Erik Spoelstra : « Ça a pris tout le monde par surprise »
Cinquième victoire consécutive la nuit dernière pour le Heat, 90-89 à Toronto ! Un succès qui place Miami en 5ème position à l’Est avec un bilan de 23 victoires pour 17 défaites. L’équipe peut remercier le gros match de Goran Dragic et les solides double-doubles de Bam Adebayo et Hassan Whiteside mais aussi et surtout réalisme de Wayne Ellington dans les dernières secondes et alors que tout se jouait.
Alors que 66% de ses tirs sont des tentatives à 3-points cette saison, l’arrière de 30 ans a hérité du dernier ballon et opté à la surprise générale pour le drive, qui s’est transformé en layup avec la planche assassin à 0.3 seconde du buzzer.
« Ça ne s’est pas passé comme prévu et c’est sûrement pour ça que Wayne était ouvert (sur la remise en jeu). C’est sûrement la dernière chose que tout le monde avait imaginé, qu’il pose le ballon et qu’il drive. Goran a fait preuve d’un sang-froid incroyable en restant patient alors que J-Rich et Kelly (Olynyk) étaient bien pris. Ça a pris tout le monde par surprise, moi le premier. » Erik Spoelstra via Miami Herald
Toronto avait encore une faute à donner à ce moment du match, mais a préféré ne pas en faire usage. Après son game winner, Ellington a expliqué qu’il avait songé à prendre le tir en première intention mais que voyant la position de son défenseur (Pascal Siakam), il avait préféré attaquer le cercle.
« Je me suis retrouvé tout seul dans le corner, ils m’ont oublié. J’ai vu un gars arriver sur moi. Je savais que j’avais largement le temps et je ne voulais pas forcer un 3-points contesté. Donc je l’ai passé, j’ai levé la tête et il n’y avait personne donc j’y suis allé. Gros, gros coup de chapeau à Goran d’avoir pris son temps pour être sûr de trouver un gars ouvert. » Wayne Ellington
Miami compte désormais 17 victoires pour 7 défaites cette saison dans les « clutch games », c’est-à-dire les matchs où l’écart est de 5 points ou moins dans les 5 dernières minutes du 4ème quart-temps.
« Je nous sens plus solides mentalement qu’il y a peut-être un mois ou deux, ça va nous aider de savoir qu’on peut gagner ces matchs. Même si on ne shoote pas bien ou qu’on ne marque pas 100 points, on sent qu’on peut avoir l’avantage quand le match se joue vraiment. » Goran Dragic