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Tony Parker se rappelle le moment où il a cru que son rêve de NBA s’était brisé

Dans sa lettre où il remercie les Spurs publiée sur le site Players Tribune, Tony Parker revient sur l’avant NBA, l’époque où il jouait encore en France en Pro A et rêvait de décrocher une place dans la plus grande ligue. Il a bien cru avoir laissé passer sa chance.

Bien, imaginez ça : Vous avez un entretien pour un gros boulot qui se présente. Vous avez bossé toute votre vie pour percer dans ce domaine. Et en plus c’est avec cette société, wow… pour ce job et pour ce domaine ? Ca doit être un des meilleurs endroits où bosser. L’entretien est de l’autre côté de la planète, mas vous vous en fichez. Vous prenez l’avion, vous traversez l’océan pour aller rencontrer les dirigeants de la société.

Ca semble prometteur non ?

Saut que les choses commencent à se compliquer. Peut-être que c’est le jet-lag ou peut-être les nerfs, peu importe, quand vous arrivez à l’entretien, vous ne vous sentez vraiment pas vous même. Ils vous font faire des exercices, et, man… C’est frustrant. Parce que malgré le fait que vous donniez tout, aujourd’hui vous êtes lent. C’est tout. C’est fini. Merci d’être venu.

Ca ressemble à un cauchemar non ?

Comme vous l’imaginez sans doute, c’est mon histoire. C’était mon premier workout avec une équipe NBA, durant le processus pre-draft 2001, et c’était un désastre. J’avais été nul. Et quand ça s’est terminé, j’étais certain que mes rêves de NBA prenaient fin.

Mais même si vous vous doutez que cette histoire est la mienne, je pense que peu vont deviner avec quelle équipe j’ai fait de workout cauchemardesque.

C’était avec les Spurs.

C’est vrai, j’ai peut-être joué le pire basket de ma vie au pire moment possible, devant Coach Pop et tous les dirigeants. Pop et RC avaient fait venir ce gars nommé Lance Blanks, un ancien joueur NBA, pour diriger mon workout, et il m’a dominé. Il m’a fait passer pour l’ado que j’étais.

Je raconte cette histoire parce que vous savez, beaucoup de gens pensent que Coach Popovich est ce gars très rigide. Mais ce qui est drôle, c’est que je ne serais peut-être même pas allé en NBA si Pop n’avait pas décidé de me donner une seconde chance pour lui faire bonne impression. Il m’a invité de nouveau pour un autre workout et je me suis assuré de ne pas déconner. J’ai bien mieux joué contre Lance cette fois. Il m’a quand même donné du fil à retordre, mais je me suis bien défendu.  Et je pense que j’avais montré certaines choses que je pouvais faire sur le terrain. Et man, c’est fou, parce que la suite c’est que je regarde la draft et … ‘Avec le 28ème choix de la draft 2001, les San Antonio Spurs sélectionnent Tony Parker du Racing Club de Paris en France.’

Autrement dit : J’ai eu le job :)

Il est toutefois à noter que c’est plutôt Sam Presti qui à l’époque avait convaincu Pop de refaire venir TP pour un nouveau workout.

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