Une chance à saisir pour Alex Len
Après avoir été sélectionné en cinquième position lors de la draft 2013, Alex Len a vécu cinq années compliquées à Phoenix. Il n’a passé que 20 minutes sur les parquets en moyenne, pour 7,2 points et 6,5 rebonds par match. Mais le calvaire va peut-être prendre fin pour lui puisqu’il se retrouve aujourd’hui dans une situation idéale pour se relancer. En signant un contrat de 8,5 millions de dollars sur deux ans avec les Atlanta Hawks, Len s’assure un temps de jeu conséquent étant donné qu’il n’y aura pas grand monde dans la raquette pour lui faire de l’ombre (John Collins est plutôt ailier fort).
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« Les fans peuvent attendre de moi beaucoup d’intensité et beaucoup de dunks. J’essaie aussi de diversifier mon jeu et de prendre plus de trois points. Je suis capable de tirer, les deux dernières années je n’ai pas pu le montrer mais j’essaie d’aller dans ce sens. Je vais juste mettre beaucoup d’intensité, je vais travailler dur et je vais être discipliné. » Alex Len.
En plus, le pivot est un beau bébé (2m16 pour 117 kilos) et c’est un très bon poseur d’écran. C’était l’année dernière le troisième joueur à faire le plus de screen assists (écran qui permet ensuite à un coéquipier de marquer un panier) ramené sur 36 minutes avec 6,7 unités. Une qualité qui devrait ravir Trae Young et Jeremy Lin, les deux meneurs d’Atlanta.
« Quand on joue avec quelqu’un comme Trae, il faut lui créer des espaces donc il faut poser de bons écrans et ensuite rouler rapidement vers le cercle. Ça va lui permettre d’avoir des tirs ouverts et de créer des actions pour les gars autour de moi. Le plus important, c’est de bien placer ses pieds et de s’assurer qu’on ne va pas se faire siffler un écran mobile. La NBA est une ligue d’arrières et il faut donner des espaces à ses coéquipiers. Si vous faites ça, vous serez également ouvert. Les écrans sont très très importants. » Alex Len.
À 25 ans, Len est encore jeune et il rejoint une équipe en pleine reconstruction et tournée et vers l’avenir, pour son plus grand bonheur.
« C’est une jeune équipe, je pense que je suis complémentaire avec les gars et que ça match bien avec les jeunes. Sur le long terme, je pense qu’on sera une des meilleures équipes. Il y a une belle opportunité ici. À l’Est je pense qu’il y a 4 ou 5 équipes qui sont vraiment fortes. On peut surprendre beaucoup de franchises. » Alex Len.
En plus, aussi étonnant que ça puisse paraître vu le nombre de fans des Hawks, le pivot ukrainien rejoint une franchise qu’il apprécie particulièrement.
« Pour être honnête, j’ai grandi en étant un fan de cette équipe. Le premier Ukrainien à avoir joué en NBA était Alexander Volkov. Il a joué dans cette équipe donc j’ai un peu regardé Atlanta. C’était avant que je sois né mais c’était le premier de mon pays. Je suis un fan de basket donc j’ai regardé Atlanta pendant longtemps. » Alex Len.
Len n’a effectivement pas vu Alexander Volkov à l’oeuvre puisque le pivot des Hawks est né en 1993 alors que son compatriote a définitivement quitté les Hawks en 1992, sans avoir laissé une trace indélébile (149 matchs joués, 6,8 points, 2,6 rebonds et 2,2 passes par match).