Wayne Ellington aimerait rester au Heat la saison prochaine
Le joueur du Heat Wayne Ellington, fraichement éliminé de la postseason par les Sixers (4 à 1) est en fin de contrat. L’arrière de 30 ans est un excellent tireur à trois points (39% de loin cette saison) et il est également capable de défendre de manière très honnête, un profil très recherché en NBA ces temps-ci. Du coup l’arrière risque d’être très courtisé. Mais à choisir, il préfère rester au Heat.
« Ça serait un rêve qui devient réalité. La stabilité est la clé, surtout en NBA. Je n’en ai pas eu beaucoup dans ma carrière, je n’ai jamais caché ce que je ressentais pour cette organisation. Mais je sais comment les choses marchent. On verra ce qu’il se passera, on en est encore loin, tout peut arriver d’ici là. Nous sommes amis, ces gars sont presque mes frères. Nous nous apprécions, pas seulement sur les parquets mais en dehors également. Nous sommes revenus de loin après être partis de 11 victoires pour 30 défaites pour finalement faire un run pour les playoffs (la saison dernière ndlr) donc je suis juste heureux de faire partie d’un groupe comme ça. C’est rare en NBA d’avoir un groupe rempli de bons gars qui ont ce type de lien. Je leur suis redevable, ainsi qu’au coach et à l’organisation. Ça a été une année vraiment super, ultra fun. » Wayne Ellington;
Ellington est devenu le joueur le plus productifs à trois points en sortie de banc sur une saison régulière avec 227 réussites de loin cette année. Et s’il a eu du mal à élever son niveau de jeu en playoffs (seulement 12 trois points réussis), c’est surtout parce qu’il était surveillé comme le lait sur le feu par les Sixers.
« Ils m’ont verrouillé. Ils ont fait beaucoup de switch à l’opposé de la balle ce qui a annihilé mes courses habituelles. » Wayne Elligton.
Mais ce n’est pas pour ça qu’il était inutile sur le terrain.
« Quand il rentre, ça ouvre le terrain pour tout le monde. » Dwyane Wade.
De quoi obtenir une augmentation de salaire, lui qui n’était payé que 6 millions de dollars cette saison. Problème, le Heat est au dessus du salary cap et ne pourra lui offrir qu’une grosse quarantaine de millions sur quatre ans grâce aux Bird Rights. À voir si ce sera suffisant pour le retenir.