Brad Stevens sur le titre de coach de l’année : « Impossible que je me considère être dans cette course »
Encore une fois cette saison il ne sera pas simple de désigner un coach de l’année avec quelques favoris qui se détachent : Mike D’Antoni avec le meilleur bilan de la ligue, Dwane Casey avec le meilleur bilan à l’Est, Brad Stevens avec le second bilan à l’Et malgré une équipe décimée, ou encore Terry Stotts et Nate McMillan dont les équipes sont les surprises de la saison. Pour beaucoup ce titre il doit revenir au coach des Celtics, pour sa capacité à continuer de faire gagner les siens malgré les absences de Gordon Hayward et désormais Kyrie Irving. Mais ce titre est très loin des préoccupations de Stevens, qui reste modeste.
Je m’en fiche. Il y a 29 autres grands coachs, et le simple fait d’être coach dans cette ligue c’est assez. C’est super difficile. Impossible que je me considère être dans cette course. Je pense que Dwane devrait être en haut de la liste de n’importe qui. Au bout du compte, ce qui est important c’est la chance de pouvoir coacher cette équipe. Mais ce qu’a fait Dwane est spécial. Ce que fait Nate McMillan est spécial. » Stevens
Cette nuit il a peut-être marqué encore des points en battant les Raptors, après des succès face à d’autres sérieux clients comme les Pacers et le Jazz. Pour Casey, Brad Stevens a de sacrés arguments
« Il y a Brad, qui fait du super boulot. Ils ont perdu Gordon Hayward lors du premier match de l’année, lui qui était leur free agent All-Star, et vous voyez où ils sont désormais et le boulot qu’il a accompli. Ils ont perdu Kyrie Irving, un autre All-Star, et regardez où ils sont actuellement. Puis ils ont remporté 16 matchs de suite après la blessure d’Hayward. C’est un sacré boulot. » Casey
Avec 53 victoires et 23 défaites, les Celtics affichent le 3ème bilan de la ligue et sont en passe d’améliorer pour la 4ème saison de suite ce bilan. Bien sûr les joueurs de Boston votent Stevens pour ce trophée, et s’ils le remportent certains auront une grande part là-dedans, comme les Terry Rozier, Jayson Tatum, Marcus Morris ou encore Daniel Theis. Ces joueurs qui ont répondu présent alors qu’on ne les attendait pas forcément à ce niveau.
« Personne dans les autres équipes ne va se soucier de qui est sur le terrain pour nous, et nous ne nous en soucions pas non plus. Nous allons sur le terrain et nous jouons. Nous n’y pensons même pas. Nos coachs font du super boulot, peu importe les joueurs disponibles, pour nous mettre en position de réussir ». Rozier
Via ESPN