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Une rotation à 7 joueurs pour Brad Stevens

C’est plutôt inhabituel en NBA, mais Brad Stevens a décidé depuis 2 matchs de se contenter d’une rotation de 7 joueurs seulement lors de la dernière victoire des Celtics face à Cleveland. En réinsérant Aron Baynes dans le cinq majeur afin d’assurer une grosse présence défensive à l’intérieur pour éviter de se faire bouffer au rebond, le coach a essentiellement utilisé Marcus Smart et Marcus Morris en sortie de banc.

« Ça aurait été bien plus difficile pour nos arrières si on avait encore démarré petit. Parce que c’est plus difficile à faire tourner. Maintenant vous avez deux gars au poste 4 a lieu d’un. » Brad Stevens

Malgré cette rotation réduite (bye bye Semi Ojeleye), Stevens a réussi à ne pas trop cramer ses cadres. Al Horford a joué 40 minutes, Morris 37, et aucun autre joueur entré en jeu n’a passé plus de 34 minutes sur terrain. Déjà un petit miracle sans Kyrie Irving, Daniel Theis, Shane Larkin et Gordon Hayward.

« Cela n’a rien à voir avec les joueurs qui n’ont pas joué. Car je pense que tous les gars sont prêts à aider quand on les appelle et sont irréprochables dans leur attitude de coéquipiers. Ils se sont préparés aussi bien et aussi dur que ceux qui ont joué. » Brad Stevens

Un choix qui a aussi déstabiliser et « pris de court » Tyronn Lue, dont le shooteur Kyle Korver (9/18 à 3-points dans la série) aa l’habitude de faire face à Ojeleye lorsqu’il entre en jeu. À la question de savoir si l’abondance des switchs dans ces finales de conférence Est et Ouest étaient davantage liés à une évolution basket en ce sens ou simplement aux matchups rencontrés, Stevens a répondu qu’il n’y voyait rien de nouveau.

« Ça fait longtemps je pense qu’en NBA on recherche le bon matchup à attaquer. Il y avait probablement plus d’isolation quand j’étais jeune que maintenant. Mais ce qu’on oublie c’est que c’est de l’isolation, mais de l’isolation à 7 mètres du panier, et il faut défendre sur tout cet espace. Ce n’est pas de l’isolation à 3,4 mètres comme il y a 20 ans. LeBron arrive à savoir qui il veut sur le pick-and-roll, et si vous switchez, il sait quoi faire. Si vous avez un big qui ne peut pas le suivre, il va foncer tout droit vers le panier. Et comme il l’a dit, il a déjà vu toutes les défenses possibles. Le but c’est d’essayer plusieurs choses pour que ce soit le plus difficile possible pour lui. Mais je ne pense pas que ce soit un nouveau concept. Je pense juste que les gens en parlent simplement plus en raison du succès de Houston. » Brad Stevens

via Boston Globe

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