Vince Carter : « Si c’était à refaire je le referais sans réfléchir une seconde »
Le 20 mai 2001, Vince Carter et les Raptors jouaient un Game 7 de demi-finales de conférence Est face aux Sixers d’Allen Iverson à Philadelphie. Toronto s’est incliné d’un petit point, et le match s’est terminé sur un shoot au buzzer raté de Carter. Beaucoup à l’époque lui avaient reproché d’avoir pris l’avion pour assister à sa remise de diplôme à North Carolina le jour même.
« Si c’était à refaire je le referais sans réfléchir une seconde. Le basket a fait beaucoup de choses pour moi et m’a ouvert beaucoup de portes, mais je ne peux pas jouer éternellement. Quand on joue notre dernier match en carrière, on est encore jeunes dans le vrai monde (rires). On est considérés comme vieux dans le monde du sport, mais il y a encore toute une vie à vivre après ça. J’ai été élevé dans une famille pour qui l’éducation était importante et dans laquelle vous étiez un étudiant-athlète, pas un athlète-étudiant. L’éducation passait toujours en premier. J’ai travaillé dur pour accomplir cet objectif. J’ai fait 3 ans d’université et ensuite j’ai dû faire deux étés aussi. J’en étais très fier, plus que fier, et j’en suis fier tous les jours quand j’entre dans ma maison et que je vois ce diplôme. Ça valait le coup. Et je sais que si je mets ce shoot, jamais ça n’aurait été un problème, je le sais. » Vince Carter
Pas encore décidé quant à une possible 22ème saison NBA, Carter ne ferme pas la porte à un retour symbolique au Canada via un contrat d’un jour avant de tirer sa révérence.
« C’est possible. J’essaie de ne pas réfléchir trop loin devant. Je gère ça au jour le jour et je vois après. M’occuper de ça maintenant c’est trop tôt pour moi. » Vince Carter
Tradé à New Jersey en décembre 2004, il est d’accord avec Richard Jefferson lorsque ce dernier explique que selon lui Jason Kidd, alors meneur des Nets, l’a rajeuni.
« Je suis d’accord avec lui, à 100%. Kidd facilitait le jeu pour tout le monde. Quand tu jouais avec Jason Kidd, la seule chose que tu avais à faire c’est être ouvert ou être préparé à shooter, à faire un layup ou à dunker, parce que le ballon allait arriver quand il devait arriver. J’ai énormément de respect pour un tas de meneurs avec qui j’ai joué, mais avec lui c’était un niveau au-dessus.
Je me souviens des premiers matchs, dès qu’il y avait un rebond, le temps que tu te tournes et que tu parte sur l’aile, le ballon était déjà parti et tu n’avais plus qu’à l’attraper et à scorer. C’était différent pour moi de ne pas avoir à créer. La partie création il s’en occupait, je n’avais qu’à aller finir le boulot. » Vince Carter
via The Athletic