Justin Zormelo, un des coachs personnels de Dwight Howard : « Il veut évoluer en Anthony Davis, en Kevin Durant, mais sa propre version. »
Malgré le fait qu’il ait eu des problèmes de dos par le passé, Dwight Howard est toujours un sérieux client dans les peintures NBA et tournait l’année dernière à 16,6 points, 12,5 rebonds et 1,6 block par match, le tout à 32 ans. Listé à 130 kilos à la fin de la saison 2016/2017, Howard s’est repris en main et a perdu une dizaine de kilos pour aborder l’exercice suivant, sous le maillot des Hornets. De quoi le gaver d’optimisme sur son futur en NBA puisque le tout nouveau joueur des Wizards aurait alors déclaré à son entraineur personnel, Ed Downs, puis au public qu’il comptait jouer dans la Grande Ligue jusqu’à 40 ans.
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« Le regard qu’il avait sur le visage m’a fait me dire : « OK, faisons en sorte que ça arrive. » Ed Downs.
Mais le remettre en forme n’a pas été facile, loin de là. Lors de la série de playoffs des Hawks face aux Wizards en 2017, le pivot s’est fait dominer par un Marcin Gortat pourtant pas réputé pour être une bête athlétiquement parlant. Ses coachs personnels ont donc dû se mettre au boulot pour lui faire retrouver son éclat d’antan.
« Les gens veulent qu’ils soient puissant, mais, si vous ne l’aviez pas remarqué, il l’est déjà. Vu comment le style de jeu a changé, ça joue beaucoup plus vite, vous ne pouvez pas avoir un gars de 130 kilos pour plus de 2m10. Ça le ralentit. » Downs.
Du coup, le géant est allé courir pour maigrir. Et il s’est du même coup débarrassé de ses problèmes de dos. Mas Howard n’a pas travaillé que son physique, il s’est aussi mis en tête d’être plus polyvalent, conscient que la NBA n’avait plus grand chose à voir avec celle qu’il avait connu en arrivant dans la ligue.
« Quand je suis arrivé en NBA, je jouais contre Shaquille O’Neal, Alonzo Mourning… C’était un duel physique, on voyait qui était le plus fort dans la peinture. C’est comme un bras de fer. Maintenant, ce n’est plus pareil. Il faut s’adapter, ou on est laissé pour mort. » Dwight Howard.
« J’ai dû trouver comment changer son jeu pour qu’il soit plus en adéquation avec le style de jeu d’aujourd’hui. Nous lui avons fait travailler son dribble, son shoot. Un état d’esprit complétement différent de celui qu’il avait avant. Il a trouvé comment ajouter des cordes à son arc et il s’est vite adapté. » Justin Zormelo, un autre de ses coachs.
Et les méthodes des deux coachs ont porté leurs fruits puisque Superman a retrouvé sa cape et a terminé un match avec 32 point et 30 rebonds. Une telle performance n’était pas arrivée depuis 2010.
« C’est Superman, après le match, nous avons dit qu’il aurait pu finir à 40 et 35. La plupart des gens sont choqués, mais pas lui. » Zormelo.
Du coup, face à cette saison plus réussie que les précédentes, Howard se met à rêver des sommets. Peut-être un peu trop même.
« Il veut évoluer en Anthony Davis, en Kevin Durant, mais sa propre version. » Zormelo.
Peut-être un peu tard à 32 ans…