Les pubs sur les maillots rapportent gros, la NBA saura-t-elle s’arrêter à temps ?
Dans un monde où l’argent est roi, même la NBA a fini par céder aux publicités sur ses maillots, jadis traditionnellement vierges de tout « advertising ». Selon le Sports Business Journal, les fameux patchs sur les maillots des franchises (qui génèrent chaque année plus de 7 milliards de dollars de revenus au total) aurait déjà rapporté plus de 150 millions de dollars, et la ligue chercherait des moyens d’aller plus loin pour gagner plus, alors même qu’elle s’était fixée un objectif initial de 100 millions.
Ces revenus, très disparates d’une équipe à l’autre (le deal entre les Boston Celtics et General Electrics serait de 7 millions de dollars, celui entre les Golden State Warriors et Rakuten de 20 millions de dollars), sont considérés comme liés au basket, et sont par conséquent partagés entre les joueurs et la ligue selon le Collective Bargaining Agreement (accord collectif entre la NBA et le syndicat). Cela représente un « petit plus » bienvenu en cas d’équipe à la limite du salary cap ou de la luxury tax.
Gagner plus pourrait passer par la multiplication du nombre de points de vente de maillots dotés du patch (dont la taille ne devrait pas évoluer) de publicité, pour le moment difficiles à trouver, et par la négociation de deals plus élevés avec les marques partenaires. Mais pas on l’espère en transformant ses joueurs en hommes-sandwichs en se rapprochant d’un modèle WNBA, qui dénature l’identité de l’équipe, dont le nom n’apparaît même plus sur le maillot ou uniquement via un petit logo (similaire au patch de pub actuel en NBA).
via MassLive