Dino Radja : « J’aimerais que Drazen Petrovic soit en vie pour être avec moi ce soir »
Une introduction au Hall of Fame est forcément synonyme d’un assaut de journalistes venant poser tout un tas de questions sur les carrières des différents joueurs intronisés. Et ça, Dino Radja n’y a pas coupé en arrivant à Springfield hier soir. Mais une fois les formalités terminées, il a tenu à monter à l’étage, afin d’aller voir le portrait de son compatriote Drazen Petrovic, tragiquement décédé d’un accident de voiture à 28 ans.
Nous étions de supers amis. Il avait l’habitude de m’appeler au milieu de la nuit pour me parler de water polo, de foot, de handball… On parlait au moins une heure à chaque fois. J’aimerais qu’il soit en vie pour être là ce soir avec moi. Il était un super gars et un très bon ami. Un super gars, une super personne, un super joueur. Cela a été une très grosse perte pour moi et pour le pays. » Dino Radja
Cet honneur est également l’occasion de revenir sur les joueurs issus de la génération dorée est-européenne qui furent des pionniers de la NBA au début des années 90. Dino Radja, Drazen Petrovic, mais aussi Vlade Divac, Toni Kukoc, Sarunas Marciulonis ou Arvydas Sabonis furent partie des premiers européen à connaître le succès outre-atlantique. Celui qui sera honoré ce soir a de son côté, passé quatre saisons dans la grande ligue sous le maillot des Celtics entre 1993 et 1997.
Je suis très fier de ma génération. Nous sommes des pionniers en NBA. Avant nous, personne ne parlait des joueurs européens. Personne n’était assez courageux pour nous recruter. Quand Drazen, Toni, Divac, moi, puis Sabonis on est arrivés, la porte s’est ouverte tout à coup pour d’autres européens. » Dino Radja
En tout cas, Radja gardera un excellent souvenir de son passage en NBA expliquant que la franchise des Celtics restera à jamais gravée dans sa mémoire et dans son cœur..
Once a Celtic, always a Celtic. Je comprends vraiment cette phrase. A chaque fois que je vais aux Etats-Unis, je veux atterrir à Boston en premier. Et à chaque fois que j’atterris là-bas, je deviens émotif. J’ai adoré le temps passé à Boston. Quand j’y retourne, je vois mes amis, je mange avec eux et on parle du bon vieux temps. Certaines personnes qui bossent encore pour les Celtics vous font constamment sentir que vous êtes le bienvenu et que vous faites toujours partie de l’organisation. » Dino Radja
A son palmarès, quatre saisons en NBA donc (16.4 points et 8.4 rebonds de moyenne par match), mais aussi deux trophées en Coupe des Champions (MVP en 1989), une Coupe Korac, deux titres de champion de Grèce, trois titres de champion de Yougoslavie, deux titres de champion de Croatie, deux médailles d’argent aux Jeux Olympiques, une médaille de bronze au Championnat du Monde, deux médailles d’or et trois médailles de bronze au Championnat d’Europe et une médaille d’or au Championnat d’Europe Junior. Rien que ça…
Parmis les 5 meilmeurs interieur de lhistoire europeene quel joueur rien que la finale de 92 face a la dream team et ces 23pts,sans parler de la domination en Europe avec kukoc a split…