Cleveland Cavaliers - NBAInfos NBA

JR Smith : « Kyle Korver a une liste de choses à faire impressionnante quand il tire, heureusement que je ne réfléchis pas autant »

Avec ses 43% en carrière à trois points et ses 2 213 bombes de loin en saison régulière (quatrième meilleur total de l’histoire de la NBA), Kyle Korver est l’un de meilleurs shooteurs que la NBA ait connus. Pourtant, il a encore des choses à apprendre selon Luke Walton, le coach des Lakers.

Rejoignez la Fantasy League BI pour les playoffs, présentée par Basket Store

« Il ne maitrise pas parfaitement le shoot mais il n’en est pas loin et est devenu un tireur incroyable. Quand on peut faire quelque chose mieux que n’importe qui dans le monde, alors on risque de jouer pendant très longtemps. » Luke Walton.

Un discours que valide le joueur lui-même.

« C’est un long voyage, et je ne prétends pas avoir trouvé toutes les solutions parce que j’ai le sentiment que j’ai encore beaucoup à apprendre. » Kyle Korver.

Mais Korver a en tout cas beaucoup d’admirateurs de sa technique de shoots, et certains même au sein de son propre vestiaire.

« Ses pieds sont toujours bien positionnés et prêts à l’emploi. Sa mécanique ne bouge jamais. On peut voir à quel point il a bossé pour en arriver là. C’est un vrai professionnel, il a une grosse éthique de travail. Il sait qu’il est un joueur NBA et le travail de son tir a été son objectif numéro 1, 2 et 3 tout au long de sa carrière. » LeBron James.

« Sa mentalité est impressionnante. Il a une liste de choses à faire énorme quand il tire. Heureusement que je ne réfléchis pas autant. Il shoote de la même manière à chaque fois, peu importe ce qu’il se passe. Pour moi, c’est compliqué de faire ça. Je prends des tirs un peu fous parfois. » JR Smith.

À 37 ans, et alors que les joueurs de son âge sont largement sur le déclin (quand ils ne sont pas carrément à la retraite), Korver parvient toujours à avoir de l’impact sur le jeu et tourne cette saison à 9,2 points par match et un très propre 44% à trois points.

« Tant que le corps d’un joueur tient le coup, il devrait devenir un meilleur shooteur. J’ai le sentiment de m’être amélioré, je ne sais pas si mes chiffres le montrent. » Kyle Korver.

Avoir LeBron James dans son équipe l’aide également.

« J’ai toujours dû beaucoup travailler pour avoir mes tirs. Je pouvais courir partout pendant 35 minutes et terminer avec 6 shoots pour lesquels j’avais beaucoup travaillé. Mais maintenant je me dis deux ou trois fois par match « Ooooooh un tir m’a trouvé, je n’ai pas eu à aller le chercher. » C’est ce que fait LeBron James. Je me suis toujours dit que plus les joueurs autour de moi étaient forts, plus je le suis également. Je n’ai jamais essayé de me voir différemment, je sais qui je suis en tant que joueur de basket et je ne vais jamais prétendre être meilleur ou moins bon. » Kyle Korver.

Cette ouverture d’espace est réciproque, même lorsqu’il ne touche pas le ballon et ses coéquipiers en sont bien conscients.

« Il n’y a que deux ou trois gars qui peuvent faire comme lui et qui arrivent à provoquer une prise à deux alors qu’il n’a même pas la balle. » Channing Frye.

Pour en arriver là, la mécanique de Korver a pas mal évolué au fil des ans.

« Je n’ai pas peur de faire des changements pour essayer de mieux tirer. Certains joueurs se bloquent et disent « je dois tirer comme ça » et ils ont peur de tout chambouler avec un changement. Je ne veux pas être comme ça, et là je ne parle pas que du tir. C’est bien de toujours essayer d’apprendre des choses et de grandir. Je suis toujours en train de bricoler, j’adore ça. Je ne pense jamais à la même chose d’un jour à l’autre. » Kyle Korver.

Une telle précisions à trois points passe aussi par une bonne préparation d’avant-match. Les joueurs ne s’échauffent pas de la même manière. Korver, lui, lance en l’air un ballon très lourd.

« Ça active le bout de mes doigts quand je pousse quelque chose d’aussi lourd que ça. Je l’envoie aussi haut que possible, j’essaie de partir de mes hanches, ça active quelque chose, je lève ensuite la balle et c’est aussi simple que ça, je peux tirer. Je veux que ces shoots soit les plus simples et les plus forts que mon corps puisse produire. Un ballon de basket est plus léger. On peut tirer avec même avec une mauvaise mécanique, mais avec une balle plus lourde, le coude doit être bien positionné. Ce n’est pas pour tout le monde et beaucoup de personnes ne vont pas aimer ça. Mais cette méthode marche très bien pour moi. » Kyle Korver.

Korver est arrivé en NBA quand le tir à trois points commençait à se développer sous l’influence des Phoenix Suns de Steve Nash et Mike D’Antoni.

« J’avais Jim O’Brien comme coach ma seconde année (à Philadelphie, ndlr). C’était un des premiers coachs avec Mike D’Antoni à vouloir augmenter le rythme des matchs. Il voulait aussi qu’on prenne beaucoup de trois points, il m’a donné une super opportunité. » Kyle Korver.

Il ne lui reste plus qu’à décrocher une bague pour que sa carrière, déjà magnifique pour 51 choix de draft, soit vraiment complète.

Via USA Today.

Laisser un commentaire