Ray Allen : « Reggie Miller me semblait être le choix le plus logique »
Lors de son arrivée en NBA en 1996 (5ème choix de la draft après 3 ans à Connecticut), Ray Allen débarquait dans une ligue qui tournait à 1377 trois-points tentés par saison. Lors de sa 10ème saison, il en prenait presque la moitié à lui tout seul (653). Et dans son ultime année dans la ligue (2013-14), les franchises prenaient presque 30% de tirs à 3-points en plus par rapport à 1996.
« Quand George Karl est arrivé, on jouait plus vite. Et si on avait un bon shoot disponible, on le prenait toujours. Mais au début de ma carrière, beaucoup de mes coachs n’allaient pas dans ce sens si vous preniez le 3-points.
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Je ne veux pas que ça aille dans la direction complètement inverse non plus. J’aime voir les big men dans le jeu, jouer au poste, intérieur/extérieur de temps en temps. C’est super qu’il y ait tant de shooteurs mais je ne veux pas voir de mauvais pourcentages. » Ray Allen
Vendredi, Allen entrera officiellement au Hall of Fame. Il y retrouvera un certain Reggie Miller, qu’il a choisi pour effectuer sa présentation.
« Reggie me semblait être le choix le plus logique quand j’ai réfléchi à ma carrière. Quand je suis arrivé, j’observais comment il se préparait. Ça a toujours été quelqu’un qui donnait le ton. Au fond de moi je me disais : ‘Wow, il faut que j’ai ce genre de routine et de régularité’. Et étant donné que nous sommes premier et deuxième au niveau des 3-points inscrits en carrière, cela semblait couler de source. » Ray Allen
Et bien que le geste de Miller était bien moins orthodoxe et tout simplement bien moins beau que celui d’Allen, ce dernier trouvait toujours une leçon à retenir du shooteur 5 fois All-Star des Pacers et Hall of Famer depuis septembre 2012.
« Quand je cherchais à gagner en régularité dans mon shoot, tous les coachs disaient : ‘Il faut garder le coude bien aligné, travailler sur ça’. Tout ce que le shoot est censé être. Et puis ensuite j’ai vu les bras de Reggie qui se cognaient après son shoot, je me suis dit : ‘Le meilleur shooteur de NBA a les bras qui se touchent mais il shoote à 90% aux lancers-francs et 45% à 3-points’. Ça m’a donné la force de dire : ‘Quoi que vous fassiez, restez fidèle à ce que vous connaissez mais assurez-vous de travailler dessus’. » Ray Allen
via NBA