50ème victoire pour les Sixers, 1ère depuis 2001 ! Rick Carlisle : « Dans notre profession, Brett Brown est devenu une légende »
Les Sixers sont en train de réaliser la plus belle fin de saison de la ligue. Contre les Mavericks hier, ils ont remporté leur 14ème victoire consécutive (record de franchise, datant de 1983, égalé), qui était aussi la 50ème de leur saison.
Une première pour la franchise depuis la saison 2000-01. Ce nouveau succès leur a aussi permis d’être assurés de finir au moins 4èmes (et donc d’avoir l’avantage du terrain en playoffs, première depuis 2003) alors qu’ils sont toujours 3èmes devant Cleveland à l’Est.
« Pour moi c’est énorme. Pour l’équipe, ça l’est aussi évidemment. Ça montre bien le chemin qu’on a parcouru cette saison alors qu’on ne nous attendait pas là. Je pense qu’on a simplement beaucoup progressé avec le temps. » Ben Simmons
« Pour n’importe quelle équipe NBA atteindre les 50 victoires c’est énorme. Mais pour nous par rapport à nos précédentes saisons ça l’est encore plus. Notre objectif premier c’était de faire les playoffs et on a continué à élever la barre. » Markelle Fultz
« Gagner 50 matchs alors qu’il reste 2 matchs à jouer, 14 d’affilée pour sécuriser l’avantage du terrain, c’est fantastique. Si vous aviez parié sur le fait qu’on ait le 2ème meilleur bilan NBA après Noël, le 5ème en tout et qu’on soit à 2 matchs d’assurer la 3ème place à l’Est, vous devez être plutôt content du résultat. On construit une culture. On a gagné 50 matchs, on a l’avantage du terrain et on a égalé un record. C’est vrai. Mais ça n’a jamais été ce que j’avais le plus à l’esprit. » Brett Brown
Avant le début de saison, les bookmakers annonçaient 41 victoires pour Philadelphie en 2017-18.
« Dans notre profession, Brett Brown est devenu une légende. Ça a été un leader inébranlable, quelqu’un qui a toujours poussé ses équipes à jouer au maximum de leur potentiel en termes d’énergie et d’effort. Ils ont développé, sur une période de 4, 5 ans, les joueurs qu’ils aimaient, et se sont débarrassés de beaucoup d’autres gars qui n’étaient pas assez bons. Ils ont aussi recruté quelques vétérans et ont fait un super boulot à la draft. Je n’aurais pas envie de les jouer au 1er tour alors qu’ils ont l’avantage du terrain. Pas ici. » Rick Carlisle
Après le match, T.J. McConnell a évoqué son rôle réduit depuis le retour de Markelle Fultz dans la rotation. Le meneur qui avait fait ses preuves en l’absence du n°1 de la draft et contribué au succès de l’équipe cette saison, n’a en effet joué que 2 minutes et 24 secondes en fin de match.
« Je ne vais pas pleurnicher. Markelle et Ben sont des joueurs spéciaux, et ils ont besoin d’être sur le terrain pour qu’on puisse gagner. Je dois juste me tenir prêt. Si on m’appelle, je dois être un pro et aider l’équipe. » T.J. McConnell
Quant à Joel Embiid, annoncé out 2 semaines à partir de son opération le 31 mars dernier, il ne devrait connaître aucune limitation de temps de jeu à son retour.