Kevon Looney vs James Harden et Chris Paul : souviens-toi l’été dernier…
À 22 ans, voilà déjà 3 ans que Kevon Looney fait ses armes chez les Warriors. Depuis son arrivée en NBA via la 30ème position de la draft 2015 après une année à UCLA, l’intérieur a vu son temps de jeu quasiment doubler chaque année. Dans ces playoffs, Steve Kerr l’utilise même 7 minutes de plus en moyenne par match (13.8 en saison, 20.4 en playoffs).
La nuit dernière, vous l’avez peut-être remarqué grâce à ses deux contres sur Luc Mbah a Moute et Eric Gordon. En 14 minutes de jeu, il a terminé à 4 points à 2/3, 5 rebonds, 2 contres mais aussi 5 fautes personnelles.
« C’est un bon matchup en raison du jeu en isolation et en 1 contre 1 (des Rockets, ndlr). Vous avez besoin d’intérieurs qui peuvent switcher et couvrir Chris (Paul) et James (Harden). Ils sont tellement difficiles à gérer et Looney est très bon là-dedans. Il a progressé toute la saison. Nous sommes ravis de la façon dont il a joué. » Steve Kerr
Pas de bol pour les Rockets, il y a 10 mois de ça, Looney a joué pas mal de pickup games à UCLA en compagnie de… James Harden et Chris Paul. L’organisateur de ces derniers, Rico Hines, avait instauré une règle : les défenseurs devaient automatiquement switcher sur chaque écran. Et les possessions ne duraient que 10 secondes en attaque. Un entraînement parfait pour Looney, décrit par Hines comme l’un des meilleurs bigs de l’été sur les switchs (Aaron Gordon, Julius Randle ou encore Meyers Leonard ont également participé à ces matchs).
« J’ai beaucoup travaillé là-dessus. Je savais que ce serait une des clés pour gagner du temps de jeu. Avec le roster que nous avons, la défense, on aime jouer petit et être polyvalents, je voulais pouvoir switcher sur les arrières et défendre sur plusieurs postes.
Golden State pourrait ne pas pouvoir profiter des services du natif de Milwaukee encore très longtemps puisque l’équipe a décliné son option de 2.2 millions de dollars il y a 7 mois de cela, privilégiant le contrat de Damian Jones (2.3 millions), entré en tout et pour tout 11 minutes sur 4 matchs dans ces playoffs 2017-18.
« J’essaie de rester dans le présent. De me concentrer sur l’objectif actuel. Je sais que si je joue bien, de bonnes choses m’arriveront. » Kevon Looney
via Mercury News