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Kevin Love : « J’ai vraiment cru que j’allais mourir à ce moment-là »

Kevin Love s’est récemment confiée à Jackie MacMullan d’ESPN concernant la « santé mentale » ou « mental health », cause universelle dont il est devenu, depuis son article publié sur le site Players Tribune en mars, le visage en NBA.

« Au début ? Au début ça faisait un peu peur (d’être devenu ce visage, ndlr). Je souffrais d’anxiété et de dépression depuis longtemps, et puis j’ai fait ma première crise de panique le 5 novembre dernier, sans vraiment savoir ce que cela signifiait. Ça a changé ma façon de voir les choses, j’ai écrit mon article non seulement pour les sportifs mais pour tout le monde, n’importe où. Je me souviens en parler à mon agent il m’a dit : ‘Tu es sûr de vouloir faire ça ? Car beaucoup de gens vont en parler’. J’ai dit : ‘Jeff, je ne sais pas si tout le monde va en parler, mais si j’aide une personne, un gamin, ça peut complètement lui changer la vie’. » Kevin Love

L’occasion pour lui de revenir plus en détails sur sa fameuse crique de panique.

« Une blessure au genou, à la main, à la cheville… c’est quelque chose qui se voit. C’est très différent quand vous ne pouvez pas voir ce qu’il y a. Tout le monde traverse quelque chose, le succès n’est pas une immunité contre la dépression.

C’était vraiment effrayant pour moi, car je souffrais d’anxiété depuis un moment et… Par exemple disons que vous allez vous coucher ou vous reposer parce que vous avez un gros match le lendemain. Alors vous lancez votre routine, vous vous préparez, et vous déterrer les pires choses qui vous sont arrivées ces 10 dernières années. Donc je pense que c’était une combinaison de choses qui se passaient à ce moment-là dans ma vie qui m’ont mené jusque-là.

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On avait démarré la saison sur un bilan de 5V-7D, et ce 5 novembre je me souviens que je ne me sentais pas très bien. Il y a eu quelques actions, un temps-mort, j’ai rejoint l’équipe et j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. Je n’arrivais pas à reprendre mon souffle. Mon esprit était complètement out, Ty Lue m’a dit quelque chose je lui ai dit que je revenais, j’ai couru vers le vestiaire, à la recherche de quelque chose que je n’arrivais pas à trouver. Un sentiment que je ne connaissais pas. Et puis je suis entré dans la salle des préparateurs physiques, je suis tombé par terre, je me suis écroulé, mon cœur battait à cent à l’heure, je n’arrivais pas à faire descendre de l’air dans mes poumons, je cherchais de l’air, j’ai mis ma main dans ma gorge… C’était terrifiant. Je pensais être en train de faire une crise cardiaque. J’ai vraiment cru que j’allais mourir à ce moment-là. C’est un moment que personne n’a envie de vivre mais ça m’a vraiment ouvert les yeux. À l’hôpital tous les examens étaient bons et je me demandais ce qui s’était passé.

Maintenant je sais que parler à quelqu’un, demander de l’aide, ça fonctionne réellement. Et pendant tellement longtemps je ne voulais pas le faire parce que je me disais que je n’en avais pas besoin. C’était mon ‘playbook’ quand j’étais jeune, de réprimer ça, d’« être un homme ». On vous instille cette idée là tout petit. » Kevin Love

À l’époque, LeBron James, qui vivait alors une saison agitée avec les Cavs quelques mois avant sa signature à Los Angeles, lui a immédiatement apporté son soutien.

« Je me souviens que la première chose qu’il m’a dite après que ce soit sorti, c’est – nous étions au fond du bus – que j’avais aidé beaucoup de gens cette journée là. Non seulement des jeunes mais beaucoup de gens en général. C’était un moment spécial. » Kevin Love

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