai jamais voulu m’éloigner ce qui faisait ma force. Ma vitesse. Pouvoir poster des arrières plus petits. En contre-attaque, faciliter le jeu pour mes coéquipiers. Je me reposais là-dessus. Je ne me disais pas : ‘Je vais shooter et essayer de rentrer un tir’. Je voulais aider mon équipe à gagner.

Lors de son année rookie à Dallas, Kidd avait bouclé sa saison à 38.1% aux tirs et 27.2% à 3-points. La méthode pour progresser ? Shooter pardi.

« Il faut travailler. J’ai travaillé sur mon shoot. Il faut le travailler tous les jours. En vacances, il faut le travailler. Avant l’entraînement. Après l’entraînement. Ensuite vous commencez à en voir rentrer quelques uns et vous vous dites ok, ça commence à payer. Ça n’a pas payé tout de suite pour moi. Il faut s’accrocher, continuer à bosser, et ça m’a aidé à gagner un titre. J’ai beaucoup shooté le matin avant et après l’entraînement. Surtout à New Jersey. C’est là que ça a commencé à fonctionner pour moi. » Jason Kidd via via The Undefeated

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Pour le moment néanmoins, il estime que le plus important pour sa star est d’avoir un impact positif sur les résultats de son équipe.

« Pour lui il s’agit d’être régulier dans ses lectures offensives et défensives. Tout le monde va parler de son shoot extérieur. Mais l’important c’est de trouver comment laisser son empreinte sur tout le match.

On parle d’un gars 22 ans, star de son équipe et qui joue à un très haut niveau. Mais il n’a encore que 22 ans. Une fois qu’il sera passé par tout ça, le jeu va être plus facile pour lui. » Jason Kidd

Kidd veut laisser le temps au temps avec son protégé, propulsé au rang de superstar cette saison.

« Il est toujours la même personne. Il veut gagner. Il veut progresser. C’est la première fois qu’il est dans cette situation, c’est nouveau pour lui. Il gère ça très bien. Il essaie de partager ça autant que possible avec ses coéquipiers. » Jason Kidd

L’arrivée d’Eric Bledsoe constitue également un facteur important dans la rapidité de la progression de l’équipe pour le futur Hall of Famer.

« Ça va prendre du temps. On a pris un très bon départ. Déjà, on doit être au complet. Ensuite, on est jeunes. On est une équipe jeune. On demande à beaucoup de jeunes joueurs de faire quelque chose. C’est une ligue d’hommes. Les équipes composées d’hommes sont les plus régulières. Les plus jeunes sont touchées par l’irrégularité.

Avant lui, on n’avait pas ce type de vitesse à son poste. Sa dureté et son aptitude à défendre sur le pick-and-roll. Pour je ne sais quelle raison, tout le monde s’intéresse toujours au shoot. C’est quelque chose qui peut aider. Mais il peut créer et donner le ballon aux gars. Il peut attirer deux défenseurs vers le ballon. C’est quelque chose qui nous manquait de façon régulière. » Jason Kidd

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