Luc Longley : « Michael Jordan était un demi-dieu »
À Melbourne cette semaine pour donner un coup de main au coaching à la sélection australienne durant les éliminatoires pour la Coupe du Monde FIBA 2019, Luc Longley a pris le temps de discuter avec Craig Curtis de The Ringer.
Discret et presque caché depuis son départ en retraite en 2001, le triple champion NBA aujourd’hui âgé de 49 ans a expliqué que ce n’est pas un quelconque manque de passion qui a fait qu’il s’est éloigné du basket pendant ces années. En fait, la NBA lui manquait tellement qu’il n’a pas pu la regarder pendant 10 ans.
« C’est comme une petite amie que vous aimez qui vous quitte. La dernière chose que vous voulez c’est la voir au petit-déjeuner. Vous passez toute votre vie à être un basketteur et tout d’un coup, vous ne l’êtes plus. » Luc Longley
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Aujourd’hui, Longley fait comme tout le monde, il suit les matchs sur le League Pass.
« Je dois payer le League Pass, je trouve toujours ça marrant. Quand je rentre mon nom dans le formulaire je me dis ‘peut-être qu’ils vont me reconnaître’. Mais non. Mais ils m’envoient quand même un chèque parce que je suis dans les jeux vidéos. Donc comment ça marche ? » Luc Longley
Évidemment, il n’a pas échappé aux questions sur Michael Jordan.
« C’était un demi-dieu. Qui contrôlait l’univers du basket. Un puissant éclair dans une main et un ballon de basket dans l’autre. Vous n’êtes pas censés être intimidé ou impressionné à ce point par les gars en NBA. Mais je l’étais. Je n’avais pas peur de l’admettre.
En se rappelant notamment du 8 novembre 1996, un match contre les Pistons. Il sort le 1er quart-temps de sa vie avec 16 points. À la fin de la période, Jordan s’approche et le complimente (pas du tout une habitude chez Jordan) : « Je savais que t’avais ça en toi ». Le match reprend. Et Longley ne marque plus un seul point du match. Cette fois, Jordan lui : « Luc, je ne te ferai plus jamais de compliment ».
« Il a tenu parole. » Luc Longley