De la boxe à la NBA, Guerschon Yabusele reste focus à Boston
En marge de l’entrée au Hall of Fame de Steve Nash, Jason Kidd, Grant Hill ou encore Ray Allen vendredi dernier, Guerschon Yabusele était lui aussi à Springfield (Massachusetts), où il a donné une interview pour la série « 60 Days of Summer » de la chaîne officielle du Naismith Memorial.
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Son surnom de « Dancing Bear » donné par l’un des assistants coachs des Celtics lors de sa première saison, il le doit en partie à son passé de boxeur.
« Mon père était boxeur, donc dans ma famille on a tous commencé à boxer quand on était très jeunes. Et mon père m’a dit que j’allais devenir très très grand et bien costaud, et que le basket serait peut-être un bon choix pour moi. Au début je n’avais pas envie, je voulais jouer au foot, comme mes potes. Quelques jours sont passés et j’ai finalement fait un entraînement, je suis tombé amoureux du basket. À partir de là j’ai tout le temps bossé, regardé des vidéos en me disant mon rêve, c’est d’aller en NBA. »
Passé professionnel à 17 ans dans son club formateur de Roanne, il avait ensuite fait une dernière saison en France à Rouen avant d’être drafté à la surprise générale en 16ème position en 2016.
« C’est très différent. En Europe, les jeunes joueurs sont payés assez tôt. Donc il a fallu que je grandisse pas mal. Je devais avoir 11 ans quand j’ai quitté la maison, je ne rentrais que pour les weekends. Donc j’ai vite grandi. Ensuite j’ai signé mon premier contrat à 16 ans, ma mère m’appelait tout le temps, mon père n’était pas loin. Ils m’ont appris à gérer le choses intelligemment, à gérer mon argent, à être un adulte. » Guerschon Yabusele
Une soirée qu’il n’est pas près d’oublier.
« C’était incroyable. Les souvenirs de cette soirée me reviennent très souvent. J’étais avec ma famille, mes amis les plus proches, mon agent. Généralement à la draft, on connaît à peu près les 15 premiers choix. Peu avant le pick, l’équipe appelle votre agent, il y a une sorte d’accord et vous êtes choisi. Pour moi ça ne s’est pas passé comme ça. Les Celtics n’avaient même pas parlé à mon agent, ni à personne d’autre, donc c’était une grosse surprise. Je me souviens être allé aux toilettes avec mon agent après le pick 14 parce qu’on se disait qu’on avait le temps. Quand je vois les caméras qui se placent face à moi, je commence à trembler, je ne savais pas quoi faire. J’étais tellement heureux que les Celtics me prennent et depuis ce jour je me suis dit que dès que je serai sur le terrain je me donnerai à 100%, parce qu’ils m’ont donné une grande opportunité, ils m’ont beaucoup aidé, ma famille et moi. » Guerschon Yabusele
À 22 ans, le natif de Dreux passé par la Chine sort d’une saison à 33 matchs joués pour 7.1 minutes par rencontre en NBA et 20.3 points, 7.9 rebonds, 2.7 passes, 1.2 interception et 1.7 contre en G-League (14 matchs, 35.4 minutes par match).
« Cette année, je veux mettre plus de shoots, dès que je suis ouvert je veux que ça rentre. Et ensuite quand les gens réaliseront que je peux shooter, ajouter le dribble et l’attaque du cercle. Je pense que ce sont les choses qui vont me permettre d’avoir plus de minutes, mais aussi la capacité à passer le ballon, être capable de voir un coéquipier démarqué, l’aide arriver, etc. » Guerschon Yabusele