Le Kevin Love des Wolves de retour pour les playoffs ?
« Bien sûr on va se reposer sur Kevin (Love). On dépend évidemment beaucoup de LeBron, il est la tête du serpent. Kevin est un gars de qui on dépend vraiment compte tenu de notre situation. On va vraiment dépendre de lui, encore plus maintenant. Il sait combien on a besoin de lui. » Larry Drew
La « situation » à laquelle l’assistant de Tyronn Lue (actuellement absent pour soucis de santé) fait référence, c’est le fait que l’équipe est nouvelle et relativement inexpérimentée en playoffs. Voilà 10 ans qu’une équipe menée par LeBron James n’a pas terminé dans première ou deuxième de la conférence Est. À l’époque, les Cavaliers avaient terminé 4èmes avec un bilan de 45 victoires pour 37 défaites (et s’étaient hissés jusqu’en Finales NBA). À l’heure actuelle, Cleveland est 3ème mais suivi de près par Philadelphie et Indiana. Alors cette année plus que jamais depuis son arrivée en provenance du Minnesota en 2014, Kevin Love sera très important dans la réussite de l’équipe. Derrière James et Love, les meilleurs scoreurs de l’équipe sont Jordan Clarkson (13.6 points par match), Rodney Hood (10.8) et Jeff Green (10.5).
« Maintenant avec Kevin qui est notre deuxième option, on va beaucoup chercher à passer par lui. Tout particulièrement au poste, parce qu’on sait de quoi il est capable à cet endroit, et ensuite c’est un big man qui peut s’écarter à 3-points. C’est important qu’il reçoive le ballon, surtout au poste bas. » Larry Drew
Cette saison, Love tourne à 17.5 points à 45.5% (40.1% à 3-points), 9.3 rebonds et 1.7 passe en 27.7 minutes. Des chiffres qui devraient largement augmenter en playoffs pour celui qui n’a disputé que 55 rencontres cette saison. En carrière avec les Wolves, ses moyennes sont de 19.2 points (45.1%, 36.2% à 3-points), 12.2 rebonds et 2.5 passes par match.
« Ce ne sera pas un rôle si différent que ça. Quand on m’appelle, j’essaie de faire du mieux que je peux et de montrer ma valeur à cette équipe, d’être efficace. Je dois juste entrer en étant confiant et en sachant que je dois être un des leaders de cette équipe. Il ne nous reste que 4 gars de l’année du titre. » Kevin Love
Richard Jefferson, Channing Frye, Mike Miller ou encore James Jones partis, l’équipe aura aussi besoin d’une autre voix que James dans le vestiaire pour pousser les jeunes.
« J’ai toujours essayé de laisser mon jeu parler de lui-même et d’être un leader par l’exemple. Mais il y a des moments où il faudra que je sois vocal, surtout dans notre préparation, pour guider les gars. Nos gars les plus jeunes devront apprendre sur le tas parce qu’ils ne sont pas habitués à jouer les playoffs. Je suis tout à fait à l’aise dans ce rôle. » Kevin Love
Finaliste de ses 7 dernières saisons, James va pour la première fois sur cette période démarrer des playoffs sans deux joueurs de calibre All-Star à ses côtés. Lui-même déclare qu’il ne sait pas de quoi son équipe, devancée par Toronto et Boston au classement, est capable en playoffs.
via Bleacher Report