Tobias Harris : « Jouer comme si nos vies en dépendaient »

Après un excellent début de saison, les Clippers accusent le coup dernièrement puisque avant de jouer les Spurs il restaient sur 5 défaites de rang. Pour ne rien arranger, ils étaient sans deux de leurs meilleurs scoreurs : Danilo Gallinari et Lou Williams. Mais comme ils l’ont montré lors de la seconde partie de saison dernière et en ce début d’exercice, cette équipe a du caractère et elle se bat. Ils sont allés chercher une victoire très importante à San Antonio 103-95.

« C’était un gros match pour nous et nous savions qu’il allait être difficile. Même au complet c’est difficile de gagner un match à San Antonio. Mais nous en avions besoin. Cela ne s’explique pas. C’est pour cela que vous lacez vos chaussures. Evidemment avant la rencontre peu de gens auraient dit que nous allions nous imposer, mais les gars y croient et ça ça compte. » Doc Rivers

« Nous devions jouer comme si nos vies en dépendaient. Je pense que c’était notre mentalité avec cette série de défaites. » Tobias Harris

Cela s’est vu dans l’attitude et ça s’est traduit dans le score. Bien présents en début de rencontre, ils ont passé un 22-2 aux Spurs à cheval entre le premier et le second quart pour s’envoler 45-26. Ils ont ensuite fait le job défensivement pour tenir cette avance et s’imposer.

« Nous avons joué physique dès le début de match. C’était un effort collectif, nous avons fait d’excellentes actions, des efforts supplémentaires en début de rencontre qui ont porté leurs fruits à la fin du match. » Harris

Comme toujours avec les Clippers, ça a été un effort collectif et beaucoup de joueurs ont contribué avec 4 qui marquent au moins 15 points dont 27 points, 9 rebonds et 9 passes pour Tobias Harris, mais aussi et surtout : 18 pour Pat Beverly et 15 pour Avery Bradley, pas habitués à scorer autant.

« Tout ceux qui ont joué sont entrés en jeu avec une grosse énergie et ont apporté de bonnes minutes. Nous avons fait le job défensivement. Nous avons partagé le ballon. Tout le monde a eu sa part du gâteau. C’était, vraiment fun. Vous voyez ce que vous pouvez faire lorsque vous êtes dos au mur. Nous avons entamé la rencontre en nous battant. » Pat Beverley