Mike D’Antoni à Clint Capela au training camp : « Si on gagne un titre, ce sera grâce à toi »
Lee Jenkins de Sports Illustrated a récemment partagé quelques anecdotes très révélatrices du style de coaching de Mike D’Antoni à Houston. Parmi elles, deux concernent Clint Capela et Gerald Green. Lors de son arrivée en tant que head coach des Rockets en 2016, D’Antoni avait pris le Suisse à part lors d’une journée de training camp.
« Voilà ce que tu vas faire pour nous. Protéger le cercle, courir, poser un pick, glisser vers le panier, et si ça n’a pas marché poser un autre pick et recommencer. Je vais te crier dessus, mais si on gagne un titre, ce sera grâce à toi. Et si on perd, ce n’est pas de ta faute. On te donnera quand même sûrement 80 millions (Capela sera free agent avec restriction cet été, ndlr). » Mike D’Antoni
Green, pour qui le basket se résumait à jouer dans sa cour en compagnie de ses chiens avant sa signature dans sa ville natale fin décembre, loue aussi les valeurs de confiance promues par le coach de l’année 2017.
« Vous savez quand votre copine dit toujours : ‘Tu ne me dis jamais que tu m’aimes !’. Et vous dites : ‘Mais tu sais que je t’aime !’. Et elle répond : ‘Oui et bien j’aimerais l’entendre parfois !’. Les basketteurs sont pareils. On a besoin de l’entendre parfois. J’ai connu tellement d’endroits où j’avais tort que j’aille à gauche ou à droite. Ici il n’y a pas de ça. » Gerald Green
« Tous ces gars ont du talent. Ils ont tous botté des fesses quelque part. Il faut les débloquer psychologiquement. En leur mettant la pression, ça peut vite dégénérer. Mais si vous faites preuve de confiance vis-à-vis d’eux… » Mike D’Antoni
Anecdotes qui viennent un peu plus appuyer les propos de James Harden en février 2017 :
Il est comme mon meilleur ami. Et ça ne fait que 5 mois donc ça en dit long. Il me donne tellement de liberté. J’ai juste à jouer. N’importe quel joueur qui n’a pas à redouter que son coach va le sortir du match s’il fait une erreur sera plus confiant. Et il me donne le feu vert pour faire ce que j’ai à faire » James Harden