Amar’e Stoudemire : « J’habitais à Miami et évidemment j’ai pensé à faire équipe avec LeBron James et Dwyane Wade »

En 2010, dans une free agency où tous les regards étaient tournés vers LeBron James et sa décision, Amar’e Stoudemire est parti vers New York indépendamment du choix du King. Aujourd’hui, alors que sa carrière semble terminée, il revient sur cette période qui l’a mené vers les Knicks.

J’avais parlé aux agents des principaux free agents pour savoir un peu ce qu’ils pensaient. J’habitais à Miami et évidemment j’ai pensé à faire équipe avec LeBron et Wade, cela aurait pu être une situation idéale. Mais personne n’était sûr de ce qui allait se passer et ils prenaient du temps pour se décider. Moi, personnellement, je voulais prendre ma décision rapidement et je me suis dit que je pouvais aider cette équipe de New York à se construire. J’ai pris ma décision parce que je savais où je voulais aller, je savais ce que je voulais faire, je savais qui je voulais aider. Et c’était les Knicks. » Amar’e Stoudemire

A New York, en 5 saisons, Stoudemire en a connu des choses, notamment l’arrivée de Camelo Anthony si prometteuse dans ce roster qui effectuait alors un excellent début de saison avec l’intérieur en tant que leader. L’ancien des Suns explique que la direction des Knicks aurait peut-être mieux fait d’attendre la free agency plutôt que de devoir abandonner autant de joueurs importants pour faire venir Melo.

C’était un gros transfert dans lequel nous avons abandonné beaucoup d’éléments. Je crois qu’on a envoyé six joueurs et deux picks. Cela nous a un peu mis la tête dans le trou au départ, mais je pense que sur le long terme ça a plu aux fans que Melo soit là pour réaliser les choses qu’il a réalisées. Je sais que nous n’avons pas gagné mais j’ai aimé l’excitation que cela a apporté chez les fans à ce moment-là. Ils avaient retrouvé une raison d’être de vrais fan des Knicks pour la première fois depuis longtemps. » Amar’e Stoudemire

Et suite à cela, dans des saisons pourtant peu couronnées de succès, les Knicks ont encore fait parler d’eux avec l’explosion de Jeremy Lin au Madison Square Garden en 2012.

La Linsanity était quelque chose d’incroyable. Je n’avais jamais rien vu de tel dans toute ma vie. La Linsanity est apparue et je me suis dit : ‘Attends quoi ? Tu n’étais pas en train de dormir sur le canapé de Landry Fields il y a deux semaines ?’. C’était incroyable, les fans étaient dingues ! C’était comme les Beatles, il avait un statut de rockstar ! Les taxis s’arrêtaient et klaxonnaient. Partout où on allait on devenait le centre de l’attention à cause de Jeremy.  J’étais l’un des leaders alors je l’emmenais dans des bons restaurants, des bars et des endroits cool ! Mais à chaque fois que l’on sortait, tout était gratuit. C’était incroyable ! Même quand on jouait à l’extérieur, les fans étaient excités de ce que faisait Jeremy. C’était un très beau moment ! » Amar’e Stoudemire

Au final, les Knicks n’auront jamais fait mieux qu’une demi-finales de conférence en 2013 sous l’ère Amar’e Stoudemire. Très critiqués pour ce manque de résultats, ils auront au moins eu le mérite d’exciter les fans bien plus que les Knicks de Phil Jackson.

Via SB Nation