DeMar DeRozan : « La moitié de ma famille était membre de gangs »
Vissée sur la tête de DeMar DeRozan lundi après ses 52 points et une victoire contre Milwaukee, une casquette « Comp10 ». Un clin d’œil à sa ville d’origine, Compton (comté de Los Angeles), tristement connue pour sa violence. En juin, il discutait de cette dernière avec Marc J. Spears de The Undefeated.
« La moitié de ma famille était membre de gangs. Mes amis les plus proches étaient dans des gangs. J’ai perdu mes oncles et mon meilleur ami à cause de la violence des gangs. Tout ça très jeune. Très jeune. Je connaissais tous les membres de gangs. Pourquoi j’aurais voulu en devenir un ? Je voulais jouer au basket. Au lycée, certains membres de gangs venaient me voir jouer et ça n’a jamais été un problème. Ils étaient heureux de me voir jouer. Même aujourd’hui j’entends des histoires sur des gars heureux de me voir jouer. C’est pour ça qu’ils sont venus. Ça m’aidait à me sentir normal. Moi j’aime rassembler les gens. Je me souviens qu’une année ma mère a assisté à 20 enterrements. » DeMar DeRozan
À l’époque, il répondait aussi aux critiques sur la manque de compétitivité au sein de la ligue.
« J’entends beaucoup de critiques. Mais je suis sûr que vous vous demandez ce qui se passerait si une de ces équipes se faisait sortir en playoffs. C’est pour ça qu’on se bat. C’est comme ça qu’un vrai compétiteur voit les choses. C’est comme ça que je vois les choses. Les équipes peuvent avoir les joueurs qu’elles veulent. Moi je vais taffer pour que lorsque je rencontre ces équipes, mon objectif soit de les battre. » DeMar DeRozan
Et expliquait pourquoi il restait loyal envers les Raptors malgré les difficultés.
« J’ai toujours été comme ça, c’est tout. Une fois que je m’attache à quelque chose, ça a toujours été important pour moi que quelle que soit la situation de ne pas lâcher. Il faut être prêt à connaître les bons et les mauvais côtés. C’est comme ça que j’approche tout dans la vie, mes amis, ma famille… » DeMar DeRozan