L’effet Tony Parker a été immédiat pour les Hornets; Déjà un dilemme pour son coach
Si certains avaient des doutes sur ce que pouvait encore apporter Tony Parker aux Hornets à 36 ans et dans sa 18ème saison en NBA, ils ont sans doute été dissipés, au moins en parti ». Cette nuit Tony Parker jouait son tout premier match sous le maillot des Hornets, l’occasion de rappeler qu’il n’est pas n’importe qui et en a encore dans le réservoir. Si les Hornets ont fini par s’incliner dans les dernières secondes face aux Bucks, s’ils étaient encore dans le match, c’est en partie grâce au Français.
« Nous n’avons pas très bien commencé le match et c’est un gars qui est entré en jeu et qui nous a vraiment réveillés. » Nico Batum
Il a joué un rôle de détonateur, de stabilisateur et a joué comme il sait le faire : juste. Associé à Kemba Walker, il a facilité la tâche de ce dernier et s’il a planté 41 points, la présence de TP n’y est pas étrangère.
« C’est bizarre de l’avoir dans cette équipe, de ne pas le voir avec un maillot des Spurs (rire). » Kemba Walker
Le Français a nourri ses coéquipiers de bons ballons, comme Malik Monk, Willy Hernangomez ou encore Michael Kidd-Gilchrist. Dans le dernier acte, son association avec Walker dans un lineup small ball avec Monk en 3, a fait des merveilles. Cela a fonctionné parfaitement pour permettre aux Hornets de passer un 14-2 et d’égaliser à 101-101.
« J’aime ça, et Kemba aime ça parce que ça lui permet de se reposer. Il peut juste utiliser les écrans. C’est le meilleur shooteur de l’équipe, donc je peux mener le jeu, appeler des systèmes pour lui, et le mettre dans des positions où il est à l’aise. Il s’économise de cette façon. » TP
Difficile alors à ce moment-là pour James Borrego de sortir de le Français, dont il aimerait bien limiter le temps de jeu.
« J’en suis arrivé à un moment où je n’étais pas trop à l’aise avec son temps de jeu. J’avais le sentiment qu’il avait besoin d’un break, mais ce groupe voulait continuer et en tant que coach vous devez les laisser jouer un peu. Je voulais lui permettre de se reposer un peu mais je n’avais plus assez de temps mort. J’ai trouvé Tony fabuleux de soir. » Borrego
Finalement TP a joué 20 minutes (il aimerait jouer au moins 15 minutes par match) et aucun souci à se faire de ce côté là.
« Il (Borrego) est habitué. Pop faisait un incroyable boulot avec moi, pour mon corps et pour gérer mon repos. Il contrôlait si je jouais les back-to-backs ou pas. JB a passé 10 ans avec moi aux Spurs, donc nous ferons ça au feeling. Là, je me sens très bien. Je ne prévois pas de me reposer pour les back-to-backs à l’heure actuelle, mais nous verrons quand nous arriverons en janvier, février, si je change d’avis. » TP
Au final, même si Charlotte s’incline sur le fil (Nico Batum a raté un shoot au buzzer), TP signe 8 points à 4/8, 3 rebonds et 7 passes et n’a pas mis longtemps à monter tout ce qu’il pouvait apporter aux Hornets.
« C’est pour ça qu’il est là. C’est pour ça qu’il a été un champion toute sa carrière. C’est pour ça qu’il est Tony Parker. C’est pour ça qu’il a 4 bagues. C’est pour ça qu’il est 6 fois All-Star. C’est pour ça qu’il est MVP des finales. C’est pour ça qu’il entrera directement au Hall of Fame. C’est pour ça que nous l’avons signé. » Batum
Via Charlotte Observer