Marcus Smart : « C’est comme un film, vous ne voyez ces comebacks que dans des films »
Vainqueurs dans la maîtrise lors du Game 1, les Boston Celtics sont allés chercher le Game 2 d’une tout autre manière, avec le cœur et l’intensité. Assommés en début de rencontre par des Sixers sur-motivés, ils se sont retrouvés avec un retard de 22 points 48-26, après un 14-2 pour débuter le second quart. Boston s’est réveille et une tempête s’est abattue sur Philadelphie dans un TD Garden en fusion.
« Honnêtement je n’avais même pas réalisé que nous avions 22 points de retard. Je savais que nous avions un gros déficit mais nous ne cessions de parler du fait que nous ne pouvions pas revenir en une seul coup. Nous avons continuer de nous battre et en faisant ça nous avons retrouvé un peu de momentum. » Al Horford
Les Celtics ont enclenché la seconde pour fondre sur les Sixers avec l’aide du TD Garden dans le rôle du 6ème homme.
« Man, je n’avais jamais vu le TD Garden comme il l’a été ce soir. Je pense que je me souviendrai à jamais de ce match. La façon dont le public s’est mis à pousser avant la mi-temps. Lors des 5 dernières minutes, man. L’énergie était incroyable. Je ne pense pas que j’oublierai ça. C’est un moment dont il faut se souvenir. Game 2, Philadelphia, 2018. Sans aucun doute. » Jaylen Brown
« Vous sentez énormément ça. C’est genre ‘Oh mon dieu.’ Vous êtes là sur le terrain, vous êtes fatigué, épuisé, mais quand le Garden bouillonne comme ça, vous ne pouvez pas abandonner. Vous voulez continuer, vous voulez vous appuyer sur ça. Vous ne voulez pas être dans cette position à courir après le score, mais c’est le cas et nous avons trouver un moyen, nous n’avons cessé de nous battre. » Al Horford
Les Celtics ont répondu par un 25-8 pour terminer la mi-temps sous l’impulsion d’un super trio Marcus Smart, Terry Rozier et Jaylen Brown. A la mi-temps après deux tirs à 3-pts de suite de Rozier et Smart, les Sixers ne comptaient plus que 5 points d’avance. Brett Brown a décidé de ne pas prendre de temps mort pendant ce run et il ne le regrette pas.
« Le coach disait que l’équipe qui allait être la plus dure allait gagner. Ils nous ont mis un gros coup dans les dents en début de rencontre mais nous avons réagi et arrangé les choses. » Terry Rozier
« L’intensité défensive des Celtics est passée à un autre niveau. Nous devons leur donner du crédit. Ils ont fait un petit run, puis en ont fait un autre avec deux minutes à jouer. Vous êtes assis sur le banc à vous interroger sur les lineups, cous pensez aux temps morts, à tout ça. Si je devais le refaire, je referais la même chose. J’aurais mis les mêmes joueurs en jeu. » Brett Brown
Ce run est devenu un 48-18 entre la 18ème minute et la 33ème pour mettre Boston aux commandes avec même 8 points d’avance à 3 minutes de la fin du 3ème acte.
« Une fois que nous avons fait ce run, nous n’avons plus jamais regardé derrière. » Rozier
Les Sixers ont fini toutefois par revenir et même repasser devant en dernier quart, 93-88. Mais Boston a encore trouvé les ressources pour répliquer avec cette fois un 11-2 pour mener 99-95 à 4 minutes de la fin. Ils ont tenu jusqu’au bout, notamment grâce à des lancers clutchs de Jayson Tatum. Ce run a coïncidé avec le retour en jeu de Ben Simmons alors que TJ McConnell faisait le job.
« La clé c’est notre jeu physique, nous avons été durs et fait des stops. Une fois que nous avons fait des stops et accélérer le jeu, c’était l’histoire qui s’écrivait à partir de là. » Rozier
Le genre de victoire qui booste encore plus une équipe déjà en pleine confiance et qui ne habitude finalement pas à comebacks malgré tous ceux qu’ils ont réalisés cette saison.
« C’est comme un film, vous ne voyez ces comebacks que dans des films » Marcus Smart
Avec ce succès les Celtics sont plus que jamais en position de force avec un avantage 2-0 avant deux rencontres au Wells Fargo Center. Après la blessure de Kyrie Irving, c’était presque inattendu et on se demande encore comment ils arrivent à faire ça.
« C’est presque drôle, on nous pose la même question depuis le premier match de l’année. Vous voyez ce que je veux dire ? Nous sommes en mai et on continue de nous poser la même question. Man, nous jouons juste au basket. Nous avons un super coach en la personne de Brad Stevens, nous avons un super front office avec Danny Ainge et son équipe, puis nous avons des gars durs et talentueux dans ce vestiaires. Quand vous associez ces trois choses, c’est ce qui fait que nous avons du succès. » Jaylen Brown
Via ESPN et Boston Globe