Comment C.J. McCollum a connu le déclic à Lehigh en 2011
Quand juste avant sa deuxième année à Lehigh, C.J. McCollum fut coupé de l’équipe nationale universitaire, le joueur semble avoir connu un déclic, « un mal pour un bien » comme il le dit lui-même. Suite à cela, en tant que leader de sa petite université, l’arrière, avec son équipe, a effectué l’un des plus impressionnants upsets de l’histoire de la March Madness en sortant Duke dès le premier tour. Il fut ensuite drafté en 10e position par les Blazers en 2013, remporta le trophée de MIP en 2016 en s’apprête à entamer sa 6e saison à Portland dans le rôle de bras droit de Damian Lillard.
Le joueur explique aujourd’hui combien il est fier, expliquant que la plupart des joueurs sélectionnés dans l’équipe universitaire américaine de 2011 ne sont même plus en NBA.
« Je me rappellerai toujours de ce jour où ils m’ont coupé de Team USA pendant l’été précédant ma saison junior. Mis à part Orlando Johnson et moi-même, tous les joueurs invités venaient de lycées majeurs. La plupart ne sont pas dans la ligue aujourd’hui. C’était l’été avant qu’on batte Duke. J’étais dégoûté. Mais petit à petit j’ai accepté qu’être coupé de cette équipe serait l’une des meilleures choses qui ne me soit jamais arrivée. Un mal pour un bien mélangé avec la douceur d’une tarte aux pommes !
J’avais besoin de manger du succès et après ça c’est comme si j’étais affamé. Je voulais affronter Syracuse, Purdue et toutes les autres universités dont les coachs ont fait partie du processus de sélection. Matt Painter (coach de Purdue, ndlr) était le head coach de la sélection cette année-là. […] Je me rappellerai toujours de ce trajet vers l’aéroport avec Kim English lorsque nous avons été coupés. La morale de cette histoire est d’apprendre de vos échecs ! Tout n’arrive pas toujours de la façon dont vous voulez que ça se passe, mais si vous continuez à bosser, tout est possible ! » C.J. McCollum
Parmi les 12 joueurs qui appartenaient à l’équipe en 2011, 6 ont été draftés par la suite et seulement trois jouent encore en NBA aujourd’hui (pour des fortunes diverses) : Draymond Green, JaMychal Green et Darius Miller.
Via USA Today