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Milos Teodosic : « Avant ça me rendait triste »

Contrairement à ce qu’a voulu nous faire croire son coéquipier Sam Dekker au mois de septembre sur Twitter, Milos Teodosic ne mange pas de cheeseburgers au petit-déjeuner.

« Trop lourd. » Milos Teodosic

« Il s’en fout (de l’image de Teodosic que son tweet a pu renvoyer). Milos est comme ça. Ce que les gens pensent de lui il s’en fout. Il va faire son truc sans se soucier de ça. Avec sa barbe, ses cheveux en bataille et son air de Beatle. » Sam Dekker

Teodosic imperméable aux rumeurs à son égard ? Oui, mais ça n’a pas toujours été le cas. Notamment lorsqu’en Europe, on lui reprochait parfois son manque de défense ou de condition physique.

« Avant ça me rendait triste. Et puis vous réalisez que les gens sont là pour parler, parler, parler. Je ne pense pas à ce que les gens disent de moi en dehors du terrain, que ce soit en bien ou en mal. » Milos Teodosic

D’ailleurs, le petit-déjeuner est loin d’être son repas favori.

« Je n’arrive pas à manger dès que je me réveille. Je peux manger 10 fois par jour, mais de petites portions à chaque fois. » Milos Teodosic

Pourquoi soudainement parler des habitudes alimentaires de début de journée du plus vieux rookie de la ligue ? Tout simplement parce que le New York Times a été invité par les Clippers à prendre le petit-déjeuner avec lui. Et puis parce qu’il faut bien parler du magicien serbe de 30 ans, snobé par la NBA pour le Rising Stars Challenge. Le match aurait pourtant pu bénéficier de la présence d’un passeur de génie (« Pourquoi je préfère passer plutôt que scorer ? Parce que ça rend 2 personnes heureuses ») qui fait qui plus est gagner son équipe (17V-8D avec lui et 11V-18D sans lui) cette saison.

« Participer au All-Star Weekend, de n’importe quelle façon, c’est quelque chose de grand. Mais j’ai 30 ans. Peut-être que des gars plus jeunes devraient plutôt y aller et ressentir ça. » Milos Teodosic

Il y a 4 ans, Teodosic n’était pas passé loin d’accepter un contrat chez les Grizzlies, avant de se raviser car il ne se voyait pas partir aux États-Unis avant d’avoir remporté l’Euroleague. Cela lui a pris 3 ans.

« J’aurais regretté de ne pas être venu ici. Je veux me montrer à moi-même que je peux jouer ici avec ces gars-là. Je regrette juste de ne pas avoir gagné l’Euroleague plus tôt pour pouvoir venir ici plus tôt. » Milos Teodosic

Et à son arrivée, pas question pour ses nouveaux coéquipiers d’oser lui demander d’aller chercher les donuts avant l’entraînement ou de porter leurs bagages après les matchs.

« Je suis content qu’ils ne me traitent pas comme un rookie. » Milos Teodosic

Terrain plus grand, matchs plus longs, calendrier difficile, joueurs plus costauds, moins de temps pour shooter, un jeu plus rapide… Oui, certes. Cela explique sans doute en partie son 38.2% de réussite aux tirs cette année. Mais c’est surtout sa blessure à la voûte plantaire gauche qui a empêché le médaille d’argent de Rio de pleinement s’exprimer (il a manqué 28 matchs).

Et malheureusement les choses ne vont pas en s’arrangeant puisque le meneur, auteur de 8 matchs (dont une seule défaite !) à plus de 10 points et 4 passes minimum en janvier souffre depuis quelques jours du pied droit.

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